jeudi 31 juillet 2014

Comprendre l'autre

J'aurais aimé que les choses se passent autrement, avec intelligence et calme, mais il a choisi de faire exactement le contraire et je ne comprendrai jamais pourquoi.  Je crois qu'au bout de presque trente ans, je méritais la vérité et le respect ...




Ce que j'aurais aimé qu'il fasse

J'aurais aimé qu'il se comporte en être humain normal, qu'il me dise face à face qu'il ne m'aimait plus et que notre mariage était terminé. Qu'il assume ce qu'il a fait et que nous divorcions calmement, sans heurts et sans oublier nos respectives responsabilités vis-à-vis de notre fils commun. Mais il n'a rien dit, rien admis, a refusé toute responsabilité et en plus il voudrait que ce soit de ma faute, mais je n'obéis plus à sa loi et mon amour pour lui s'est tari et il ne s'attendait pas à ça.

Ce qu'il a  pensé que je ferais

Il a cru que je me jetterais à ses pieds, que je pleurerais, que je m'accrocherais, que je lui courrais  après et que je ne ménagerais pas sa pintade ; ainsi il aurait gagné et je serais tombée dans le ridicule et j'aurais des torts ; mais non, je lui ai coupé l'herbe sous le pied et il ne s'attendait pas à ça non plus !

 Alors il m'en veut de mon calme, il m'en veut de ne pas pleurer, il m'en veut de ne pas l'avoir aidé ! Oui, il aurait fallu que je l'aide, il en avait pris l'habitude, mais c'était moi qui avais besoin d'aide et il ne s'en n'est pas soucié.
J'ai fait tout ce que j'ai pu pour apporter la paix, même après la séparation, mais il ne sait plus parler, il ne sait que crier et accuser. Il aurait accepté de parler si je n'avais rien revendiqué, mais ce n'est pas pour ça qu'il a assumé, et pourquoi faire hein ???



Comprendre l'autre ça passe par le respect et le dialogue, il me les a refusés, par conséquent je ne pouvais agir que de la manière que je l'ai fait.
Après notre séparation j'ai essayé d'entamer un dialogue par mail, parce que je me suis dit qu'il réaliserait peut-être l'ampleur des dégâts, mais non, il n'a pas (ou ne veut pas) réaliser quoi que ce soit, il préfère "attaquer" pour m'ébranler mais il n'y est pas arrivé et maintenant je sais qu'il n'y arrivera pas.

Je tire le diable par la queue tous les jours, quand j'ai fini de payer mes factures il ne me reste presque rien pour manger, ce n'est pas pour ça qu'il me verse le moindre centime sur la pension alimentaire à laquelle il a été condamné, ça ne l'empêche pas non plus de vivre et d'en oublier notre fils. Ça fait maintenant plus de treize mois que nous sommes séparés et il n'a jamais appelé son fils, tout au plus quelques mails pour lui dire du mal de moi et, dernièrement, un mail pour savoir comment il va ? Il était temps !
D'après lui je monterais la tête à notre fils, c'est facile comme réaction, ça le dédouane mais c'est faux !
Toujours d'après lui je ne voudrais que son fric, s'il veut le croire ... Mais une chose est sûre, je n'abdiquerai pas de mes droits et encore moins de ceux de mon fils. Il est hors de question que l'entretien de sa pintade se fasse à notre détriment, ne lui en déplaise.
Il dit qu'il n'a plus confiance en moi, c'est le monde à l'envers.
Je crois qu'il est facilement clair que "comprendre l'autre" n'est plus qu'une vaste connerie, il est incompréhensible et ne veut surtout pas être autrement !



Il n'est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et lui ne veut pas. Il est vicieux, se croit mâlin et va même jusqu'à prendre ça pour de l'intelligence, je ne veux pas dire qu'il soit bête, non, il est même intelligent mais il ne compte pas sur l'intelligence des autres et c'est un tort, un très grand tort. Quoi qu'il en soit, Napoléon Bonaparte, qui était un homme, avait raison :


"On gouverne mieux les hommes 
par leurs vices que par leurs vertus."

C'est exactement ce que fait sa belle-soeur-maitresse-blondasse-pintade, elle le gouverne par le vice, grand bien leur fasse !

 

mardi 29 juillet 2014

Faut-il avouer l'infidélité ?



Qui dit infidélité dit pour beaucoup culpabilité. Faut-il pour autant se soulager en avouant, au risque de reporter ce poids sur l'autre, ou de voir son couple exploser?


C'est une question que presque tout le monde s'est un jour posée, qu'il ait ou non trompé l'autre: faut-il confesser une infidélité ou au contraire garder envers et contre tout ce secret, sous peine de prendre le risque de voir son couple exploser? Existe-t-il d'ailleurs une réponse catégorique à cette interrogation, tant chaque histoire a sa propre logique, ses propres tenants et aboutissants? A défaut de certitudes, voici quelques éléments de réponse. 



Se poser la question: l'autre est-il en mesure d'entendre la vérité?




"Difficile d'être catégorique en la matière", prévient Alice de Lara, thérapeute de couple et médiatrice familiale. "Tout dépend avant tout du couple et de son fonctionnement, ainsi que de la capacité de l'autre à recevoir une telle information." C'est, selon elle, la première question à se poser lorsque, "pétri de culpabilité", on souhaite se livrer, au sens propre comme au sens figuré: "A qui fais-je cette confession? Est-elle/il en mesure de l'entendre?" En effet, poursuite Alice de Lara, la plupart du temps, ce désir de parler, de ne plus mentir, est motivé par une envie de ne plus souffrir de ce secret "qui peut en ronger certains". 



D'ailleurs, constate la thérapeute, "souvent, la personne adultère qui ne supporte plus cette culpabilité n'a même pas besoin de parler, il ou elle est découvert(e) en raison d'un acte manqué". Et de se rappeler ce patient, "qui ne descendait jamais les poubelles et qui, après avoir trompé sa femme chez eux, a consciencieusement fait le ménage pour effacer les preuves, tout en 'oubliant' les deux coupes à champagne au bord de l'évier". 


Avouer... pour soulager sa conscience? 


"Libérer sa conscience, c'est un peu facile", glisse encore Alice de Lara. "D'une certaine manière, c'est une façon de se dédouaner et de faire endurer à l'autre ce poids que l'on n'arrive plus à porter." Autrement dit, si la seule motivation de la confession est "de se sentir soi même mieux après", il n'est pas évident que ce soit la chose la plus généreuse à faire.  
Ceci étant dit, il est bon de garder à l'esprit cette réalité: beaucoup d'entre nous ont une conscience morale, que Jacques Lacan appelait "le surmoi", si forte qu'ils ne peuvent tout simplement pas ne pas avouer. Tout en sachant le mal que cela provoquera et les conséquences à long terme, ce besoin de se soulager du secret est plus fort qu'eux. 

Respecter le souhait d'ignorance de l'autre

 

Un secret qui d'ailleurs souvent n'en est pas un, souligne Alice de Lara. "Il est rare que l'autre n'ait aucun doute. Avec les téléphones portables aujourd'hui, il est devenu bien difficile de ne pas éveiller les soupçons. Le simple fait de ne plus le laisser sur la table comme avant est un signe qui ne trompe pas. Mais ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas respecter le souhait implicite de l'autre de ne pas savoir. De nombreux couples durent ainsi, dans un non-dit moins douloureux qu'un grand déballage."  



