mercredi 26 mars 2014

Mémoires des jours heureux, oui ou non ?

Les mémoires des jours heureux devraient certainement revenir un jour ... Mais quand ???

J'ai été exposée à tant de souffrances, de manipulations, de mensonges, de hargne, de rage, de colère ... pendant si longtemps ... que les moments heureux se sont effacés de ma mémoire ! Il m'est souvent arrivé de penser à la naissance de notre fils, ce fut plus qu'un moment heureux, ce fut une joie immense, un enfant que nous avons voulu à deux, une grossesse que nous avons vécue à deux et l'accouchement pendant lequel il ne m'a pas lâchée une seconde ... notre fils sur ma poitrine, l'accomplissement d'un rêve, le bonheur total, la chaleur de notre enfant, notre "mini-nous" arrivé prématurément mais avec une taille et un poids de bébé né à terme, un bébé magnifique, notre bébé d'amour ♥


Mais je me souviens aussi que j'ai à peine eu le temps de me remettre de l'accouchement, deux jours après le papa m'apportait des tas de dossiers pour que je les règle à la clinique, ma chambre ressemblait à un bureau et je me suis fait disputer par une infirmière "à l'ancienne". J'ai eu beau lui dire que notre entreprise avait des problèmes (oui déjà) et que si je ne les réglais pas il n'était pas en mesure de le faire, qu'en plus il devait s'occuper de nos trois enfants (qui avaient entre 6 et 10 ans), l'infirmière n'a rien voulu savoir et m'a dit, à juste titre, que si je restais 9 jours après l'accouchement c'était pour me reposer et pour ne m'occuper que de mon bébé et de moi, que j'étais priée de dire au papa d'enlever "tout ce bazar" sinon ce serait elle qui s'en chargerait !
Le papa a tout repris mais il n'était pas content.
Puis je me rappelle du jour de ma sortie de clinique, il est arrivé dans la chambre en me demandant si j'étais allée payer ce que la sécu ne prenait pas en charge ? Ben non, "je pensais que tu le ferais", lui dis-je, et il est parti le faire mais de mauvais gré.

Un autre jour heureux : notre mariage ! Eh bien non, sa maitresse était des nôtres et se tenait à ses côtés !

Le jour où il m'a offert un cabriolet dont les clefs se trouvaient dans un oeuf Kinder ... eh ben non, parce que cet épisode a été rapporté à sa première maitresse (connue) qui s'est chargée de me rapporter que j'avais totalement dédaigné son cadeau, ce qui était absolument faux, d'ailleurs !

Notre voyage de noces, six ans après notre mariage, ben non plus ! Il m'avait fallu visiter l'île sur laquelle nous nous trouvions pendant toute la durée du séjour, ce qui a rendu impossible de profiter de la mer et de la piscine qui était sous la terrasse de notre suite, il avait vu grand  mais comme il se trouvait gros, il refusait de se mettre en maillot de bain, s'il n'y allait pas et bien moi non plus !Alors il fallait marcher toute la journée.

L'anniversaire pour lequel il m'a offert un manteau de vison ... encore non ! Il m'a reproché de me l'avoir offert pour justifier sa deuxième pintade (connue) !

Alors un jour, peut-être, je pourrai penser aux moments heureux, mais il mettait tellement de rage et de hargne dans la manière de me traiter (et ça n'a pas changé) qu'il me faut me protéger pour avancer.
Je me reporte à mon article précédent : "Genèse de l'infidélité" et, force m'est de constater, que tout lui a été bon pour justifier son infidélité.

C'est pourquoi je ne veux me souvenir que de toutes les saloperies qu'il m'a faites et il y en a des saloperies !!!

Bah bah bah !!!

D'ailleurs je conseille à toutes les femmes trahies dont le divorce est litigieux parce que le monsieur qui fut leur mari veut en plus avoir raison, de s'appliquer à ne se souvenir que des saloperies qu'il leur a fait subir, ça donne nous de la force et ça nous conforte dans notre thèse ! 

J'ai l'impression d'avoir été un pion qu'il a bougé à sa guise, une marionnette qu'il a manipulé en expert. Il s'est servi de moi pour arriver en haut de l'échelle sociale, pour élever ses enfants, en faisant fi de la mienne et du nôtre ... D'ailleurs le nôtre l'a-t-il jamais souhaité ? Eh oui, j'en suis là, quand je vois la manière dont il le traite je ne peux qu'arriver à cette conclusion.
Je ne suis ni amère ni aigrie, parce que je suis née avec un caractère qui m'a toujours fait positiver et je ne vais pas changer maintenant, mais je ne peux que constater tout ce qu'il m'a fait subir des années durant ... C'en est même étonnant, je n'ai pas les deux pieds dans le même sabot, je suis volontaire, courageuse (ô combien, sinon il  a des choses qui m'auraient fait le quitter sur le champ), je suis doté d'une sacrée dose de volonté, comment ai-pu me laisser manipuler de la sorte ? Je l'ignore ! Mais maintenant que j'ai compris et que j'ai réussi à sortir de ce mariage, je me suis promise à moi même qu'il n'y aurait pas de récidive. Il se plait à dire que je voudrais "le détruire", c'est faux ! Je veux juste que justice soit faite, ça m'est indispensable. 

