lundi 31 mars 2014

Ce que croient les maitresses ...

Ce que croient les maitresses ... amoureuses !


Je plains sincèrement les maitresses  amoureuses, c'est vrai, elles ne savent pas ce qui les attend et c'est inutile de le leur dire, leur déni est aussi immense que celui de certaines épouses. Des exemples ? Pas de problème !

L'histoire de Carole 


Carole était une jeune fille de 21 ans quand elle a connu Philippe, il avait huit ans de plus qu'elle mais, peu importe, c'était lui ! Ils filaient le parfait amour depuis six mois quant Philippe lui annonça, les yeux pleins de larmes, qu'il avait été "fiancé de force à une jeune fille" et ceci pour sauver ses parents de la ruine, on était alors à l'aube des années 80 et plus personne ne ce fiançait pour cette raison mais Carole y a cru. Puis il lui a dit qu'il ne pouvait pas épouser l'autre jeune fille et que, quitte à être renié par les siens, il allait rompre, et Carole y a cru ! Mais deux mois plus tard Philippe lui annonça que "sa fiancée était enceinte", il était donc "OBLIGÉ de l'épouser" ! Dès la naissance de l'enfant "il demanderait le divorce" et ils pourraient enfin être heureux ... Et Carole a tout gobé !!! Ceci bien que le beau Philippe n'aime pas sa fiancée, qu'il ait été forcé et qu'il ait annoncé la rupture à Carole ... Cette dernière a bu ses paroles et l'a gaiement raconté à ses parents ! Evidemment parents de Carole se sont insurgés mais rien n'y a fait. Evidemment Philippe s'est marié, l'enfant et né et il ne divorçait toujours pas mais rien n'y faisait, Carole ne voulait rien entendre, elle ne croyait que Philippe et mettait sa vie entre parenthèses parce que sa vie se limitait  à Philippe !

Évidemment la femme de Philippe l'a découvert et ce ne fut pas simple mais même ça n'a eu aucune emprise sur Carole. Ses parents étaient désespérés et malheureux pour leur fille mais les années passaient et ... rien n'y faisait !

Au bout de huit ans la situation était toujours la même ... c'est alors que Carole a fait la connaissance d'un autre homme, Grégoire, sans savoir pourquoi ni comment, la lumière a jailli dans l'esprit de Carole et huit jours après elle a mis fin à sa relation avec Philippe ; il va sans dire que ce fut la stupéfaction générale, que Philippe ne l'entendait pas de cette manière, mais alors pas du tout, tout d'un coup il s'est mis à la poursuivre et surtout à la harceler, une jour il a même essayé de l'étrangler mais c'était en pleine rue et les passants ont aidé Carole et mis Philippe hors d'état de nuire. Il a fallu en arriver là pour que Philippe comprenne que sa proie lui avait définitivement échappé.

Puis Carole a épousé Grégoire et ils ont eu un enfant ... Philippe était devenu un lointain et triste souvenir. Deux ans plus tard elle apprenait que Grégoire avait une maîtresse, elle ne l'a pas supporté et l'a mis dehors. Ce fut au tour de Grégoire de la poursuivre et de la harceler, au point que Carole a du retourner vivre chez ses parents pour s'en protéger, elle avait alors 32 ans...

Aujourd'hui Carole a 61 ans et son fils en a 30, elle n'a pas eu d'autre enfant, elle ne s'est plus mariée, toutes ses relations se sont soldées par des échecs et elle a souvent été maitresse d' hommes mariés. Pourtant Carole était une jeune fille de bonnes familles, une parfaite femme d'intérieur, une fille joyeuse, sympathique, intelligente, généreuse, elle avait un métier dans lequel elle a fait une très belle carrière. Pourquoi elle n'a jamais appris la leçon ? Elle ne sait pas et je me garderai bien d'émettre une quelconque réponse, je sais seulement que quand elle rencontrait un homme,  elle donnait tout, elle s'investissait totalement, elle croyait tout sur parole, tout le monde avait tort, seul l'homme de sa vie était sincère. Carole a l'allure d'une vieille femme, alors qu'elle ne l'est pas, elle a perdu toute joie de vivre, son seul bonheur c'est son fils et elle n'attend rien d'autre de la vie !

Comment une femme douée, belle, intelligente, ne dépendant financièrement de personne, peut vivre par intérim ?  Je ne me l'expliquerai jamais ! Je sais seulement qu'elle disait souvent "je sais qu'il est un peu brusque mais c'est de ma faute, il est comme ci ... mais c'est de ma faute, il est comme ça ... mais c'est de ma faute et je le changerai !" Eh oui !

Cette histoire est rigoureusement vraie, il s'agit de quelqu'un qui m'est proche, je n'ai changé que les prénoms et j'ai demandé l'autorisation de publier l'histoire du 20ème siècle qui n'est pas si vieux.


L'histoire de Marie


J'ai rencontré Marie sur un forum, elle était la maitresse d'un homme marié et venait chercher de l'aide pour son couple à la dérive ... La première fois que je l'ai lue, j'ai cru comprendre qu'elle avait un amant parce qu'elle disait avoir un problème dans son couple, mais très vite j'ai compris que quand elle écrivait "mon couple" elle voulait parler d'elle et de son amant marié, puisqu'elle vivait seule et n'avait jamais été mariée.

Marie avait 35 ans, un beau métier, son propre appartement. Elle a fait la connaissance de "l'homme de sa vie" sur son local de travail, ils s'entendaient bien une idylle vit le jour, il était marié, père de trois enfants et elle le savait. Évidemment il était malheureux avec sa femme qui ne le comprenait pas, évidemment il ne restait que pour ses enfants, évidemment il n'avait plus rien avec sa femme et EVIDEMMENT Marie a tout cru ! Rien de tout ça ne les empêchait de filer le parfait amour ni Henri de passer tous les week-ends avec Marie ... Et, bien entendu,  la femme d'Henri ne se rendait compte de rien, parce que la femme d'Henri ne s'intéressait qu'à ses enfants, elle n'était que "bonne mère et bonne ménagère", ah bon !?

Puis Marie, mise en confiance, commença à se dévoiler ... En fait "son homme parfait" était surtout un parfait goujat avec un immense penchant pour le proxénétisme ! Quand il ne pouvait pas payer le crédit de sa maison, Marie lui avançait l'argent, il voulait la toute dernière perceuse  visseuse mais "sa bonne femme bouffé tout le pognon" et Marie lui offrait, il devait payer son tiers provisionnel mais "l'aut'conne s'était acheté un sac à main" et Marie lui donnait l'argent.  En échange de quoi, Henri venait sauter Marie à l'heure du déjeuner, l'engueulait parce que la viande était trop cuite ou parce qu'elle avait oublié son ricard ... et cette idiote était aux anges, elle n'avait que des preuves de son amour et il fallait qu'il en finisse avec "l'autre folle" pour qu'ils soient enfin heureux et que "leur couple aille bien" car c'était "son officielle" qui posait problème, ben voyons !!!
Même les autres maitresses en étaient pantoises, que dire des épouses, dites "les officielles" !? Car, il va sans dire, que le bel Henri décrivait sa femme comme une vraie souillon, mégère le jour et poivrote tout le temps  !!!

Sur ledit forum il nous est arrivé de transgresser l'anonymat et d'échanger d'abord nos adresses mail puis nos numéros de portable, ce fut le cas de Marie avec laquelle je me suis entretenue de vive voix, nous nous sommes mêmes rencontrées. Je pensais qu'elle exagérait un peu ce qui se passait mais pas du tout, elle ne racontait que la stricte vérité sur son Henri ...  j'en suis restée bouche bée !!!

Un jour Marie a pris le taureau par les cornes et a décidé d'aller trouver "l'officielle", ce fut son tour de rester bouche bée !!! Tout à coup elle fut face à face avec une femme aussi charmante que soignée, les enfants jouaient dans le jardin de manière tout à fait normale. Mais Marie ne se démonta pas, elle prit son air sérieux et entreprit de dire à l'épouse de son amant qu'elle était un empêchement à son propre bonheur et que ce serait bien qu'elle ait la gentillesse de dégager la piste, c'est à ce moment là que la jeune femme charmante et soignée s'est décomposée, a attrapé Marie par le bras et l'a conduite fermement à la sortie, tout en lui disant entre dents qu'elle avait du bol que les enfants soient là, sinon elle l'aurait massacrée !!!
Evidemment Marie a décidé immédiatement que "l'officielle" était "violente", mais qu'elle "défendrait son couple bec et ongles" et bla bla bla bla bla ....