"Je crois que j'en ai encore plus voulu à mon mari de me dire qu'il m'avait trompée que de l'avoir fait", confirme Myriam, 37 ans. "Savoir m'a détruite, m'a transformée en harpie qui voulait tout connaître des détails tout en souffrant comme une bête quand il me les donnait. Si vraiment, comme il me le jurait, c'était une erreur qui ne signifiait rien, pourquoi ne l'avait-il pas gardée pour lui? Nous serions peut-être encore ensemble, alors qu'après six mois de déchirements, je suis partie, incapable de pardonner." 


"Le dire" peut ausi permettre de réfléchir à cette situation de crise

 

Si, pour le couple de Myriam, la vérité a été fatale, Alice de Lara, observe que, parfois, elle peut également être le point de départ d'une "reconstruction". "J'ai vu des femmes -et plus rarement des hommes- accueillir l'information avec un calme surprenant, presque comme un soulagement", raconte-t-elle. "Le dire présente alors l'avantage de réfléchir à cette situation de crise, de considérer cette infidélité comme un signal d'alarme, la preuve que quelque chose ne fonctionne pas dans le couple", assure la thérapeute. "C'est presque également une manière pour l'adultérin de demander à l'autre de l'aider à s'arrêter."  
C'est un peu dans ce but qu'Isabelle, 45 ans, a fini par tout dire à son conjoint de sa liaison avec un collègue. "Je me sentais coupable bien sûr, mais surtout, j'ai réalisé que j'aimais profondément mon mari. Que j'avais succombé au charme de cet homme parce qu'il m'offrait ce qui me manquait dans mon couple: de la nouveauté, de l'attention, etc. Bien sûr, ce n'était pas la faute de mon conjoint si j'avais 'fauté', mais il avait sa responsabilité, il avait en quelque sorte démissionné de son rôle, préférant se consacrer à son travail plutôt qu'à nous deux. Et j'avais un peu fait la même chose d'ailleurs. En le lui disant, j'ai pris le risque que cela se termine, mais j'étais persuadée alors qu'il nous fallait cet électrochoc pour rallumer la flamme".  
A ce jeu de quitte ou double, Isabelle a gagné: "Dans un premier temps, il est entré dans une colère noire puis il est parti pendant une semaine sans me donner de signe de vie. Et puis petit à petit, nous avons tenté de renouer le lien, de repartir à zéro. Découvrir qu'un autre me désirait l'a 'réveillé'. Et si tout n'est pas simple encore aujourd'hui, nous sommes redevenus des amants." 



Suivre le lien
 
Dans mon cas, mon ex n'a jamais avoué, la première fois il a essayé d'amoindrir la chose mais mis entre l'épée et le mur il a admis et a demandé pardon, la deuxième fois il n'a rien admis du tout et ce jusqu'au moment où j'écris. D'ailleurs il a toujours été partisan de "si tu ne le sais pas tu ne souffres pas" (?) ce qui est étonnant parce qu'il devenait tellement agressif que c'était le premier signal d'alarme, par conséquent je souffrais !

Quand j'ai lu le témoignage d'Isabelle, je me suis dit que, dans mon couple, si quelqu'un avait des raisons (toutes les raisons) de tromper c'était bien moi et pourtant je ne l'ai pas fait, ce qui ne m'a pas empêchée d'essayer de rallumer la flamme des années durant, mais pour mon futur ex mari "rallumer la flamme"  voulait dire : TOUT ACCEPTER ! Eh non, je n'étais plus en état de tout accepter.

C'était quoi "tout accepter" ?

C'était accepter sa loi, celle qu'il avait créée, me taire et trouver des solutions aux problèmes qu'il créait aussi. C'était m'effacer pour le mettre en avant, dire amen à tous ses faits et gestes, laisser tomber mes enfants pour m'occuper des siens et surtout de son petit-fils. C'était vivre en dehors la loi tout en faisant semblant d'être respectable et riche, alors qu'il nous a ruinés physiquement, psychiquement et financièrement. Et il aurait peut-être exigé aussi que j'accepte qu'il soit l'amant de sa belle-soeur !? Allez savoir ...

Mais je ne pouvais plus me taire et surtout je ne le voulais plus ! Je ne supportais plus de me taire et de jouer le rôle de la femme heureuse, respectable et tout ce qui s'en suit ... Il me fallait me sortir de ce carcan et il m'a apporté sur un plateau la force de le faire, mais ça ne lui a pas plu et ça ne lui plait toujours pas, tant pis !



"Nous aurons le destin que nous aurons mérité."

Albert Einstein

dimanche 27 juillet 2014

Menaces et accusations

Non content de tout le mal qu'il m'a fait et du mal qu'il fait à ses enfants (aussi bien aux siens, qu'à la mienne et au nôtre), parce qu'il leur fait du mal, mon futur ex me menace car il entend ne plus rien avoir à perdre. Voilà un homme qui a cumulé les bêtises durant toute sa vie, et j'en ai couvert et arrangé quelques unes, mais qui, non content de sa collection, voudrait en ajouter d'autres. Peut-être pour les raconter à ses petits-enfants au coin du feu quand il sera vieux !?

Mon ex c'est le type même du personnage qui touche le fond, creuse encore et s'enterre avec ! Comme on dit dans le Midi : "Il n'a pas de figure" !

Parce que j'ai remis aux autorités une arme qu'il avait ramenée chez moi, avec des balles en prime, en me disant que son père la lui avait prêtée, il me menace de m'entrainer avec lui : "si je tombe tu tombes avec moi et je dirai qu'on l'a achetée ensemble" ! Alors qu'en apprenant ce "prêt" je lui ai catégoriquement dit de rendre l'arme à son père, que je n'en voulais pas chez nous, qu'on avait des enfants ... Ça avait fait une belle dispute à l'époque mais il m'avait dit qu'il rendrait le pistolet, ce qu'il n'a pas fait, bien sûr, et je l'ai retrouvé par hasard. Avoir une arme et des munitions chez moi c'est contre mes principes, ça me fait peur et je l'ai remise à la police en racontant ce qu'il m'avait dit, je savais que son père a une licence de port d'armes, il est chasseur, mais j'ignorais qu'il fallait une licence pour chaque arme, de la même manière que j'ignorais que le pistolet qu'il avait "emprunté" était en fait un pistolet d'alarme trafiqué en arme à feu, ce sont les policiers qui me l'ont appris. Ces derniers cherchaient désespérément le numéro de l'arme, comme je n'y connais rien et que j'ignorais tout ce qui précède ... Quand le père de mon ex a été convoqué, il a appelé son fils qui m'a téléphoné à son tour et là j'ai compris que lui savait parfaitement que l'arme avait été trafiquée ! Il n'a rien trouvé de mieux que de me menacer, alors que je n'ai dit que la vérité et fait ce qui était mon devoir.
Je suis de ces personnes qui détestent les armes, j'ai même toujours interdit à mes enfant les jouets qui les représentaient et j'ai mes raisons, raisons que mon ex connait parfaitement.
Dans sa folie, il m'a demandé "pourquoi je ne m'en était pas débarrassée plutôt que de porter le pistolet et ses munitions à la police" ? La belle affaire, j'allais m'en débarrasser où ? Je la mettais à la poubelle ou bien je l'enterrais ? Je la jetais à la mer ? et lui de me répondre "Tu aurais du me la ramener !" Ben voyons, Dieu sait comment j'ai balisé pour la transporter jusqu'au commissariat !!!
En foi de quoi il m'a déclaré "ne plus avoir confiance en moi", je m'en fiche, et il a clôturé l'affaire par : "Si je tombe, tu tombes avec moi !"
Mais comme chacun doit assumer ses responsabilités, si je suis convoquée à mon tour je dirai la vérité, la seule vérité que je connaisse et que j'ai déjà dite aux policiers. Que chacun se débrouille avec ses responsabilités, son père n'avait qu'à ne pas lui prêter et lui n'avait qu'à ne pas la prendre ou, mieux, ne pas la ramener !