Je disais plus haut qu'il s'est servi de moi pour arriver en haut de l'échelle sociale et c'est vrai ! Je l'avais pourtant prévenu que ceux qu'on rencontre à la montée on les rencontre aussi à la descente, mais cette dernière est plus vertigineuse et bien plus rapide. Il n'a pas voulu me croire, a dépensé sans compter pour des bêtises, quand le couperet est tombé nous nous sommes retrouvés sans rien, malgré tout cela et sa première infidélité (connue), je ne l'ai pas abandonné, jamais laissé tomber mais il a continué de n'en faire qu'à sa tête, il défaisait tout ce que je faisais et il se plantait. Il a passé sa vie à avoir ses fesses entre deux chaises ... indécisions et superstitions à la clef ... chaque fois qu'il a choisi la chaise, il a pris la mauvaise, si je lui disais de prendre celle de gauche il prenait celle de droite ! Il n'a jamais été fichu de prendre une bonne décision ou même, seulement, une décision ! Sauf pour les maitresses, là il a su décider tout seul !

A la découverte de sa pintade actuelle il s'est contenté de me répondre "et alors ?" d'un air goguenard en prime, même pas le courage d'assumer, rien !!! Et alors j'ai pris la décision du divorce, je l'aurais voulu par consentement mutuel, et c'était plutôt gentil de ma part, mais il  a mis tant d'entraves que j'ai été obligée de le demander pour faute. Une fois convoqué pour l'audience de tentative de conciliation, devant le Juge aux Affaires Familiales, il a fait comme s'il n'avait rien reçu ... M'obligeant ainsi à le faire citer avec ordre du tribunal et par voie d'huissier, il m'a téléphoné pour savoir dans quel état d'esprit on y allait ? Tout pouvait encore se faire à l'amiable, mais il a posé des conditions de dictateur et moi j'avais déjà donné ...  non content des conditions qu'il voulait m'imposer il m'a menacée, m'a dit qu'il se débrouillerait pour "se rendre insolvable pour ne pas me verser un rond" et je sais parfaitement qu'il en est capable.  Il a ajouté "alors on ne divorce pas, on sera divorcé dans deux ans" ! C'est dire à quel point il est (ou a toujours été !?) méchant, mauvais, ignoble, indécent ! Il devait vouloir parler du divorce pour rupture du lien conjugal, procédure pour laquelle il faut attendre deux ans mais il faut quand même demander le divorce.

Comment rester encore mariée avec un pareil énergumène !?  Même pas pour mourir.

Comment faire un divorce par consentement mutuel avec quelqu'un qui n'est d'accord sur rien et qui prétend n'avoir que des droits ? C'est impossible !

J'ai espéré que le jour de l'audience il reviendrait à de meilleurs sentiments mais non, à la question "monsieur, confirmez-vous que vous avez une relation extraconjugale ?" il a répondu "je couche avec qui je veux" ! Eh non  "pas pendant le mariage" lui a rétorqué le JAF ! Devant son attitude, aussi ignoble qu'idiote, le JAF l'a menacé de l'inculper pour outrage à magistrat, c'est dire jusqu'où il peut aller ... Etait il obligé de mener les choses à ce point ? Quel intérêt pour lui à nier l'évidence ? Pourquoi faire obstruction à un divorce amiable voire à un divorce tout court ? Depuis le temps il devrait me connaitre, s'il a gagné tous les procès qu'il a eu au cours de sa vie (et il en a eu !!!) c'est grâce à moi, si je me suis autant appliquée à le défendre, je m'appliquerai encore plus à me défendre moi pour que justice me soit rendue !



Pour ce qui me concerne, je suis persuadée l'homme que j'ai autrefois connu et aimé n'a jamais existé, personne ne peut changer à ce point là. J'émets des doutes sur tout ce qui s'est passé entre nous, je ne sais pas s'il a été sincère un jour. 

C'est pourquoi les "mémoires des jours heureux" pour moi c'est non !







"Dignité - démarche - liberté - peur - 
souffrance - vision - intelligence - vie - détermination - sont féminins."


Slogan de l’exposition québécoise Femmes, corps et âmes - Mars 1997


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