Je ne sais pas comment s'est vraiment terminé l'histoire du "couple" de Marie et Henri (qui se passait pourtant au 21ème siècle), tout ce que je peux dire c'est qu'au moment où j'ai quitté le forum, Henri "était toujours aussi parfait" et "leur couple" allait très bien ... ah l'amour !!!


  • Qu'est ce qui réunit ces deux maitresses ?
  • Qu'est ce qui a fait que ces deux femmes descendent si bas ? 
  • Pourquoi ces deux hommes ont autant profité d'elles ?
La réponse est simple :  L'amour et le déni !

Il y a combien de Caroles et de Maries, de Philippes ou d'Henris dans ce vaste monde ? 

Toutes les Caroles et les Maries de la terre pensent qu'elle peuvent changer l'homme qu'elles aiment.

Tous les Philippes et les Henris pensent que mentir est la meilleure solution.

Mais voilà, personne ne change personne, même par amour. Mentir est le pire que l'on puisse faire à ceux qui nous aiment mais c'est plus simple que de dire simplement : "je ne t'aime plus, il faut nous séparer". Plus simple oui mais seulement pour ceux qui mentent, parce que pour ceux à qui l'on ment c'est bien plus douloureux.

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Si j'avais un conseil à donner aux maitresses ce serait de ne pas croire tout ce que raconte l'amant, ce n'est pas parce qu'il est croque de sa maitresse qu'il lui dit toute la vérité, un infidèle est un menteur diplômé, tel  un drogué qui ment pour avoir de quoi s'acheter sa dose, l'infidèle mentira sans cesse pour tout et pour rien et la maitresse ne fera jamais exception !


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dimanche 30 mars 2014

Ma réflexion prend fin

Continuant sur ma réflexion ... L'espoir m'était revenu et il n'allait plus jamais me quitter, j'allais lutter bec et ongles, j'allais me surpasser, je me devais bien ça, aussi bien que je le devais à mes enfants et à la mémoire de mes parents et de tous mes ancêtres. C'est alors que j'ai regardé le ciel, il était immaculé de nuages, d'un bleu comme celui qui n'existe dans mon pays et le soleil brillait de mille feux en ce matin d'automne et je me suis sentie pousser des ailes.

Le lendemain les relevés bancaires sont arrivés et j'ai été obligée de constater l'étendue des dégâts. Dans un premier temps, mon époux avait pris des espèces avec sa carte de crédit, puis avec la mienne. Ensuite, il avait commencé à combler les plafonds des deux cartes en payant les mensualités à crédit, chaque plafond était de 5000€, il agissait par internet, en ce temps là le net était pour moi du chinois vert, donc c'était la preuve des neuf ! Il n'a arrêté ses conneries que quand les deux cartes sont arrivées à leur date limite, puis, et en plus de la dette de 10 000€, les intérêts se sont accumulés et je n'en n'ai jamais rien su, c'est dire s'il planquait bien ce genre de chose !!!

Pour la petite histoire, je n'ai retrouvé les lettres de relance de la banque que quand mon mari a quitté la maison, c'est à dire sept mois plus tard et sept ans après qu'il ait commencé son manège.

Rien de de penser à l'accumulation des intérêts, j'en étais malade mais je devais attendre et c'est ce que je faisais.

Ce fut ensuite mon anniversaire, loin de mes enfants pour la première fois, je l'ai passé avec mon frère et sa femme, ils m'ont invitée à déjeuner dans un restaurant dont la gastronomie était une partie de nous, la gastronomie de nos origines, ça m'a mis du baume au coeur et leur compagnie a été un cadeau du ciel. Côté banque : aucune nouvelle !

Encore quelques semaines et ce fut noël, le premier de ma vie loin de mes enfants, le premier de ma vie dans la maison où ma mère était née 84 ans auparavant mais ma mère dormait près de mon père pour l'éternité ... Dans une tristesse profonde j'ai refusé toutes les invitations qui m'ont été faites, je ne pouvais pas être avec des personnes, fussent elles ou non de ma famille, qui seraient avec leurs enfants  et j'ai passé la soirée seule face au téléviseur avec mon chat tout blanc qui ronronnait près du feu. Pour ne pas trop penser ou réfléchir, j'ai acheté des fruits secs et des fruits frais, ainsi qu'une bouteille de vin blanc ... à minuit j'ai pleuré et j'ai bu, j'ai fumé et j'ai pleuré et des nouvelles de mon mari : aucunes !!! Il m'avait simplement téléphoné dans l'après-midi, un appel dans le genre : "moi ça va et toi ça va ?Alors tout va bien !" A deux heures du matin je ne dormais toujours pas, j'ai pris deux somnifères et j'ai dormi jusqu'à 14 heures du 25 décembre !

Le 25 s'est passé, puis le 26 et il n'y a que le 27 que mon époux a songé à me téléphoner de nouveau, c'est dire si je lui manquais !!! Heureusement, mes enfants n'ont pas été avares d'appels, de sms, d'amour et de bisous, même au loin je sentais les liens qui nous liaient, ceux là, je le savais, étaient vrais et sincères !

Aux alentours du 29 décembre mon avocat interrogea son confrère, un contrat arriva mais je le refusais, parce qu'il ne faisait pas mention du montant total à payer.

Inévitablement mon réveillon du nouvel an fut semblable à celui de noël ... Pour le coup j'ai pris les somnifères à minuit, juste après avoir trinqué, seule avec moi, à la nouvelle année ! Je me suis fait la promesse qu'en cette année nouvelle, qui venait n'avait que quelques minutes, ça passait ou ça cassait et je penchais fortement pour la seconde option. Des nouvelles de mon époux ? Mais non, il était avec SA famille, famille dont ni mon fils faisait partie, bien qu'il fut aussi le sien, puisqu'il se laissa seul et sans sa copine et son meilleur ami, il aurait passé le réveillon de la même manière que moi. Alors des nouvelles de mon époux, pour quoi faire ??? Ma fille est allée réveillonner chez des amis, après m'avoir téléphoné à moi, elle a appelé son frère et lui a dit qu'elle rentrait chez elle, parce que de me savoir loin et seule lui enlevait toute envie de fêter quoi que ce soit.

Le 1er janvier de cette nouvelle année, je me suis réveillée à 13 heures, le soleil était à son zénith, que Dieu bénisse toujours mon pays ! Tout était fermé, tout le monde était occupé dans sa famille, mais le cimetière était ouvert, je m'y suis donc rendue pour dire à mes parents que j'allais mieux et que, à partir de ce jour, j'irais de mieux en mieux ! Je suis rentrée, j'ai fait chauffer un plat surgelé au micro-ondes, j'ai déjeuné, pris un café ... puis, mon chat sur mes genoux et devant les bûches qui flamboyaient dans la cheminée, j'ai décidé de sourire car je savais que cette année je reprendrais ma vie en main.

Il me fallut encore trois mois et demi pour savoir qui était, en fin de comptes, la maitresse de mon mari, celle dont je soupçonnais de plus en plus fortement l'existence mais que je ne pouvais pas prouver, tout d'un coup elle eut un nom et un visage, je m'y étais préparée mais j'avoue qu'entre l'existence présumée "d'une autre" et savoir enfin jusqu'à quel point mon mari avait sombré en prenant pour maitresse sa belle-soeur, la vache ça remue la petite cuillère ! cf. "Affreux, sales et méchants 1 et 2".

Côté avocat de la partie adverse : rien ! Mais ma réflexion avait pris fin, maintenant il me fallait des forces, de l'agilité et un peu d'hypocrisie pour passer à l'étape suivante : accumuler les preuves ! C'est pourquoi j'ai prévenu mon avocat que je rentrais en France, qu'il veuille bien m'indiquer dès que le montant de la dette était fixé et que le contrat serait prêt à signer, car j'avais réussi à avoir un octroi de délais de paiement.