Il menace aussi de me "faire la tête au carré" si je continue à lui gâcher la vie !(?) Heureusement que j'ai rendu l'arme, parce vu la manière dont il a gâché MA vie, j'aurais été capable de m'en servir contre lui dans un moment de colère !!!

Il menace d'arrêter de travailler et de se rendre insolvable si je persiste dans l'idée de lui demander une pension alimentaire pour notre fils et une prestation compensatoire pour moi. Pire, il me l'a écrit et il l'a écrit à notre fils ! J'aimerais bien voir ça, sa pintade le mettrait dehors sur le champ, même si elle "ne veut que son amour" ! Eh oui !
Il dit que s'il va en prison, il s'en fiche mais qu'il ne me versera jamais rien !
Bien sûr, comme si je ne me souvenais pas du jour où il a été convoqué par les gendarmes et mis en garde à vue pour travail dissimulé, fraude au fisc et aux organismes sociaux ... Il était tellement mal que j'ai cru qu'il allait faire un malaise. J'aurais du le laisser tomber à ce moment là, il serait allé en prison et je serais une femme libre depuis plus de dix ans, mais non, je l'ai soutenu, aidé, défendu, trouvé des arguments avec son avocat ... Il a été condamné à six mois de prison avec sursis et 3000€ d'amende, son avocat et moi trouvions que c'était plutôt bien et lui a repris goût à la vie mais il a vite oublié et le remerciement vient d'arriver !


Non content de me menacer, il m'accuse de tous les maux de la terre et, si ça continue, il me rendra responsable de m'avoir trompée, manipulée, maltraitée ... "remerciée" au bout de presque trente ans de bons et loyaux services.
J'en déduits que je n'ai servi qu'à élever ses enfants et à le sortir de toutes les merdes dans lesquelles il pataugeait, une fois qu'il n'a plus pu avoir le moindre profit il a commencé à essayer de me faire sauter tous les plombs, il ne s'attendait pas à ce que je puisse mettre une fin à notre mariage de manière aussi radicale ... Le jour où il est parti je lui ai dit que, désormais, toute mon intelligence, mon savoir et mon énergie j'allais les mettre à MON service et plus du tout au sien.
Mais je lui ai dit aussi que je me défendrai avec les deux meilleures armes : la vérité et la légalité ! Il aurait du me croire.

Je suis à l'âge où je devrais attendre ma retraite tranquillement, au lieu de ça j'ai été obligée de recommencer ma vie non pas à zéro mais en solde carrément négatif, puisque c'est moi qui paie son redressement fiscal et le "trou" qu'il a fait à la banque, je ne me plains pas, je préfère être seule que mal accompagnée, c'est ma différence avec lui qui préfère être mal accompagné que seul.

Tous ses mots, tous ses faits et gestes démontrent la frustration d'un manipulateur démasqué, d'un loup déguisé en agneau pendant beaucoup trop d'années. Sa haine, que je ne m'explique pas, lui fait dire les choses les plus insensées mais je m'en méfie quand même, c'est pourquoi j'ai déposé une main-courante, on ne sait jamais, car c'est un homme aux abois et piégé par ses propres mensonges, s'il est découvert il peut parfaitement se transformer en bête blessée et son instinct basique peut très bien devenir un danger. C'est vrai qu'il est lâche et mais malin aussi.
Pour ne pas se faire attraper par le fisc il continue de donner mon adresse mais fait suivre son courrier chez sa fille tout en habitant chez sa maitresse. Il dépose ses revenus sur un compte au nom de sa fille pour ne pas se faire saisir. La voiture qu'il possède depuis trois ans n'est toujours pas immatriculée à son nom, il conserve la plaque d'un autre département. C'est vraiment un homme qui n'a rien et je préfère, de loin, être à ma place qu'à la sienne.

Il me déteste, voire le hait, parce qu'au lieu de lui dérouler le tapis, comme je l'avais toujours fait, je le lui ai enlevé de sous les pieds en le démasquant. Il aurait voulu des cris, du scandale, de la jalousie, des larmes ... mais il n'a obtenu que ma détermination et mon calme. En partant il m'a dit "de toutes façons ici (chez nous) j'ai toujours été hébergé", pauvre sombre idiot, chez sa maitresse il est quoi ? Entendre ça alors qu'il avait pris pour maitresse sa belle-soeur, mère de ses neveux, ex de son propre frère, c'est pour le moins surprenant, mais je n'ai pas relevé. Je sais très bien qu'il a raconté l'histoire à sa façon et que sa pintade (qui ne pouvait ignorer mon existence) ne connait qu'une histoire emballée en papier de soie et enrubannée de soie, le jour où elle apprendra la vérité il sera très mal. Ce n'est pas moi qui lui dirai la vérité, mais cette dernière est comme l'huile et revient toujours au-dessus.
Il en avait assez "de n'être que le mari de Salomé (moi)", il m'a déclaré (par mail) qu'il voulait vivre sa vie telle qu'il l'entendait "même si c'était une vie de merde", qu'il soit comblé !

Je n'ai pas peur de lui, je le sais lâche, mais sa mythomanie n'est pas à prendre à la légère, il peut parfaitement enterrer un être vivant sous son air d'ange. C'est pourquoi j'ai pris toutes les précautions qui s'imposaient.

Mon "combat" je ne le mène que pour que justice me soit rendue, protéger mon fils et l'aider dans son avenir, et SURTOUT divorcer enfin de ce manipulateur que je n'aurais jamais du épouser, j'en aurais évité des soucis !!!

"L'important dans le divorce c'est ce qui le suit."

Hervé Bazin



samedi 26 juillet 2014

Les phrases de mon ex

Mon ex ne peut pas s'empêcher de dire des conneries pour essayer d'argumenter notre séparation, il est devenu un vrai moulin à paroles qui sonnent toutes plus faux les unes que les autres. Juste après notre séparation j'ai eu la faiblesse de croire qu'il allait réfléchir et que notre divorce allait bien se passer, mais force m'est de constater que je me suis plantée "vegra" !!!



Je suis arrivée au point où ses remarques me font éclater de rire, en fait il se sent tellement "merdeux" qu'il s'invente des histoires et je ne sais plus s'il veut me convaincre ou se convaincre ... Ce qui m'embête le plus c'est d'avoir été mariée à un parfait imbécile, un primaire (pour ne pas dire primate) durant près de trente ans sans m'en apercevoir, ça me blesse dans mon orgueil, je l'avoue platement. J'en ai parlé cette semaine avec mon amie Laure, qui est dans le même cas que moi, et nous sommes arrivées à la conclusion que nous avons trop misé sur l'amour de mecs qui ne demandaient qu'à se faire remettre à leur place. Mais maintenant c'est fait et ça ne sert à rien de pleurer, il faut regarder devant et savoir rire du passé, comme pour l'exorciser, sans oublier de vivre le présent avec bonheur et détermination.

