Mon ex et ses paradoxes

J'ai souvent été épatée par les paradoxes de mon ex, bizarrement ça n'a commencé à se voir qu'au bout de plusieurs années mais, ensuite, il les a cumulés et si au début il disait ne pas en être fier, ce qui a suivi prouve, si besoin était, qu'il est totalement dépourvu de tout sens moral, en fait il s'est fabriqué une "morale", qui n'appartient qu'à lui, et tous ceux qui pensent différemment sont des personnes aigries ... CQFD !!! Je vais essayer de décrire ses paradoxes chronologiquement et je me réserve le droit de changer l'article au cas où d'autres coups pendables me reviendraient, il en a tellement fait !!!

Il fut un temps où il a commencé à se prendre pour un patriarche, son rêve c'était d'avoir une maison suffisamment grande pour que tous nos enfants puissent vivre avec nous après leurs mariages avec, bien entendu, leurs futurs conjoints et enfants respectifs. J'ai pris ça pour une plaisanterie mais j'ai vite fait de comprendre qu'il ne plaisantait pas du tout et c'était inquiétant parce que ni les enfants ni moi ne voyons les choses de cette manière et, il fallait se rendre à l'évidence, nous n'en n'avions pas les moyens non plus ... Avec mon habituel franc parler j'ai dit que je ne voyais pas du tout dans le rôle de la grand-mère-confitures et que je n'avais aucune intention d'élever nos petits-enfants, il l'a très mal pris et à partir de là je ne fus plus consultée pour "notre devenir", il avait décidé de tout régenter à grands coups d'ordres et de carte Gold ... Les deux ainés s'en plaignaient à moi mais allaient dans son sens pour ne pas le contrarier, la troisième s'insurgeait et devint le vilain petit canard et le quatrième était trop petit (disait mon ex) mais il n'en pensait pas moins et moi ? Eh bien moi j'essayais de le faire redescendre sur terre mais il n'y avait rien à faire, je n'avais qu'à être belle et me taire et c'est un truc qui ne fait pas mon genre du tout !!!

PARADOXES :