Treize mois c'étaient passés depuis mon départ, treize mois pendant lesquels j'ai tout traversé seule, me sentant toujours horriblement abandonnée par mon mari. J'avais traversé des épreuves terribles, aussi bien physiquement que psychologiquement, des périodes de solitude et d'autres bien pires où je me sentais seule et où j'étais malade, je me rappelais ce malaise qui m'avait conduite à l'hôpital, un érythème psychosomatique  qui s'était emparé de tout mon corps et qui m'avait pris des semaines pour en venir à bout, mon corps qui gonflait sans que je sache pourquoi, les migraines qui me tenaient compagnie, les nuits sans dormir, une nourriture pas saine pour économiser ... oui, j'en étais arrivée là ! Et l'autre salaud qui se la coulait douce, qui avait pris ses aises pendant plus d'un an et qui sautait sa belle-soeur ! Mais, une fois de plus, j'allais être obligé de mener une bataille, cette fois-ci pour ma sauvegarde et rien n'était meilleur à mes yeux !

Je savais déjà que mon mariage était terminé, il me fallait encore affronter l''infidèle et faire comme si tout allait bien. Je ne me doutais pas encore de la vie qu'il allait me faire mener pendant les deux mois suivants, mais j'étais prête à tout car je savais que devant la lâcheté de son infidélité, il devenait méchant et que c'était sur moi que ça allait retomber. Mais je savais aussi que je pouvais tout affronter parce que la fin justifiait les moyens et il était grand temps que ce soit comme ça.

Voilà comment s'est passée ma réflexion pendant plus d'un an et comment j'ai réussi à tenir bon jusqu'à la séparation, qui a eu lieu trois mois après que j'ai appris que mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" me trompait avec sa belle-soeur !

J'ai cependant réussi à régler mon problème principal, celui de ma maison, ma source, mon bonheur. C'est moi qui suis en train de payer la note (salée), facture d'une commande que je n'ai pas passée, et qui s'élève à près de 30 000€, compte tenu des intérêts, mais je me suis délivrée de celui qui me tirait vers le fond, je suis délivrée de sa hargne, de ses mensonges, de ses omissions, de ses saloperies ... Mon noël suivant s'est passé avec mes enfants, dans l'amour, la joie et le bonne humeur, nous avons fêté ma liberté retrouvée et ce quinze jours durant, le bonheur total !!!

Depuis ma séparation, chez moi il n'y a plus de cris, plus de rage, plus de soupe à la grimace. Nous n'avons pas grand chose et nous tirons souvent, plus souvent qu'à notre tour, le diable par la queue mais rien ne m'arrêtera plus jamais ! J'ai tenu la promesse faite à mes parents et celle que je me suis fait à moi-même.

Ma réflexion a pris fin et mon mariage aussi ! Tout ce que je souhaite, depuis lors, c'est que tout nous soit bonheur, à mes enfants et à moi et, force m'est de constater, que ce n'est que la vérité et ce n'est qu'un début. C'est absolument génial de reprendre ma vie en main.




"Les hommes croient, 
et ils s'imaginent qu'ils pensent."
André Suarès


Ma réflexion de début

Il est important de prendre du temps pour réfléchir, c'est pourtant ce qui me faisait le plus défaut.

C'est vrai, je n'avais pas le temps, parce que mon temps je le passais à régler les problèmes qu'il avait engendrés ... Celui qui me restait il ne me servait qu'à dormir pour récupérer un peu de forces afin de résoudre ceux qui m'attendaient le lendemain. Puis, un jour, un ENORME problème se posa et celui-la m'emmena au loin, je partis pour huit jours et j'y restais treize longs mois. C'est alors que, avec la solitude pour compagne, je me mis à réfléchir sérieusement :
  • sur le devenir de mon couple
  • sur mon devenir
  • sur le devenir de mon fils
J'avais dépassé la cinquantaine et j'étais presque à mi chemin de la soixantaine, il était temps que je réfléchisse !

Les deux premiers mois je m'attachais à régler le problème et, force m'était de constater, que je ne pouvais y arriver seule, j'ai donc mis mon lointain mari à contribution mais sans aucune arrière pensée. Il m'appelait tout les soirs et me criait son amour par téléphone et par mails, ça me donnait la force d'aller de l'avant et je réussis même à ce que le processus du problème soit suspendu. Au bout du second mois je fis une découverte qui me laissa pantoise, je découvris qu'au loin, et malgré qu'il me crie son amour, mon époux faisait de drôles d'achats via internet, des achats qui avaient à voir avec notre intimité et j'en conclus (bête que j'étais) qu'il allait venir me retrouver dans mon exil, peut-être pour un week-end ou une petite semaine, pour que nous nous retrouvions enfin seuls et que nous filions le parfait amour pendant ce temps là ... mais non seulement il n'en fut rien comme ses mails se firent de moins en moins amoureux et, je l'avoue, au vu de ses achats et de sa froideur, mon amour pour lui a pris l'eau.

Ça a commencé par un malaise sur le parking d'un supermarché, je me suis mise à trembler puis les forces m'ont manqué, il était urgent que je m'allonge mais je n'ai pas pu entrer dans ma voiture et je me suis écroulée sur le sol. Je ne me suis pas totalement évanouie mais je n'avais plus aucun contrôle sur moi, les gens se sont agglutinées autour de moi et quand j'ai vraiment repris conscience j'étais dans une ambulance qui faisait "pin pon" et était en route vers l'hôpital le plus proche. J'étais consciente mais je n'arrivais pas à parler, je me suis mise à gonfler et je me suis laissée aller, pour une fois on allait prendre soin de moi.

Arrivée aux urgences, j'ai été immédiatement prise en charge, des analyses de sang ont été faites, j'ai été mise sous perfusion et là j'ai réussi à parler avec le médecin qui était une femme. Mise en confiance j'ai craqué et j'ai tout raconté. Le médecin m'a dit que, plus que mon corps, il me fallait soigner mon âme. En apprenant quels médicaments je prenais elle m'a indiqué que c'était bien mais qu'il fallait que j'y joigne le calme pour réfléchir à ce qui était le meilleur pour moi, puis elle appela la psy de service et elles ont réussi à m'extirper mes peurs les plus folles mais cependant réelles ... Des médicaments ont été ajoutés à ceux que je prenais déjà et la psy me demanda de revenir en consultation avec elle la semaine suivante. Requinquée et dégonflée, à part mon annulaire gauche, je fis le voyage de retour avec les pompiers qui m'avaient attendue, cette fois-ci assise comme une grande, tout à fait consciente et en les remerciant de tout ce qu'ils avaient fait pour moi.

Une fois à la maison j'ai appelé une amie, quand elle arriva je lui racontais mon "aventure" et lui demandais de me conduire dans une bijouterie pour que je fasse couper mon alliance qui me faisait mal, mon annulaire gauche n'ayant toujours pas dégonflé. Sachant tout ce qui m'avait amenée à rester en exil, comprenant que j'étais arrivée à une fourche de mon chemin, elle s'exécuta sur le champ. A la bijouterie une jeune femme me délivra de mon alliance en la coupant et se montra désolée d'avoir coupé sur le prénom de mon mari qui y était gravé, je lui ai répondu que ça n'avait pas d'importance et je me dis que c'était un signe ! Mon annulaire dégonfla a vu d'oeil et, une semaine après, j'ai constaté que mon alliance m'avait déformé le doigt ... depuis je n'ai pas pu y mettre une bague, toutes se coincent, eh oui !

Je n'ai plus rien fait d'autre ce jour là, je me suis reposée et j'ai profité du soleil, puisque dans ce pays béni l'été était arrivé avec le printemps.

C'est à partir de là que je me suis appliquée à réfléchir, à peser le pour et le contre, j'ai fait des listes, les célèbres listes sur une feuille A4 avec un trait au milieu, d'un côté le "pour" et de l'autre le "contre". De toutes les listes que j'ai pu faire les "contre" étaient toujours en majorité, confortée dans ma thèse j'ai décidé de profiter du soleil, puisque la procédure était stagnée et que, j'en étais sûre, une solution allait être trouvée.