Mon ex est passé maître dans l'art du "copié-collé", ainsi il prend les phrases de quelqu'un d'autre, souvent les miennes, et les met à sa sauce, ce qui donne un "pâte" à mi-chemin entre le clown et le diable !

Il entend tout d'abord me faire comprendre que pendant près de trente on nous avons vécu sur SON fric ! Il oublie juste que :

  • Quand nous nous sommes connus j'avais un métier, un très beau métier, et que je gagnais très bien ma vie, je n'avais nullement besoin de l'argent d'un homme.
  • Quand il est venu vivre avec moi il n'avait rien à se mettre sur le dos et je l'ai rhabillé des pieds à la tête.
  • Il en fut de même pour ses enfants, quand leur mère n'en n'a plus voulu (ils avaient 7 et 4 ans).
  • J'avais également un appartement, totalement meublé, et une voiture qui était à moi !
  • Mes parents vivaient avec moi et ma mère s'occupait de mon foyer et de ma fille.
  • Je l'ai accueilli et payé ses dettes, puis je l'ai rhabillé pour qu'il exerce son nouveau métier. Métier que mon père a entièrement financé de son plein gré, juste parce qu'il croyait en lui.
  • Puis ses enfants sont venus vivre avec nous et aussi bien mes parents que moi avons tout fait pour qu'ils se sentent bien, qu'ils soient heureux et surtout aimés.
  • Mais mes parents se sentaient de trop, car il ne les épargnait pas, et sont partis.
  • C'est alors que j'ai abandonné ma carrière pour qu'il ouvre une boite avec mes diplômes.
  • A la naissance de notre fils j'ai arrêté de travailler, il disait que c'était mieux ainsi ... Arrêté de travailler ? Pas  vraiment, car j'ai toujours trouvé un boulot à faire à la maison. Il le fallait bien, toutes ses boites faisaient faillite, jusqu'à ce qu'il ait eu un coup de chance et ait appris à gérer (du moins c'est ce que je croyais).
  • Tout ceci fait quand même quinze années de hauts et de bas, plus de bas que de hauts d'ailleurs.
  • S'en sont suivis quatre années de "vaches grasses", il en a d'ailleurs profité pour me tromper.
  • Puis huit ans de malheurs successifs ... pendant lesquels j'ai bossé 15 heures par jour !
  • Il m'en a fallu de l'amour pour ne pas le laisser tomber, pour ne pas le mettre dehors ...
  • Pour clôturer le tout je me suis retrouvée près de trois ans en arrêt maladie, à force de tirer sur la corde j'ai failli y laisser ma peau ...
  • Jusqu'à ce que je découvre qu'il couchait avec sa belle-soeur.
  • Et là, grâce à Dieu, je me suis ressaisie !


Pour toutes ces raisons, et plus celles que je n'expose pas, ça me fait doucement rigoler qu'il me jette au visage :

  • Les cadeaux qu'il m'a fait avec "son fric", comme si l'argent n'avait été qu'à lui et que je n'aie pas travaillé pendant toutes ces années.
  • J'aurais été une "marâtre" pour ses enfants, c'est à se demander pourquoi il ne les a pas éloignés de moi, pourquoi il n'est pas parti, pourquoi il a permis que je les adopte ? Mais non, il a attendu que j'aie fini de les élever, de les soutenir, de les accompagner dans leur scolarité et en tout ... L'ainée est partie à 25 ans passés, elle est restée chez sa "marâtre" pendant plus de dix huit ans ; le second est resté seize années, comment ont ils fait pour me supporter et comment il a admis cela ?
  • Ce qui lui aurait fait le plus mal, ce serait que je n'ai pas permis à son petit-fils de m'appeler mamie, en foi de quoi je n'ai plus le droit de le voir ... Ce qui ne l'a pas empêché d'amener l'enfant chez nous et de me le confier pendant si longtemps. Maintenant je n'ai plus le droit de le voir ...

Je m'arrête là, parce que ses arguments n'en sont pas et je vois bien qu'il patauge dans son caca et essaie vainement de se convaincre qu'il a raison !

Les phrases de mon ex sont extraordinaires :

  • Je ferais "de la psychologie de Prisunic", autrement dit de la psychologie de supermarché, ça lui va bien de dire ça, il aimait pourtant bien que je fasse dans la psychologie quand il s'agissait de pardonner tous les coups bas qu'il m'a fait.
  • J'aurais "élevé ses enfants par intérêt", mieux il surenchérit : "Tu ne les a jamais mis dehors parce que tu savais que je partirais avec eux !" (?) vu de quelle manière ils sont arrivés chez moi et tout ce qu'il m'a fait vivre, quel "intérêt" j'aurais eu ?
  • Je l'aurais "foutu dehors", c'est vrai qu'il n'y avait aucune raison hein !!! Mais il n'admet toujours pas être l'amant de sa belle-soeur.
  • La dernière en date : je monterais la tête à notre fils et ce serait pour ça qu'il ne veut pas le voir ! C'est facile, ça ne coûte pas cher et ça doit lui donner bonne conscience mais ... C'est faux ! Ceci d'autant plus que notre fils a vécu en live toutes les saloperies qu'il (nous) a faites et que c'est lui qui a découvert les fameux échanges de sms entre son père et sa tante, c'est compréhensible que notre fils soit quelque peu remonté contre son père, même s'il a conscience que ce sera toujours son père et que loin de moi l'idée de les éloigner, mais mon ex a tout fait pour qu'ils s'éloignent et notre fils estime en avoir assez fait pour qu'ils se rapprochent, impossible donc ni de monter mon fils contre lui (et je ne le ferai jamais) ou de l'obliger à voir son père, ceci d'autant plus que ce dernier veut absolument le mêler à notre divorce et qu'il va jusqu'à mettre notre fils en copie des mails qu'il m'envoie pour que notre fils "se rende compte de ce que je trame dans son dos", pourquoi ? Parce que j'ai osé demander une pension alimentaire pour notre fils qui fait ses études ! Pauvre petit Caliméro !!!





Cet abruti ruine ma vie, me trompe, me maltraite et essaie de retourner la situation à son avantage ... Mieux, il m'a dit qu'il se vengerait ! Mais de quoi donc ???

Les rares fois où je l'ai vu après notre séparation, je l'ai toujours vu avec un regard méchant, entendu des phrases revanchardes ou bien des essais d'intimidation (tout à fait infructueux d'ailleurs). Il vit dans la haine mais je n'ai pas encore compris laquelle, si elle est vis-à-vis de moi, de lui ou des deux, mais il menace trop souvent, pour quelqu'un qui est sûr d'avoir raison, et a une tendance toute particulière à sous estimer mon intelligence. Il dit "je suis con, tu me connais" (oh oui !), mais en disant ça il ne veut pas dire qu'il est bête, il veut dire qu'il est teigneux, ce qui est tout à fait vrai aussi, cependant les teigneux font des erreurs parce qu'ils se laissent régir par la colère et perdent alors toute raison. Je le laisse continuer à clamer :




Et je continue d'agir selon la raison et la loi. Je n'ai aucun poids sur la conscience, donc je vis en paix avec moi même et avec autrui. Rien de ce qu'il dit je me fera flancher parce que j'ai la raison de mon côté, que je suis sûre de moi. C'est pourquoi, en vérité :

Et






"Les hommes ne savent jamais 
comment il faut aimer."

Albert Camus


vendredi 25 juillet 2014

Infidèle un jour, infidèle toujours ?

Je crois que oui ! Celui qui a goûté à l'infidélité y reviendra et celui qui n'y revient pas est  vraiment très rare.



"L’infidélité est une souffrance : une atteinte narcissique profonde qui remet en cause l’estime de soi que se porte le trahi. Ecrivains, poètes et… psychologues ne peuvent pas trancher entre la souffrance de ne plus être aimé tout court et celle de se voir préférer quelqu’un d’autre…"


 Si seulement l'infidèle pouvait s'en rendre compte ...


Sexe et infidélité

 

"L’infidélité n’est-elle qu’une affaire de peau ? Non, évidemment ! C’est bien pourquoi elle existe aussi en amitié. Et en amour, il est d’authentiques infidélités sentimentales sans que jamais les corps ne se touchent. Le trompé ne s’y trompe pas d’ailleurs quand il souffre de voir son partenaire montrer tant d’inclination pour un ou une ex, ou faire des déclarations passionnées sur Internet qui offre un nouveau terrain de jeu amoureux…
L’infidélité n’est pas affaire de sexe non plus quand le couple décide d’emblée d’exclure le sexe du champ de son engagement mutuel par une autorisation réciproque à avoir des aventures chacun de son côté “tant que ce ne sont que des aventures“. L’engagement est alors fondé sur le partage de valeurs, une communauté de destin choisi, le plaisir sexuel n’étant plus mis au cœur du lien.
Un des couples les plus emblématiques dans ce registre étant celui des écrivains philosophes, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Ces pactes ne sont pas rares, il est plus difficile de savoir s’ils sont satisfaisants pour les deux partenaires. Si l’un des deux accepte le pacte plus par amour (en s’abusant soi-même généralement) que par conviction profonde, le risque de souffrance n’est pas loin…"

Eh bien chapeau, Simone de Beauvoir, moi je n'aurais pas pu !




Pourquoi est-on infidèle ?

 

"Par hasard ? Peut-on être infidèle parce que "l’occasion fait le larron ?" Ou ne commet-on une infidélité, même occasionnelle, que parce qu’on y était prêt au fond ? La réponse appartient à chacun dans les méandres de l’inconscient, des aspirations et frustrations diffuses."

Il fut un temps où j'ai cru que, effectivement, que l'occasion avait fait le larron mais j'en suis revenue et je pense que non seulement c'est parce qu'on y est prêt mais c'est surtout parce qu'on le veut vraiment !

"Pour se rassurer ? Sur cet aspect-là, il est plus facile de répondre. L’infidélité sert à se renvoyer une image valorisante de soi-même : parce que l’affection du conjoint ne fait pas de doute et que l’on n’est plus sûr de plaire pour soi ou par habitude ; parce que l’on a besoin de séduire (certains s‘arrêtant au stade de la séduction sans passer à l’acte d’infidélité) ; parce que l’on a été perturbé par un événement de la vie et que l’on cherche un renforcement narcissique : un pic d’adultères masculins est ainsi noté à la naissance du premier enfant.
Une des dimensions essentielles de l’infidélité est le renforcement narcissique. On peut aussi en déduire que les infidèles, contrairement aux apparences, souffrent plus souvent d’un déficit d’estime de soi."

Et depuis quand le "narcissisme" de l'un doit blesser l'autre ?
Ah le "déficit" des infidèles, on pourrait en parler pendant des heures ! Et le déficit de la partie trompée, qui ne l'a pas cherché, à qui on n'a pas demandé d'avis, qui en parle ?

Je constate, bien trop souvent, qu'il faudrait plus s'attacher à la supposée "souffrance" de l'infidèle qu'à la souffrance réelle et dure de la partie trompée !
 

"Par plaisir ? C’est une aussi une dimension que l’on ne peut nier. Le plaisir de faire l’amour, de découvrir d’autres corps."

Ça c'est déjà bien plus réaliste !

"Parce que l’on n’est plus amoureux de son partenaire ? L’infidélité sert alors à déclencher, ou à faire prendre corps à une décision de rupture. Dans d’autres cas, plus perversement, l’infidélité avouée a pour fonction de se prouver l’affection de l’autre, en déclenchant sa souffrance et sa jalousie… quitte à prendre par là même le risque de le perdre."

Sur ce thème l'on peut disserter très longtemps ! Si on n'est plus amoureux de son partenaire il faut le lui dire et certainement pas le tromper puisque le but est la rupture. Mais c'est vrai que l'infidèle préfère se laisser prendre pour que ce soit l'autre qui prenne l'initiative de la décision de rupture, plus simple et surtout plus efficace, c'est de la lâcheté à l'état pur.
Quant à l'aveu, pour ceux qui avouent et sont très rares, c'est rarement pour se prouver l'affection de l'autre car le but est bien plus pervers : se décharger de ses erreurs sur le dos de celle qu'il a trompée !
 


L’infidélité, et après ?

 

"Bien des passages à l’acte masquent des velléités de rupture, dont l’intéressé ne prend souvent conscience qu’après coup. L’infidélité sert alors de révélateur (et les trompés s’en doutent aussi, c’est bien pour cela qu’ils ressentent souffrance et peur), puis dans un second temps de déclencheur. Car il y a le deuxième temps de l’infidélité, celui de sa révélation, délibérée ou inconsciente (acte manqué...).
Dans certains couples, l’infidélité fonctionne comme un rappel vaccinal. Une irrésistible envie d’aller voir ailleurs pour mieux se prouver qu’on est bien ensemble. Avec le recul, ces couples s’aperçoivent que les accrocs dans le contrat ont eu pour résultat de recimenter leur couple lors de moments de flottements.
La fidélité ou l’infidélité d’un individu, le fait d’associer fidélité et amour… sont intimement liés à notre histoire familiale : il n’est pas rare que les partenaires rejouent une histoire, celle de leurs parents qui les a marqués dans leur enfance. Avant de prendre une décision définitive, il faut donc se demander si les comportements infidèles n’ont parfois pas plus à voir avec le passé de l’individu que le présent du couple concerné."

Après ? Après il reste une grande souffrance, la confiance est morte, il faut beaucoup de temps (des années) pour que tout revienne à la normale mais pour cela encore faut-il que l'infidèle le veuille ! C'est bien joli de "recimenter" mais il faut le faire à deux et l'infidèle, lui, veut surtout oublier qu'il a été la cause de cette souffrance, il veut oublier, et il y arrive très bien, ce qu'il a fait. Il va même jusqu'à conseiller à l'autre d'en faire de même, comme si c'était simple.

Qu'on arrête de nous bassiner avec "le passé de l'individu", on s'en fout du "passé de l'individu" (cf. mon article "Pourquoi l'infidèle passe à l'acte"), je me suis suffisamment penchée sur la question pour comprendre que mon futur ex n'est qu'un trou du cul qui pervers et manipulateur, il s'est servi de son passé pour jouer avec mon psychique mais j'ai réussi à m'en sortir, non sans mal, et à rompre d'une bonne fois pour toutes !