Pour compagnie j'avais un chat qui s'était épris d'une immense tendresse pour moi, et je la lui rendais bien, mais le chat s'est révélé être une chatte qui attendait des petits et ses petits elle les a faits chez moi. Il parait que les chats sont excellents contre la dépression, je me suis donc régalée avec les cinq chatons et la maman, je leur ai fait un lit accueillant et douillet, j'ai nourri la famille six mois durant, c'était un bonheur de voir évoluer les chatons et la maman, mes idées noires s'en allaient peu à peu. J'ai planté des fleurs, j'ai fait le grand nettoyage de la maison, j'ai pris mes marques et mes habitudes. Quelques amis sont passés, ceux qui étaient sur place ne m'ont jamais laissée tomber et les nouvelles de mon mari étaient de plus en plus moroses, à un tel point qu'il n'est pas venu me rejoindre pendant ses congés mais il m'a envoyé notre fils et là ... entre mon fils, ma maison, le soleil, la bonne humeur, les chaises longues et la piscine, les petits plats et les thés glacés, plus les chats et leurs pitreries ... là ce n'était que du bonheur !

Mon mari, lui, se passait très bien de moi et j'ai décidé que je me passais très bien de lui, parce qu'il faut soigner le mal par le mal.

Encore deux mois et mon fils rentra, la maison fut vide tout à coup, l'automne était bien entamé mais dans mon pays il est très beau et très chaleureux ... c'est presque un été prolongé et ça ne se rafraichit que le soir venant. Mais je me retrouvais quand même face à face avec la solitude et le temps commença à me sembler long, il fallait régler le problème qui m'y avait amenée.

Comme un autre problème m'attendait en France, j'ai été obligée d'y revenir et je me suis trouvée devant un mari morose voire embêté que je sois rentrée pour quelques jours. C'est à peine s'il m'a embrassée à l'aéroport, alors que nous étions séparés depuis neuf mois, une fois dans la voiture il m'a demandé de l'embrasser "comme il faut" (?) et rentrés à la maison il m'a dit "comme tu vois tout est nickel" (?) puis il s'est couché et a dormi. Et là je me suis dit :

"Les achats sur internet n'étaient pas pour toi, ma vieille !"

Alors je me suis couchée et j'ai dormi aussi, mais pas du sommeil du juste comme lui !

Puis j'ai entamé de régler le problème qui m'avait amenée dans le foyer conjugal et j'ai beaucoup profité de la présence de mon fils, puisque celle de mon mari se résumait à : "je rentre tard, je dine, je dors et le lendemain je repars" ! J'en ai conclu que, décidément, je ne servais qu'à régler les problèmes et qu'il était temps que j'aille finir de régler celui qui m'attendait à 2000 km.

Quand j'ai repris l'avion, j'emmenais dans mes bagages :

  • le manque de mon fils, déjà !
  • L'espoir de régler, enfin, la procédure pendante,
  • la froideur de mon époux
  • et les trouvailles de mon fils sur une toute nouvelle amitié de son père et de sa tante (la belle-soeur de mon mari) !
  • Mais je n'avais toujours pas décidé le devenir de notre mariage, j'ai donc décidé de l'inclure dans le bagage cabine.

De retour dans mon beau pays, où l'automne avait vraiment pris sa place, je ne savais pas encore que le plus dur des combats de ma vie m'attendait !!!

Quelques jours après, tous les ingrédients nécessaires étaient réunis pour que je règle, enfin, le gros problème qui me retenait en exil, je m'apprêtais à le faire,   l'avocat de la partie adverse a envoyé à mon avocat un mail en ce sens et, une heure plus tard, il a sorti un nouveau lapin de son chapeau ! Nous devions environ 15 000€ à la banque ! Pourquoi ? Comment ? Depuis quand ? Pourquoi personne n'en n'avait parlé ? Pourquoi je ne le savais pas ? L'avocat adverse n'en savait pas plus, il allait voir avec la banque ... Je suis sortie de chez mon avocat et je suis allée à la banque et là, surprise, l'un des employés me dit que c'était vrai, qu'il s'agissait de mouvements de cartes de crédit faits par le net sept années auparavant, stupeur totale de ma part !!! Je n'en n'avais jamais rien su !!! J'ai demandé les relevés bancaires et il m'a répondu que ça allait me coûter 9€ par mois, c'est à dire plus de 200€, il m'a aussi indiqué que je devais avoir tous ces documents en ma possession plus les lettres, que c'était donc inutile de dépenser une somme pareille. Je suis sortie de la banque en larmes, j'ai été prise de douleurs et, je me souviens, ce jour là il pleuvait mais je ne pouvais pas m'abriter sous mon parapluie, je m'en suis servie comme d'une canne pour arriver à ma voiture, je me disais que je n'en verrais jamais le bout et ce qui était en jeu était une partie de moi !!!

En jeu il y avait la maison de famille construite pour le mariage de mes grands-parents, qui avait appartenu à mes parents et dont j'avais hérité à leur mort. A cause des dettes faites par mon mari, ma maison avait été mise sous saisie-conservatoire et si je ne réglais pas ce découvert qu'il avait creusé, je risquais tout simplement de perdre ma maison, ma maison ce sont mes mémoires, mon "troisième enfant" qui est aussi "mes parents", ma source !

Quand je me suis retrouvée dans ma maison de poupées, je n'arrivais pas encore à croire à ce qui se passait, j'étais gelée, sidérée, coite, totalement à côté de la plaque et je n'arrivais pas à réagir. C'est dans cet état qu'une de mes amies m'a trouvée, totalement hagarde et allumant les cigarettes les unes avec les autres.
Pour me faire réagir, elle m'a fait un café, m'a passé de l'eau froide sur le visage, m'a calée dans mon fauteuil avec une couverture sur les genoux et elle a allumé le feu dans la cheminée. J'ai bu le café, je me suis réchauffée et je me suis mise à pleureur pour ensuite être prise d'une rage hors normes ! J'ai crié, hurlé des insultes, j'en voulais à mon mari à un tel point que je crois que j'aurais été capable de le frapper ou de lui faire du mal s'il s'était présenté devant moi à ce moment là.
J'étais venue pour régler un problème et, depuis neuf mois, les problèmes s'accumulaient, celui-la étant la goûte d'eau !!! Puis je me suis calmée, j'ai pris une douche, j'ai mis mon pyjama et, une fois mon amie partie, j'ai attendu l'appel du soir de mon mari.

A 23 heures, en France, il m'a téléphoné comme (presque) tous les soirs à la même heure, je lui ai dit ce qui c'était passé, il a nié, je lui ai ordonné de m'envoyer tous les relevés bancaires datant de ces années là, il a ronchonné parce qu'il savait que c'était vrai et que, une fois de plus, il ne m'avait rien dit, profitant de ma maladie qui m'empêchait de faire ce genre de choses, il avait fait comme si rien ne s'était passé, comme s'il n'avait rien fait, j'étais sûre que quand j'aurais enfin eu les relevés en ma possession, il me répondrait comme à son accoutumée "je ne t'ai pas menti, j'ai omis pour ne pas t'énerver". Mais à ce précis moment, au téléphone, je lui ai dit ma manière de penser, je n'en n'avais plus rien à faire, il suffisait de régler ses conneries, à un moment il fallait les assumer, à un moment il lui fallait être un homme ! Quand j'ai raccroché je me sentais mieux et quelques minutes plus tard mon fils m'a annoncé, via l'ordi, que son père était en colère et criait "ça ne peut pas être toujours de ma faute !" eh si, mec, c'était de ta faute !!! Et je pouvais prouver pourquoi !

Après cette dispute téléphonique, je me suis jurée que je ne perdrais pas une partie de moi : MA maison !!! Puis, je me suis retrouvée face à ma solitude avec mon chat ... En rentrant de "mon problème de France" un seul des chats m'attendait, le plus coquin, et il a été ma compagnie jusqu'au bout de mon exil forcé.