Une thérapie de couple ? Pourquoi pas !? Mais mon futur ex n'en voulait pas et non content de nous avoir menés à la ruine affective (je vais ignorer délibérément la ruine financière), il a aussi entrainé ses enfants dans sa fange. Quand l'effet boomerang se fera il comprendra ... peut-être !

 Alors "Infidèle un jour, infidèle toujours", oui !

Suivre le lien



"Les hommes sentent mieux le besoin de 
guérir leurs maladies que leurs erreurs."

 Louis-Philippe de Ségur

mercredi 23 juillet 2014

Les hommes sont faibles ...

Souvent les femmes disent que les hommes sont faibles, que la chair est faible (surtout celle de l'homme), que les hommes se laissent avoir ... taratata !!!
Les hommes ne sont faibles que s'ils le veulent.

Comment dire d'un homme qu'il est "faible" quand pour se taper une pintade il maltraite son épouse, oui, parce que la maltraitance n'est pas faite que de coups, elle est aussi faite d'accusations infondées, de malversations expresses, de cruauté mentale, de mauvaise foi, de manipulation ... la violence conjugale est aussi tout ça et j'en sais quelque chose. Dès lors qu'ils ont recours à un de ces faits, personne ne peut dire qu'ils sont faibles.

Mais supposons que le fait de tromper sa femme c'est de la "faiblesse", j'y vais donc gaiement et j'imagine la scène :

Une autre femme l'aguiche et essaie de le séduire, chemin faisant elle y parvient :
  1. Elle se jette sur lui et l'embrasse, il coopère.
  2. Elle va plus loin et le déshabille, il coopère.
  3. Elle se déshabille et lui saute dessus, évidemment il coopère, sinon les rapports sexuels sont impossibles !

Ok, il a été faible, il a marché, il a eu une pulsion, sa testostérone a réagi et il n'est pas fait de bois. Pourquoi il revient à la charge ? Mais parce qu'il a aimé ça !

Il apparaitrait que si un homme dit "non" à celle qui l'aguiche, elle pourrait le traiter de "pédé" (ne rigolez pas, je l'ai entendu très souvent), par conséquent plutôt que de se faire traiter de "pédé" l'homme cède et trompe sa femme, la belle affaire !!!
Dans la majorité des cas les épouses trompées en veulent surtout à la maitresse, parce que "cette salope lui a tourné autour", il faut arrêter de se braquer uniquement et exclusivement contre la maitresse, car si elle n'est pas blanche le trompeur est carrément noir !!!


Maintenant imaginez que c'est vous qui séduisez un autre homme que le vôtre, est ce que vous croyez que le cocu pensera que vous avez été faible ? Nan !!! Il vous traitera de "salope" mais au moins il ne sera pas traité de "pédé", juste de cocu ! Ben, "cocu" ils n'aiment pas non plus, pourtant ils le méritent !





Pour terminer en beauté ce petit article, je laisse ici une citation d'Albert Camus, criante de vérité :


"Les hommes sont faibles, ou lâches ; 
ils aiment le plaisir et le bonheur immédiat."


Et toc !

mardi 22 juillet 2014

Injustice ou ingratitude

Qu'est ce qui est pire, l'injustice ou l'ingratitude ? Pour moi elles vont de paire ! Mais qui les aura pratiquées subira la loi du retour, parce que la vie envoie toujours la facture.

J'ai déjà écrit, à maintes reprises, que malgré toutes les erreurs de mon futur ex mari, malgré tout le mal qu'il m'a fait, j'aurais préféré, de loin, divorcer par consentement mutuel, mais il a voulu que ça se passe mal parce qu'il nage au milieu de la rivière de l'injustice et de l'ingratitude. Pire, il me garde une rancune sans nom et sans limites, alors qu'il a agi comme un gougnafier.

C'est donc très injuste d'essayer de retourner la situation en sa faveur et de me faire des reproches qui n'ont pas lieu d'être, et il le sait fort bien, pour les choses les plus insignifiantes ... Comme il n'a pas d'arguments il me jette au visage les bijoux  et autres cadeaux qu'il m'a offerts pendant notre mariage, il prétend qu'il a fait ça "avec son fric", il n'a pas bien compris le sens du mot "mariage". Il fait feu de tout bois pour me dénigrer ou me faire culpabiliser, comme ça ne marche pas il s'emporte, il fait son show, mais ça ne me fait ni chaud ni froid.

Je savais déjà qu'il était de mauvaise foi, mais j'ignorais qu'il était totalement pourri, c'est ce qu'il est : pourri jusqu'à la moelle !

Cette injustice dont je fais l'objet et d'autant plus démentielle qu'il est ingrat et omet totalement tout ce que j'ai fait pour lui, sans me poser de questions d'ailleurs, je l'ai fait parce que je l'aimais, parce que c'était mon mari, parce que c'était normal. Il pousse sa cruauté tellement loin, que je me demande comment j'ai pu être aussi aveugle pendant si longtemps ???

Mais j'ai bien compris  que, souvent, les infidèles agissent de la sorte, c'est leur manière de se dédouaner du mal qu'ils ont fait. Ils espèrent ainsi que l'autre baisse sa garde et se taise mais, en ce qui me concerne, même pas pour mourir !!!

Je suis certaine qu'un jour il regrettera très fort (si ce n'est pas déjà fait), tout ce qu'il a fait, parce qu'il arrivera un moment dans sa vie où son passé le rattrapera mais ce sera trop tard pour lui et il finira seul !



"L'homme est né pour vivre 
dans les convulsions de l'inquiétude 
ou dans la léthargie de l'ennui."

Voltaire

vendredi 18 juillet 2014

C'est quoi un homme, un vrai ?



"Résumé : La virilité se définit comme étant l’ensemble des qualités attribuées à l'homme adulte : fermeté, courage, force, vigueur, etc. . Un mâle, dans le bon sens du terme, est un homme qui se différencie des femmes, qui les attire par complémentarité (ils sont faits pour cela), sans pour autant être un goujat, un despote, un égocentrique imbu de lui-même. Un vrai homme cherche l’équilibre entre force et douceur, puissance et générosité, confiance et humilité, protection et sensibilité..."
 

Il est beau le résumé, j'aime beaucoup, mais est il vrai ?

J'ai vécu avec un homme semblable à celui du résumé mais il avait la particularité de se transformer en goujat, despote, égocentrique imbu de lui-même et donc manipulateur ... dès lors qu'il était contrarié et, plus grave, son état s'aggravait quand il y avait une pintade dans les environs.
Comme pour se dédouaner du mal qu'il faisait, il se défendait par l'attaque, sauf que je ne l'avais pas attaqué, alors je ne comprenais pas. Puis il se calmait, j'y croyais parce que je l'aimais et notre vie reprenait son cours ... jusqu'à la prochaine crise, bien entendu !