Le lendemain, aussitôt mon petit déjeuner avalé et ma douche prise, je me suis habillée de couleurs, mettant de côté le noir qu'était devenu ma couleur depuis trop longtemps, il faisait beau, le soleil brillait et faisait chatoyer les couleurs de l'automne, c'est avec entrain mais en quête d'une force supplémentaire, que je me suis rendue sur la tombe de mes parents ... je leur ai "raconté" ce qui arrivait et, les mains jointes, j'ai juré, en leur mémoire, que c'était la dernière saloperie qu'il me faisait ! Je leur ai demandé pardon de ne pas avoir cru en ce qu'ils m'avaient dit au départ, et c'est en pleurant que je leur ai dit que, quitte à ce que ce soit la dernière chose que je fasse, cette maison resterait dans notre famille. J'y suis restée longtemps, j'ai rajouté de l'eau dans le vase de fleurs et j'ai embrassé leurs portraits en les couvrant de mes larmes, j'ai allumé une bougie pour qu'ils m'éclairent de là-haut et c'est encore en leur demandant pardon que je les ai quittés ce jour là.

C'est ce jour là que j'ai su ce que je voulais pour moi ! Finies les listes de pour et de contre, j'étais arrivée à mes limites sur lesquelles j'avais trop vécu et depuis trop longtemps. Ce jour là tout c'est éclairé, il ne me restait plus qu'à attendre les relevés bancaires qui allaient m'arriver de France pour porter l'estocade finale et mettre mon connard de mari devant ses responsabilités, enfin !!!

L'espoir m'était revenu et il n'allait plus jamais me quitter, j'allais lutter bec et ongles, j'allais me surpasser, je me devais bien ça, aussi bien que je le devais à mes enfants et à la mémoire de mes parents et de tous mes ancêtres. C'est alors que j'ai regardé le ciel, il était immaculé de nuages, d'un bleu comme celui qui n'existe dans mon pays et le soleil brillait de mille feux en ce matin d'automne et je me suis sentie pousser des ailes.



"C'est le propre de l'Homme de se tromper ; 
seul l'insensé persiste dans son erreur."
Cicéron

samedi 29 mars 2014

Ce que veulent les maitresses

Ça dépend de la maitresse et de son statut familial. Tout un tas de facteurs entre en ligne de comptes et calculs. Une seule chose les unit : elles croient être meilleures et plus belles que les épouses et les exceptions sont très rares.
D'un côté cela est du au fait que leurs amants ne racontent que ce qu'ils veulent, donc ce qui les arrange, d'un autre côté ça arrange les maitresses d'y croire.

De tous les hommes infidèles que j'ai pu côtoyer, je n'en n'ai jamais vu aucun dire la vérité sur ce qui les avait poussés à aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte. J'ai pas mal roulé ma bosse pendant des années sur des forums dédiés à ce sujet, j'y ai croisé beaucoup de maitresses, et j'ai pu m'apercevoir de la réelle souffrance de quelques unes, ce qui revient le plus souvent dans leurs dires est "sa femme ne le comprend pas", tout de suite après "il reste pour ses enfants" et ensuite "ils n'ont plus rien ensemble". Mais un jour elles finissent  par apprendre que :

- sa femme fait tout pour faciliter la vie du monsieur et qu'ils sont  heureux ensemble,
- les enfants sont l'excuse parfaite et ce du CP jusqu'à leur mariage,
- pire, sa femme est enceinte ! Bizarre ils étaient supposés de plus rien avoir ensemble !

En clair, le monsieur de leurs rêves est un menteur ! Ben oui, s'il ment à sa femme pourquoi ne mentirait il pas à sa maitresse ? C'est embêtant, parce qu'une maitresse rêve surtout de vivre avec son amant, qu'ils soient heureux ensemble, qu'il quitte sa femme et ses enfants (le divorce n'est pas fait pour les chiens) et surtout qu'il l'épouse. Celle-la c'est la maitresse amoureuse qui croit vraiment à une avenir commun. Le problème c'est qu'elle va croire à tout ce qu'il lui raconte et ça peut durer des années jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'elle est passée à côté de sa vie.

Puis vient la maitresse vénale, le monsieur a de l'argent et elle entend bien en avoir sa part, tant pis pour la famille de son amant, après tout c'est lui qui est infidèle car elle (la maitresse) ne trompe personne. Celle-la mettra tout en oeuvre pour qu'il quitte sa femme, la fin justifiant les moyens. Dans ce cas c'est le monsieur qui est dans un caca noir, il fera l'objet de toutes sortes de chantage et hésitera à la quitter mais il ne veut pas non plus quitter son épouse ... Quand je dis qu'il est dans un caca noir, ce n'est pas assez fort mais il se débrouille, il n'avait qu'à ne pas tromper.

Ensuite vient la maitresse mariée, celle-la elle a tout intérêt à se faire discrète si elle ne veut pas que son mari l'apprenne, ce sont en général les meilleures relations, ils ne se voient que pour le sexe et après chacun rentre chez soi et reprend sa petite vie avec sa propre famille, tout en rêvant au piment de la prochaine fois.

Mais attention, parfois il y a la maitresses mariée qui jette son dévolu sur un homme marié aussi ... estimant que la situation de l'épouse de son amant est meilleure que la sienne, elle fera tout pour que son amant quitte sa femme et la prenne en charge (là c'est du vécu), quitte  à le raconter à son mari et à sa famille, voire à l'épouse de l'infidèle pour qu'elle mette une fin au mariage, puisque lui ne le fait pas, là aussi la fin justifie les moyens. Parfois l'homme infidèle s'aperçoit que la dame en question est plus amoureuse de sa situation financière que de lui et, là aussi, il sait qu'il s'est mis dans un caca noir et il ne sait pas comment s'en sortir, il est presque soulagé que sa femme l'ait appris et choisi, bien entendu, de rester avec son épouse légitime.

Dans ces trois genres de maitresses (à part la mariée et discrète), toutes sont susceptibles d'informer l'épouse de son amant, car "ce que femme veut, Dieu le veut" ! Curieusement aucune n'a songé à dire à l'épouse que le monsieur lui faisait la cour, la draguait, lui faisait du gringue ... Non, elles ne pensent à l'épouse que si le monsieur ne veut pas ou hésite à divorcer !!

Eh bien, Mesdames les maitresses, vous avez tout faux ! Car un un homme qui n'est pas bien chez lui, qui n'a plus rien avec sa femme et qui se sent incompris devrait aussi ne plus vouloir de la vie qu'il a avec son épouse et, s'il était amoureux de vous, il quitterait "la mère de ses enfants" * sur le champ !

* L'épouse devient "la mère de ses enfants" dès lors qu'il n'aime plus sa femme, c'est comme ça et dans le meilleur des cas encore.

Mais, dans tout ça, à qui la faute ? Eh bien à l'homme infidèle, bien sûr !
Si au lieu de tromper sa femme il lui parlait, si au lieu de lui chercher des noises il se remettait en question, si quant il n'est plus amoureux de sa femme il le lui disait ... ça  éviterait bien des ennuis, aussi bien à lui, qu'à sa femme ou à sa maitresse !

Dans mon cas, sa première maitresse (connue) avait des paillettes dans les yeux avec la belle vie qu'elle pensait avoir à ses côtés, si j'avais su ce qui allait se passer durant des années, j'aurais viré le monsieur sur le champ, ça m'aurait évité des problèmes et des souffrances supplémentaires ! A sa deuxième maitresse (connue), elle "ne voulait que son amour" et moi je suis une belle-soeur sympa, je le lui ai laissé ! Avec les chemises à repasser, les chaussettes à plier et les slips à laver, plus la préparation des repas, l'organisation de son nouveau foyer, son caractère de con, ses "omissions", ses ronflements, sa mauvaise foi et tout le tintouin !






Mais je sais parfaitement qu'il leur a menti à toutes les deux + à moi, ça va de soi !

Des regrets ? Celui d'avoir gâché dix ans de plus de ma vie après sa première pintade (connue) mais ce qui est fait est fait, en dehors de ça je n'ai aucun regret, en mon âme et conscience je sais que j'ai tout fait pour que nous soyons heureux, je lui ai donné tant d'opportunités qu'il m'est arrivé d'en avoir honte, rien ne me pèse sur la conscience, mais alors absolument rien !

Pourquoi je mets toujours "première et deuxième maitresse (connue) ? Parce que plus j'y pense et plus je me dis qu'il a du en avoir d'autres, au vu de tous les mensonges qu'il m'a racontés, qu'est ce qui l'aurait empêché d'avoir eu d'autres aventures ? Pas folle la guêpe !




"La psychanalyse ne peut rien pour les hommes : 

pour remonter dans leur enfance, 

encore faudrait-il qu'ils en soient sortis ..." 

Barbara T. Smith

Interview d’un infidèle



H, en couple depuis 9 ans

Pondu par Roxane M. le 14 décembre 2010      

Oyez mesdmoiZelles. Votre rédactrice est allée en milieu hostile pour affronter un spécimen (hélas) non rare: un homme infidèle. Il aurait trompé sa chérie actuelle avec une soixantaine de nanas, dit-il. En une interview se cache la tentative de comprendre le pourquoi du comment. Pour tout vous dire, H (nous tairons son nom) est un peu intimidant. C’est un beau parleur. Il respire la confiance en soi (voire le narcissisme). Et puis tout semble lui réussir. Les filles sont en pâmoison devant lui, il est drôle, a une jolie carrière, du charme et une chérie depuis neuf ans. Mais voilà, le masque du garçon idéal tombe quand on sait que H trompe sa copine depuis 7 ans déjà… alors qu’il vit avec elle depuis plus d’un an.

L’interview débute dans un café. H fait le loveur. Je me sens bête parce que ça marche. J’ai l’impression d’avoir quinze ans. Je rigole à ses blagues comme une imbécile. Il est trop fort avec son sourire à la Hugh Grant. Je force mon cerveau à reprendre un brin de lucidité et j’attaque:

Alors H, explique nous. Ça fait neuf ans que tu es avec ta copine et sept ans que tu la trompes. T’as pas l’impression d’être un con ? (Je fige un sourire-dentifrice qui se veut déstabilisant. Constat personnel : ça ne marche pas du tout..)
Je n’appartiens à personne. Je ne veux pas être la propriété de quelqu’un. Si. Mais je me dis que je n’appartiens à personne. Je ne veux pas être la propriété de quelqu’un. Et puis c’est assez drôle d’être un connard qui a une bonne image autour de lui.

Tu dis ne vouloir être à personne, mais t’es en ménage. C’est pas un peu contradictoire ?
Je n’ai pas envie d’être tout seul. Et puis, plus il y a d’interdits et plus j’ai envie de les braver. C’est excitant de savoir qu’on plait. J’ai l’impression de faire ma crise de la quarantaine avant l’heure (ndlr : il a 25 ans). Disons que j’ai envie d’avoir une vie de célibataire, mais en même temps si je quitte ma copine j’ai peur de ne pas pouvoir la récupérer quand je voudrais être en couple. Je crains qu’elle trouve quelqu’un d’autre.

Hum… en gros t’es juste un lâche égoïste ? Tu tâtes s’il y a mieux à coté, et tu l’empêches de refaire sa vie au cas où tu trouverais pas ?
Outch t’es en forme ..! (one point !!!) Mais oui c’est ça. J’ai trouvé ce qu’il me fallait : une fille à fond dedans, qui me comprend et m’amuse. Elle a une vision de la famille que je partage. Alors j’ai peur de tout foutre tout en l’air… Mais d’un côté, j’ai besoin de plaire à d’autres.

Mais tu peux savoir que tu plais à une fille sans aller jusqu’au bout non ?
(Il a un petit sourire en coin, je tente de garder mon calme). Ouais mais alors tu sais jamais si tu pouvais aller jusqu’au bout… On a qu’une vie ! Toutes ces filles m’ont touché. Je me suis dit « si ma copine n’avait pas été là, j’aurais pu être avec elle ». C’est des débuts d’histoires. Un moyen de s’imaginer d’autres vies. De pimenter la mienne, de vivre dangereusement. Je pourrais partir avec elles mais j’ai trop construit avec ma copine actuelle.

Sauf, que t’as trompé ta copine avec 60 filles. Ça fait un peu beaucoup de débuts d’histoires ! Tu n’as pas peur que nos lectrices te prennent pour un cheval ? (Il rit)
C’est un chiffre normal de conquêtes si j’avais été célibataire pendant sept ans non ? (je lance un regard qui veut dire « non ».. ). Bon… je ne sais pas…
Disons que les femmes perdent de l’intérêt pour moi quand je suis arrivé à mon but. Et puis j’ai déjà eu plusieurs histoires en même temps. Et là crois-moi, c’est super compliqué ! Par exemple, je suis sorti avec deux Julie en plus de ma copine. J’ai envoyé un SMS à l’une pour lui dire que j’étais devant chez elle. Mais en fait, je m’étais trompé de destinatrice, j’étais devant chez l’autre.

Et avec tout ça t’as pas l’impression de manquer de respect à celle qui partage ta vie ?
Oui et non. Oui, parce que je ne devrais pas faire des choses pareilles. Non, parce que si elle me faisait la même chose je comprendrais. Et puis je fais en sorte qu’elle ne le sache pas c’est déjà bien non? (nouveau regard qui veut dire « non »). Je pense à moi avant tout. Quand j’aurais assouvi tous mes fantasmes, alors je serais près à lui être fidèle, à devenir adulte.

Tes fantasmes hein ? Et tu ne peux pas les assouvir simplement avec ta copine ?
Ça dépend quoi. Disons qu’il y a des choses que je n’aimerais pas faire à ma copine mais que ça ne me gêne pas de faire à d’autres filles. Si je lui faisais, je ne la verrais pas comme je la vois. Par exemple, j’avais le fantasme de coucher avec deux sœurs… j’aurais pas pu lui faire ça. Et puis mes fantasmes c’est aussi avec d’autres filles. Je ne me mets pas de limite. Ce qui me fait vibrer c’est ce truc de l’envie du moment. Comme ça je me sens exister. Si quelqu’un me touche, on me voit.

Besoin d’être touché pour être vu hein… et ta copine ça suffit pas ?
Disons que j’ai pour elle une profonde amitié et que si j’ai besoin de niquer elle est pas loin (j’ai un regard outré, il tente des yeux de lover… ça ne marche plus). Non mais il arrive que je n’ai pas envie qu’elle me touche et que physiquement ça ne soit pas possible.


Donc tu ne l’aimes pas ? (Là il ne rigole plus du tout. J’ai l’impression que les rôles se sont inversés. Je ne suis plus du tout gênée. Mieux, je l’intimide.)
Non c’est vrai mais je suis jamais tombé amoureux. Je ne dis jamais « je t’aime », je lui réponds toujours « moi aussi ». Mais ça serait trop difficile de retomber sur quelqu’un et de reconstruire un truc. On a trop investi dans cette histoire. On s’est promis de belles choses.

Du coup, t’as quand même peur de la perdre ?
Oui. Elle tomberait de très haut. Et elle ne le mérite pas. Je pense que je ne la reverrai plus.

Et c’est quoi alors tes petites astuces pour ne pas te faire prendre ?
Déjà je suis très occupé, et mes amantes sont assez discrètes. Ensuite j’efface mes messages. Je trouve une excuse à mes absences avant et pas après. Je suis évasif sur mes sorties. J’en parle à mes potes comme ça j’ai toujours un alibi. Et bien sûr : pas de photos ni de vidéos. Je ne m’affiche pas à la vue de tout le monde. Puis je connais l’emploi du temps de ma copine.

Et avec tout ça, elle a jamais eu de soupçons ?
Si. Mais quand elle me demande si je la trompe, je rigole. Je lui réponds « oui »mais elle pense que je blague. Je retombe toujours sur mes pattes.
Une fois, j’ai prétexté me rendre à une soirée pour aller voir une fille. Le problème c’est qu’une des amies de ma copine était à cette fameuse fête. Du coup, elle lui a avoué mon absence. J’ai dû inventer que j’étais passé là-bas en coup de vent et que je n’avais pas croisé sa pote.

Une autre fois encore, un de ses amis a piraté ma boite email et lui a copié/collé un message que j’avais envoyé à une fille que j’aimais bien. Alors j’ai dû dire qu’il avait tout inventé par jalousie. Elle m’a cru dans les deux cas.

Ou elle a fermé les yeux ?
Possible.