"I. Pour être un homme : très important

On ne naît pas viril. On naît masculin, mais on devient un homme par l’éducation, l’exercice physique, la maturité, le travail sur soi. Le développement est tout autant physique, que psychique et spirituel (dans le sens : avoir des valeurs morales, des qualités intellectuelles, un recul sur la vie). Pour certains, le passage à l’état d’homme adulte se fait tout seul, sans qu’ils cherchent leur masculinité. Pour d’autres, ce sera plus dur, à cause de blessures causées pendant l’enfance. Traumatismes, blocages et dysfonctionnements intérieurs, peurs, refus inconscient de grandir : il existe malheureusement beaucoup d’obstacles au développement normal de la virilité. Notre époque moderne les cumule assez bien. Mais notre siècle nous offre aussi au travers de l’aide psychologique les ressources pour redresser ce qui est tordu et guérir les blessures."


 
 "... On devient un homme par l'éducation ..." etc ... L' éducation de mon ex a été faite par un despote, à la limite du facho, un "mâle" qui, lors de sa nuit de noces, a dit à sa toute jeune femme "mets mon pantalon", elle lui a répondu qu'elle n'entrerait jamais dans son pantalon et il lui a asséné : "c'est pour que tu comprennes qu'il n'y a que moi qui porte le pantalon chez nous" et toc ! Il s'est appliqué à le faire pendant 23 ans, jusqu'à ce qu'elle meure. Il a vécu en despote mais rien ne manquait à sa famille, donc personne n'avait le droit de se plaindre mais il y avait des conditions, à commencer par les enfants, pour son fils ainé (mon ex) ça relevait même d'une certaine forme de démence, ainsi :

  • Quand il a eu l'âge d'avoir un vélo, son gentil papa le lui a acheté, mais il a enlevé les pneus pour que le fiston ne l'abime pas, donc le fiston roulait sur les jantes !
  • Le gentil papa enfermait la fiche électrique du téléviseur dans une boite en verre transparent, pour que son fils fasse d'abord les tâches ménagères qui lui étaient attribuées et ensuite ses devoirs. La télé se regardait en famille et avec l'autorisation du mâle. Jusqu'au jour où le fiston a cassé la boite en verre, branché la télévision et s'est régalé à regarder tous les programmes qu'il a voulu. Au retour de son père il s'est pris une trempe !
  • Puis il a eu l'âge d'avoir un vélomoteur, son papa le lui a acheté mais ne l'a pas assuré, ainsi il pouvait le regarder, le nettoyer, faire un tour dans la cour et le ranger ... Jusqu'au jour où il est parti en balade avec et s'est fait arrêter par la police pour défaut de casque (il n'avait pas prévu cet objet indispensable dans la panoplie, le papa) et bien sûr il s'est aussi pris une amende pour défaut d'assurance. Re-trempe !
  • Un petit frère est né et il était évident, même pour la maman, que le papa facho avait une nette préférence pour le cadet, il lui ressemblait physiquement et il avait tous les droits y compris celui d'être très mal élevé. L'ainé en était jaloux et on peut comprendre.
  • Encore quelques années et je fiston devenu un jeune homme s'est marié à 19 ans pour échapper à la tutelle de son père, il est alors devenu une balle entre sa jeune femme et ses parents. Qu'a-t-il fait ? Il a pris la fuite et a mis deux mille kilomètres entre ses parents et lui.
  • Mais sa maman est morte d'un cancer et son papa n'a eu cesse de lui répéter qu'elle était morte à cause de lui et ça a duré facilement vingt ans !
  • Jusqu'à ce que le jeune homme devienne enfin un homme, du moins tout portait à le croire, et prouve à son père qu'il pouvait réussir. Quand il a eu de l'argent son père a accepté de l'aimer et mon ex a cru qu'il avait dépassé son cadet !

Évidemment beaucoup des agissement de mon ex découlent de tout ce qui précède mais malgré tout ce qui est à notre disposition pour redresser ce qui est tordu au travers de la psychologie, il n'a jamais rien fait pour cela et devient en vieillissant pire que son père, je ne croyais pas que c'était possible.


"Aucun homme n’est un vrai homme. Aucun mâle ne peut montrer l’ensemble des qualités que nous allons voir ci-dessous. Cet ensemble est un idéal, un objectif, un but pour ne pas stagner et se contenter du peu. Chaque homme manifeste quelques qualités comme autant de points forts, mais manque aussi d’autres caractéristiques, comme autant de points faibles à faire grandir. Soyons donc indulgents, compréhensifs et plein de grâce les un(e)s envers les autres. Pour un homme aussi, c’est uniquement l’amour qui permet qu’il se développe pour le bien de tous."

"... C'est uniquement l'amour qui permet qu'il se développe pour le bien de tous."
Ce n'est pas faute d'avoir essayé, ce n'est pas faute d'avoir été psychologue, démagogue, compréhensive, indulgente ... ce n'est pas faute de l'avoir aimé et excusé ! Mais il s'était si bien habitué à tout me laisser régler qu'en plus il pensait que je devais me taire, eh bien non, et c'est là que les problèmes se posaient.

Il voulait donner à ses enfants (j'ai bien dit aux siens, pas aux nôtres) tout ce qu'il n'avait pas eu et il le faisait en excès, il trouvait cela normal, c'était moi qui étais méchante ... à un moment je n'ai plus du tout eu envie d'être "indulgente, compréhensive et pleine de grâce", eh ho !!! Bien sûr il n'a pas compris et ma vie est devenue un enfer !



"II. Caractéristiques d’un homme
Un homme, un vrai, ne présente pas seulement des atouts virils. Il pourrait vite devenir un macho ou un misogyne, s’il ignorait la part en lui d’amour et de douceur, nécessaires pour fonder un foyer et chérir les siens. Ces qualités sont dites «féminines» parce qu’elles sont prépondérantes chez les femmes. Mais elle sont surtout humaines, tout simplement. Les développer ne fera pas de vous, messieurs, un efféminé (c’est l’absence de qualités viriles qui rend efféminé). Elles éviteront que vous ne soyez qu’une brute épaisse au coeur d’acier... Enfin, une qualité rare et dont on parle malheureusement très peu, fait d’un homme un être admirable : c’est l’humilité."


Purée, ça c'est vrai de vrai ! Je n'ai rien à ajouter, rien !




"En conclusion, un homme équilibré est :
- protecteur et combatif, mais pas agressif ni violent
- confiant et sûr, mais pas prétentieux ni arrogant
- résistant au mal, mais pas insensible à la douleur des autres
- sensible et compréhensif, mais pas fragile ni dépassé
- responsable, mais pas de mauvaise foi
- décideur et ferme dans ses convictions, mais compréhensif et à l’écoute
- volontaire, mais généreux
- visionnaire, mais dévoué aux autres"


Autant dire que "l'homme équilibré" n'existe pas ! Si ? 

Vous avez des preuves ? 

Suivre le lien




"Peu de bipèdes depuis Adam 
ont mérité le nom d'homme."
Marguerite Yourcenar


mercredi 16 juillet 2014

La "communication" avec mon ex

La communication avec mon ex est une citation de Feydeau : 

"Si cela entre par une oreille et que cela ressort aussitôt par l'autre, c'est parce que, entre les deux, il n'y a rien pour le retenir." 

J'aurais pourtant voulu que cela se passe autrement ... C'est vrai, une fois l'amour parti les êtres qui ont été un couple pendant des années pourraient au moins faire un effort pour ne pas se faire la guerre, mais il me l'a déclarée et toutes mes tentatives d'armistice se sont avouées stériles, aussi stériles que son esprit !
Non content de ne pas assumer ses (mé)faits et gestes, il s'est posé en accusateur alors qu'il n'a jamais eu le courage de me dire "je ne t'aime plus" et/ou "je te quitte", ainsi il n'a été "grand" que par sa lâcheté. Fort heureusement nous n'avons pas d'enfants mineurs, parce que cela aurait été catastrophique.

Comme les discussions de vive voix étaient houleuses, il arriverait à énerver un bout de bois rien qu'avec sa mauvaise foi, j'ai pensé que par mail ce serait plus calme ... eh ben non, même par courrier électronique il est totalement abject et c'est encore plus grave parce que peux le relire !!!

Ainsi il me lançait, par écrit, des accusations mensongères, évidemment je le lui disais et il me répondait "Et pourquoi tu t'énerves ? Reste zen ... faut pas s'énerver".
Puis, et alors que nous étions déjà séparés et qu'il vivait avec sa maitresse, il prétendait ne pas pouvoir se payer un avocat pour notre divorce "avant au moins trois mois" et il ajoutait qu'il "n'accepterait que le divorce par consentement mutuel", consentement mutuel pour lequel il entendait aussi me dicter les conditions, il est même allé jusqu'à me dire :

"Après tout ce n'est pas la mort de rester mariée avec moi" !!!

Autrement dit il se moquait de moi à outrance, ce n'était pas suffisant de m'avoir trompée, délaissée, maltraitée ... Elle est pas belle la vie ?



Et alors il ne m'a pas laissé d'autre choix que de demander le divorce pour faute et je me serais volontiers passée de cette épreuve supplémentaire !

D'abord parce que, et quoi qu'il en dise, c'est moi qui ai pris les devants et c'est moi qui, même trahie et humiliée, ai proposé le consentement mutuel. Ensuite parce qu'il n'est pas de taille à lutter avec moi au niveau litigieux parce que je peux tout prouver, et je le lui ai dit, sans compter que je m'y connais suffisamment pour mettre toutes les chances de mon côté et c'est un fait qu'il n'ignore pas.

Convoqué à l'audience de tentative de conciliation, la convocation est revenue au tribunal avec la mention "courrier non réclamé par le destinataire", comme les courriers sont envoyés en recommandé et en envoi simple, il a ouvert le courrier simple et a vu de quoi il s'agissait, par conséquent il n'est pas allé chercher le courrier recommandé.
Cet faits m'ont obligée à demander au tribunal de le convoquer par citation à comparaître mais ça a retardé l'audience de deux mois.

Sept mois, pile poil, après notre séparation nous nous sommes enfin rencontrés devant le Juge aux Affaires Familiales, j'étais prête à tout transformer en procédure par consentement mutuel mais il n'était d'accord sur rien et le juge a statué sur les mesures provisoires. L'audience a été houleuse, il a démontré autant de dédain que d'imbécilité et le délibéré a été sans pitié, ceci d'autant plus qu'il ne s'est présenté puisque cité à le faire et sans avocat, alors que j'étais accompagnée de mon conseil.




A la réception de l'ordonnance de non conciliation, j'en ai immédiatement informé monsieur qui m'a indiqué qu'il ferait appel dès qu'il l'aurait reçue car, évidemment, il n'était pas d'accord avec les mesures provisoires, il se sentait "volé", il m'a accusée "de le prendre pour la poule aux oeufs d'or" et bla-bla-bla ... 
Puis il a été signifié mais à ce jour, cinq mois après, il prétend n'avoir rien reçu, ben voyons !!!
Inutile de dire qu'il n'a versé aucune pension alimentaire et qu'il n'a pas l'intention de le faire, ce qui prouve (s'il en était besoin) qu'en plus d'un sale con c'est un égoïste puisqu'il ne se préoccupe même pas des besoins de notre fils qui fait encore des études.

Par contre, et c'est assez drôle, maintenant c'est lui qui est pressé pour que le divorce soit prononcé, comme quoi ... Mais sûrement pas autant que moi !

Évidemment il essaie encore de me donner des ordres : "dis au juge que ..." ou bien "dis à ton avocate de faire ..." ou encore "demande à ton avocate qu'elle dise au juge que ..." ... ben voyons !!!

Notre dernière discussion a eu lieu téléphoniquement pour régler un problème bien précis, j'ai compris qu'il faisait son show devant sa pintade à l'instant même où il a commencé à parler, pour en avoir le coeur net je lui ai dit une ou deux choses bien compromettantes pour lui, il n'a pas relevé, j'avais raison !  Il m'a répondu par des phrases que je n'ai cessé de lui dire pendant les dix dernières années, il n'a vraiment toujours aucune personnalité, puis il m'a demandé : 


"Si je suis si con, pourquoi tu m'as supporté pendant autant d'années ?"
- "Parce que je t'aimais, malheureusement !"
"Aime-moi moins fort, je t'en prie, toi et moi c'est fini !"
Alors je lui ai soufflé qu'il pouvait toujours faire le paon devant elle mais que moi il ne m'impressionnait plus du tout et j'ai ajouté :
- "Je n'ai pas dit que je t'aime, essaie de comprendre JE T'AI AIME mais C'EST FINI !"
Il n'a pas relevé et pour cause ...

Il n'a pas relevé mais il m'a menacée, certainement pour jouer les gros bras devant elle, il y a des femmes qui aiment avoir à leurs côtés des hommes forts ! Pour se justifier devant elle il m'a parlé de "ses" enfants et de "son" petit-fils, j'aurais voulu le séparer d'eux ... il prend les excuses qu'il trouve, c'est plus simple d'accuser que d'assumer et puis ça fait mieux dans le reflet du miroir ... si jamais la pintade regarde derrière le miroir il est cuit ! Je sais qu'il a pris celle-la justement parce que le jour de la distribution de l'intelligence elle était en vacances, mais comme tout se sait, elle finira par le savoir aussi ... En attendant il joue : "il était gentil avec moi mais c'est fini" ; "il m'a tout donné et je ne suis pas reconnaissante" ; d'ailleurs "je ne suis même pas conciliant"e ... CQFD.

En fait mon ex aurait aimé que j'en sois toujours raide dingue et que je le poursuive de mon amour ... Mais non, je ne l'aime vraiment plus du tout, fort heureusement, je n'ai jamais couru après un homme et je ne vais pas commencer maintenant, surtout pour un connard pareil ! Je lui souhaite d'être heureux, avec elle ou une autre, mais je lui ai vivement conseillé d'arrêter d'essayer de m'empoisonner la vie, sans quoi je peux vraiment devenir méchante. Il dit que j'ai changé, que je ne suis plus la même femme, c'est vrai, j'ai ouvert les yeux et je suis enfin moi et pas la petite chose qui quémandait de l'amour à un traitre, un traitre qui m'a manipulée pendant près de 30 ans, mais l'amour n'excuse pas tout, même si  :


"Je l'aimais. Je ne savais pas pourquoi, pourquoi lui, pourquoi si vite,
si violemment, mais je l'aimais."
Françoise Sagan


Mais c'est fini et ça il ne le comprend pas ou il ne veut pas le comprendre ou ça ne l'arrange pas !

Mais pour moi le mot le plus attendu pour ne plus avoir du tout à faire à lui c'est le mot :