Pour finir, quels conseils donnerais-tu à nos lectrices pour repérer un copain infidèle ?
Il faut qu’elle se pose des questions s’il a un code de verrouillage sur son portable et qu’il ne veut pas prêter son téléphone. Ou encore s’il y a un énorme coup de moue dans la relation. Sinon elles peuvent tout simplement demander à leurs copains s’ils les trompent. S’ils répondent en rigolant ou gênés c’est mauvais signe. Pour moi rire est un moyen de défense.
Je pense que si j’étais une fille et que je voulais vérifier… je dirais à mon copain que je l’ai trompé pour voir sa réaction.

Épilogue : ça a dû faire bizarre à H d’avoir un regard féminin autre que gaga-amouraché qui s’est posé sur lui. La preuve, il m’annonçait le week-end suivant l’entretien qu’il venait de quitter sa copine. Comme quoi…


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Et voilà comment un infidèle de dédouane, en 14 questions/réponses ! Celui-ci n'a que 25 ans, je n'ose pas l'imaginer à 40 !!!

S'il me fallait émettre un souhait, je souhaiterais que le serial-trompeur rencontre un jour une femme de laquelle il tomberait éperdument amoureux, je souhaiterais que cette femme le trompe et use des mêmes ruses pour ce faire ... Puis, un jour, que le serial-trompeur l'apprenne, histoire de voir ce que ça fait, qu'il puisse en mesurer la peine et le malheur éprouvés, qu'il puisse sentir l'injustice d'aimer inconditionnellement tout en étant trompé en retour, qu'il sache comment la douleur transperce le corps et le coeur.




Mais un homme pardonne rarement l'écart de sa femme et s'il pardonne il rumine, parce qu'il sent la paire de cornes, qui n'a pourtant pas poussé, et celle-ci lui semble lourde, trop lourde ! 




Je me souviens qu'à l'époque de la première infidélité (connue) de  mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" (et que j'ai pardonné) il m'a dit, à plusieurs reprises :

"J'étais très heureux que tu me pardonnes, si tu ne l'avais pas fait et que tu m'avais mis dehors, j'aurais tout fait pour te reconquérir. Mais, quand même, si tu m'avais trompé je ne t'aurais pas pardonnée !!!"


CQFD !!!

Parfois je me demande s'il aurait trouvé aussi normal que je prenne pour amant mon beau frère qu'il trouve  normal de m'avoir trompé avec sa belle-soeur !?
Et si seulement je l'avais trompé avec n'importe quel autre homme de quoi m'aurait il traitée ???

Mais, en vérité, qu'est-ce que je regrette de ne jamais l'avoir trompé !!! 
Mais je ne désespère pas de le voir coiffé de la bonne casquette, 
bien que ce soit une autre femme qui la lui offre !





"Nous avions beaucoup de points communs,
je l'aimais et il s'aimait."

Shelley Winters

Menteur et lâche



 C'est l'histoire de Claudia

"Comment avez-vous appris cette infidélité ? Depuis combien de temps étiez-vous ensemble à ce moment-là ?

Nous sommes mariés depuis 38 ans, je l'ai toujours soupçonné mais sans preuves. J'ai découvert bêtement son infidélité car il se cachait pour téléphoner sur son portable 5 à 6 fois par jour. Puis je suis allée sur l'ordi et j'ai trouvé tous leurs mails, photos films, etc. Naïve et confiante, jamais je ne l'aurais cru capable de mener une double vie sans rien laisser paraître. Leur liaison avec une de ses collègue datait de plus de 6 ans.

Comment avez-vous réagi sur le moment, puis par la suite ? 

Je me suis tue, j'ai consulté mes grands fils et pendant plus de 6 mois j'ai mis mes affaires en ordre avec l'aide de mon avocate. Bien qu'ayant toujours travaillé je n'avais pas de compte perso.

Quelle décision avez-vous prise pour vous et votre couple ?

La veille de notre 37e anniversaire de mariage je lui ai annoncé qu'une procédure de divorce était en cours, il ne m'a pas crue sur le moment. Nous avons été reçus par le juge fin décembre et là il s'est écroulé et a dû admettre la vérité. Pour l'instant nous sommes en séparation de corps, je lui ai demandé de partir loin, ce qu'il a fait. Mais tous les jours il m'écrivait et téléphonait pour m'assurer de son amour. Je lui ai donné une seconde chance, car 37 ans de vie commune ne s'effacent pas ainsi du jour au lendemain. Le divorce est en attente, mais non arrêté. Je doute de lui car il n'a pas renoncé à cette femme manipulatrice et fourbe sous son air de rien... Nous avons repris la vie commune mais je doute de la suite de notre vie, je fais bonne figure pour ma famille."


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Voilà le portrait type de l'homme infidèle qui clame son amour malgré tout ce qu'il a pu faire !
J'ignore, bien entendu, ce que fut le devenir de ce couple dont l'histoire a été postée en 2009, toujours est il que l'épouse dénonce surtout la maitresse : "cette femme manipulatrice et fourbe sous son air de rien..." tout en sachant que son époux n'a pas renoncé à sa maitresse, si ce n'est pas du déni ...

Alors pourquoi reprendre la vie commune ? Au nom de leurs 37 ans de mariage ? Au nom des enfants et/ou de la famille ? Cette femme, bien qu'en état de déni, est malheureuse, son époux l'assurait de son amour mais ne se débarrassait pas de sa maitresse ... à quoi bon maintenir ce mariage ? Mais c'est exactement ce doute qui mène au pardon que les hommes infidèles espèrent !

Je suis prête à parier que mon futur ex mari s'attendait également à une situation de ce genre, j'avais pardonné une première fois, pourquoi pas une deuxième ? Mais non, les morceaux avaient été recollés avec une mauvaise colle et ça ne tenait plus. Il m'en veut de lui avoir coupé l'herbe sous les pieds, d'avoir demandé le divorce ... au début il me disait de restez zen, tout porte à croire que son intention était que je revienne à de meilleurs sentiments, que, comme cette femme, je pense surtout à notre long parcours et au bons moments et, surtout, que je ne dévoile sa trahison à personne (comme la première fois) et que personne ne sache qu'il avait pris pour maitresse sa belle-soeur ! C'est vrai que dans la galerie de portraits de famille ça "la fout mal" !

En lisant les commentaires que l' article sur Claudia a inspiré, on peut y trouver des histoires semblables, des histoires où les femmes sont malheureuses mais en sont encore à essayer de croire que tout peut repartir ... Dans l'histoire de Claudia (Menteur et lâche) les choses vont très loin, loin au point que le mari de la maitresse de son époux demande à ce dernier de :

"... reprendre leur histoire" ! (?) car "Elle était dépressive la pauvre ..." !

Merde alors !!! 

Bernadette, une intervenante, raconte :


"J'ai appris un jour par la maîtresse de l'homme de ma vie (plus de 20 ans de vie commune et un fils de 14 ans) qu'ils se connaissaient depuis 3 ans. Sa vie n'avait pas changé, aucun signe négatif. Il a d'abord tout nié et me disait que ce n'était que pour le sexe et que j'étais la seule femme de sa vie. J'ai pardonné et lui ai redonné une deuxième chance. Cela s'est passé en juillet 08. Il y a deux mois j me suis aperçue qu'il avait récidivé. Mail, sms, etc. Il nie tout en bloc."


Et puis la cerise sur le gâteau :

" Sa maîtresse me harcèle par mail en me disant ce qu'ils font, ce qu'il lui dit, leurs projets, m'apporte des preuves irréfutables et lui continue de nier"

La maîtresse qui harcèle l'épouse c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité et, pourtant, je l'ai vécu !

Et Bernadette poursuit : 


" Je suis tellement malheureuse, incomprise. Je ne suis plus la seule dans sa vie, je ne suis plus la seule qu'il aime. Et ça, ça fait mal." On le serait à moins.

"Aujourd'hui, j'espèrerai même qu'il m'avoue et qu'il me quitte une bonne fois pour toute pour elle, mais il s'accroche et ne veut pas me quitter. J'aimerai qu'il parte pour tourner la page mais il ne veut pas." Il NE VEUT PAS la quitter ! Normal, il sait parfaitement que ce qui lui plaisait dans son infidélité c'était l'attrait du fruit défendu, une fois que c'est découvert ça n'a plus aucun intérêt, par conséquent il veut rester avec son épouse et puis c'est tout !

"Je suis perdue et surtout incomprise de tous." Bernadette est malheureuse, perdue et incomprise mais le monsieur s'accroche et elle n'a pas la force de l'éloigner, je serais prête à parier qu'il a fini par rester, qu'elle a fini par pardonner et qu'elle continue d'être malheureuse et perdue mais la face aura été sauvée !!!


Et moi, bécasse que j'ai été, j'ai pardonné une première fois (connue) et j'y ai cru ! J'étais comme Claudia et Bernadette et mon époux (d'alors) était aussi lâche et menteur que les leurs, mais j'y ai cru ! 
J'ai cependant émis une clause verbale après cette infidélité :


"Tu m'as lâchement trompée, trahie, bafouée ... sans raison en plus, tu reconnais tout, tu assumes, tu demandes pardon, ok, je te pardonne mais je te pardonne UNE FOIS, si tu recommençais cela voudrait dire que ce ne serait plus toi qui me trompes mais moi qui me serais trompée d'homme et notre mariage prendrait fin sur le champ !"


Et il a recommencé et je me suis tue et je me suis organisée et j'ai mis fin à notre mariage ! En fait, mon époux d'alors était tel qu'il l'est aujourd'hui, fourbe, menteur et lâche, il n'a pas changé, il s'était juste déguisé. Il n'y a pas d'homme d'alors ou d'aujourd'hui, il y a un homme manipulateur et une femme amoureuse et c'est ça qui faisait toute la différence !
 
Mais je suis certaine qu'il croyait que je n'en n'aurais pas le courage et que je l'aurais encore pardonné, il s'est lourdement trompé, il a dégagé et moi je suis libre !!!


 "Le gros problème avec les hommes, 
c'est qu'ils ne savent pas s'y prendre 
avec les femmes."

Jean-Paul Salo
 






 

vendredi 28 mars 2014

La voiture trahit l'infidélité et/ou il a perdu son alliance

La voiture trahit l'infidélité !

La voiture est le lieu de nombreux rendez-vous, de nombreuses infidélités, le moyen de rejoindre l'autre, et de s'échapper du train-train quotidien. Ayez l'oeil !

Les signes qui ne trompent pas :
- Le compteur de sa voiture affiche plus de kilomètres depuis un moment pour l'emmener au travail
- Le siège passager de sa voiture est trop reculé ou avancé lorsque vous vous y installez.


C'est pire si...
Le siège passager de sa voiture sent un parfum (que vous ne connaissez pas) !


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Je sais que des choses se sont passées dans sa voiture du moment mais rien ne l'a jamais trahi. Côté compteur, comme sa pintade habitait à 600 m de chez moi, rien n'était visible.






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 Il a perdu son alliance


Il l'aura retiré dans un vestiaire et oublié, perdu parce qu'il a maigrit... qu'importe ! Perdre son alliance est un acte manqué clair comme de l'eau de roche.
Si vous le surprenez sans son alliance, votre conjoint a intérêt à avoir une bonne explication. D'ailleurs, s'il se justifie avec des excuses bancales, il ne vous reste plus qu'à mener l'enquête !
C'est LE signe qui ne trompe pas !

C'est pire si...
Il fait des week-ends entre copains !


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Il n'a jamais enlevé son alliance, ni à la première ni à la deuxième pintade (connues). Bien au contraire, plusieurs mois après notre séparation il l'avait encore, alors que moi je l'avais enlevée et vendue en apprenant sa deuxième infidélité (connue).

Pas de week-ends entre copains non plus, mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" faisait semblant de déménager ou de travailler.



 "Les hommes désapprouvent toujours 
ce qu'ils ne sont pas capables de faire."

Christine de Suède

Il a tendance à s'absenter

Il a tendance à s'absenter

"S'il n'est pas dans ses habitudes d'être continuellement absent de la maison, le fait qu'il trouve sans cesse de nouvelles excuses pour sortir doit éveiller vos soupçons", explique Sylvie Tenenbaum, sexologue et thérapeute du couple.
Des sorties ou activités régulières, des rendez-vous de dernière minute doivent mettre la puce à l'oreille...

Les signes qui ne trompent pas :
- Il passe beaucoup moins de temps avec vous, à la maison
- Il travaille tard ou doit retourner au bureau le soir ou le week-end pour des "urgences"
- Il annule vos rendez-vous au dernier moment, régulièrement
- A la suite de vos querelles, il claque la porte théâtralement puis reste injoignable durant des heures.



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Je ne peux pas dire qu'il avait "tendance" à s'absenter, parce qu'il n'était pour ainsi dire jamais là. Tout ce qui est cité plus haut, plus ce qui n'est pas cité, est vrai !
Tout d'un coup il s'est mis à déménager sa "nouvelle famille" ou à travailler les samedis et les fériés, y compris le 1er mai !
Il était devenu un courant d'air qui ne rentrait que pour diner, après 22 heures, se laver, dormir, changer de vêtements et repartir.

A la première pintade (connue), je m'en suis étonnée, à la deuxième  pintade (connue) je le conchiais !!! Alors, pour ma santé mentale et morale, c'était mieux qu'il ne soit pas là.

Du jour où j'ai eu la certitude que la deuxième  pintade (connue) était une réalité, je me suis jurée que jamais plus je ne m'occuperais de son linge et j'ai tenu promesse, donc les dimanches, où il était là, il faisait son petit repassage et il y en avait des chemises ....




"Seul un homme pourrait lancer l'idée 
que le bonheur d'une femme 
consiste à servir et plaire à un homme."

Margaret Fuller




Il se pose en victime

Il se pose en victime

Au moindre prétexte, il prend l'air malheureux, martyrisé par une femme incompréhensive ? "S'il adopte l'attitude du mari malheureux dans son couple, cela peut-être pour se déculpabiliser", explique Sylvie Tenenbaum, sexologue et thérapeute du couple.
Exemples : "Ma femme ne me comprend plus". "Je supporte beaucoup". "J'ai bien le droit de vivre un peu". "Avec elle c'est l'enfer". "Il n'y a plus rien entre nous". "C'est devenu de la tendresse". 

Les signes qui ne trompent pas :
- Quand vous parlez entre vous ou avec des amis du sujet de l'infidélité, il trouve des excuses aux infidèles, arguments à l'appui. Il ne les juge pas, "c'est trop facile de critiquer".

C'est pire si...
Il n'a plus aucune libido et affirme qu'il garde ses distances sous prétexte d'indépendance.


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Ça aussi c'est devenu une constante, Caliméro and Co ! A part que :

"Ma femme ne me comprend plus". "Je supporte beaucoup". "J'ai bien le droit de vivre un peu". "Avec elle c'est l'enfer". "Il n'y a plus rien entre nous" c'est à ses maitresses qu'il le disait (preuves à l'appui) et "C'est devenu de la tendresse" je ne crois pas qu'il l'ait jamais dit. Pourtant il aurait du  consulter un thérapeute, ça ne lui aurait fait que du bien.

Les sujets sur l'infidélité avec les amis ... il se faisait tout petit, minuscule.

Sa libido (j'en ai déjà parlé) au beau fixe lors de la 1ère pintade (connue), inexistante avec la 2ème mais avec une aggravante :

Il se mettait au bout du lit, de manière à ne pas me toucher,  une nuit (alors que je savais déjà) je lui ai passé mon bras autour de la taille, il a pris ma main et a balancé le tout comme si j'avais la lèpre, il avait peut-être peur que je le viole ou bien ... ? 
Nan ! Il ne voulait pas gaspiller ses précieux comprimés de Cialis 20 mg avec moi, mais je peux comprendre, vu le prix de la boite de quatre, il voulait les économiser pour elle, le comprimé lui revenant à 17€/unité ! Mais il a bien fait, sachant ce que je savais, je n'aurais pas supporté qu'il me touche, mon bras autour de sa taille c'était juste pour vérifier sa méchanceté, malgré qu'il joue à l'homme malheureux.




Pauvre petit Caliméro !!!


"Je sais que Dieu n'est pas une femme, 
car une femme n'aurait jamais créé l'homme avec autant d'imperfections !"

Jill Considine