1. L'ainée avait dix-huit ans mais il ne voulait pas l'autoriser à aller en discothèque, à contrario elle avait fait un voyage d'études à Londres et il m'a demandé de lui acheter des préservatifs ou au moins de savoir si elle voulait que j'en achète. J'ai du le travailler au corps pour qu'il l'autorise à aller en discothèque et pour ce qui était des préservatifs elle m'a presque ri au nez et pour cause ... Je l'ai élevée en tant que personne responsable (comme tous les autres) et elle n'avait pas besoin de moi pour ce genre de choses.
2. Il trouvait anormal, et moi aussi, que l'ainée entretienne financièrement son petit copain. Mais que le second se fasse entretenir par sa copine, non seulement ça ne le dérangeait pas mais en plus il trouvait ça mignon et normal, comme moi pas du tout, nous nous disputions souvent.
3. Que le second s'achète des tee-shirts à 120€ c'était normal, que je dépense la même somme pour chausser les filles et le cadet, c'était anormal !
4. Que le second ne s'habille exclusivement qu'avec des marques, jusqu'au boxer, c'était normal, que l'ainée aille se faire faire des mèches chez le coiffeur et me laisse l'addition c'était normal, que je fasse des couleurs maison à la troisième c'était du gaspillage.
5. Les deux premiers (les siens) ont eu le permis et la voiture offerts, plus assurance, portable, etc... pour l'ainée jusqu'à 25 ans ... Pour les deux derniers (la mienne et le nôtre) : rien du tout, macache !
6. Encore un peu de temps et nous avons été, tous les deux, confrontés à quelque chose de choquant. Nous avions dans nos connaissances un monsieur qui était marié et père de famille, très vite le monsieur en question commença à diner tous les vendredis soir, dans un restaurant duquel nous étions habitués, avec une femme blonde, très vite nous nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait de sa maitresse, la situation était très désagréable ... Puis un jour nous avons vu le fils dudit monsieur arriver et diner avec eux, nous étions sous le choc et mon ex n'était absolument pas tendre avec le monsieur ni avec son fils, il trouvait honteux, et moi aussi, que le type partage sa vie extra conjugale avec son fils et mon ex d'ajouter : "je ne sais pas lequel des deux est le plus pourri, si c'est le père ou si c'est le fils ? Mais personne ne pense à cette femme doublement trahie ? Il n'y a plus de morale, tout est permis, quels "enculés" !!!". Moins de deux ans plus tard c'était lui, mon ex, qui avec une relation extra-conjugale qu'il a partagée avec les deux ainés, les enfants le savaient, leurs petits copains aussi, ils mangeaient ensemble, se faisaient des confidences, tout le monde avait l'air de trouver ça normal ... Et personne n'a pensé à moi, moi femme et mère, triplement trahie ! La morale ? Quelle morale ? Tout leur était permis, c'était lui qui payait, à mon tour de le dire : quels enculés !!! Le pot aux roses découvert et mis devant le fait accompli, je lui ai parlé du monsieur ... "tu sais, celui qui partageait ses secrets avec son fils ? Tu trouvais que c'était anormal ..." sa réponse : "Ben oui, mais là il s'agissait de MES enfants, c'est pas pareil" ! Il a bien dit "MES enfants" donc je devais en déduire qu'ils n'étaient pas, plus, les miens ... en tout cas j'ai bien compris que je n'étais pas leur mère et il m'a répondu "tu as sûrement raison, sinon ils auraient agi autrement" et il a ajouté "J'y ai souvent pensé, aucun d'eux n'a rien dit pour que j'arrête, j'en ai conclu que je ne faisais rien de mal" ! Entendre son mari de 44 ans proférer une connerie pareille, ça fait un effet indéfinissable ... Sans compter que la première raison qu'il m'a donnée c'était "Elle était gentille avec les enfants" (?), dire que j'ai été malheureuse c'est un euphémisme.
7. Un jour il a su que les ex (mais jamais mariés) de sa fille et de son fils étaient ensemble ... Pas de mariage, pas d'enfants, c'était quoi le problème ? "Mais - me dit il - tu ne vois pas qu'ils étaient déjà amants avant ces pourris ?", ah bon ? Pourris pourquoi ? Je me suis gardée de le lui dire mais je pensais à sa fille qui avait été enceinte mais ne savait pas qui était le père, parce qu'elle avait couché pendant le même laps de temps avec deux hommes qui étaient frères, que pour savoir lequel était le père de l'enfant c'est moi qui ai du trouver la solution ... J'ai choisi de me taire pour ne pas être inconvenante !
8. Que les ex petits copain et copine de ses enfants se soient mis ensemble choquait le monsieur, mais qu'il soit l'amant de sa belle-soeur, ex de son propre frère et avec lequel elle a eu trois enfants, ça ne le choque pas du tout et ceux que ça choque, dont moi, sont de parfaits cons, qu'on se le dise !!!
9. Il a trouvé logique que lors de sa première infidélité (connue) ses enfants aient pris fait et cause pour lui, maintenant notre fils (qui a très mal vécu pendant des années, qui se sent ignoré par son père depuis presque toujours) ne soit pas de son côté parce qu'il m'a trahie et de la pire manière, c'est illogique, anormal, impensable et ça ne peut être que moi qui le monte contre son père ! C'est si simple dans sa tête de lâche !!!
10. A un tel point que parce que j'ai demandé une pension alimentaire pour mon fils il m'a écrit : "Je mets Antoine en copie pour qu'il voit ce que tu trames dans son dos !" (?) Et joignant le geste à l'écrit il l'a fait, c'est la réponse de notre fils qui l'a étonné, eh oui ! Il doit croire que c'est moi qui l'ai dictée et c'est faux, j'ai même espéré qu'il ne le fasse pas, qu'il ne mette pas notre fils en copie, c'est nous qui divorçons, il n'a pas à y mêler notre fils et encore moins à m'en vouloir de demander une pension pour ce fils qui n'a jamais fait de mal à personne, qui a toujours été bon élève et qui voudrait (et moi aussi) terminer ses études, majeur ou pas il mange tous les jours, il a des besoins et il a un père, c'est un connard mais c'est son père et il a des devoirs ! Devant la réponse de notre fils, il lui a répondu "Tu prends parti" (ça lui va bien comme déduction), le retour ne s'est pas fait attendre "Mais oui, papa, je prends parti, bien sûr que je prends parti ! C'est toi qui a trahi ma mère, avec ma tante, en plus, ..." et il a enchainé sur ce qu'il avait vécu, les souffrances qui lui avaient été infligées, toutes les bêtises faites par son père qui devait être un modèle mais qui était devenu un boulet, etc ... Et l'autre de lui répondre "Fais attention comment tu me parles, je suis ton père" !  Mais autant il était attaché à ses neveux (et pour cause) autant il méprise notre fils, depuis qu'il est parti, et ça fait un an, il a vu notre fils deux fois, la première parce qu'il est venu apporter des cartons, la deuxième parce qu'il l'a croisé para hasard. Il ne l'appelle pas, ne lui a écrit que pour se plaindre de moi ... Tandis qu'il appelait son fils (issu de son premier mariage) tous les jours lorsque ce dernier a quitté la maison ; dix ans plus tard il appelait ses neveux tous les jours pour essayer de renouer le contact, une fois-ci que ceux-ci ont appris qu'il était l'amant de leur mère ; notre fils il l'a mis aux oubliettes !
11. Quand on sait, comme je sais, tous les repas, les parties-pizza, les sorties, les services, qu'il a offerts à ses neveux pour se faire mousser, tout en me disant que son frère n'était pas à la hauteur ... Les courses qu'il faisait pour sa pintade avec l'argent du ménage, plus les cadeaux ...et que je me suis vue refuser des choses à notre fils qui n'avaient rien de superflu parce que son père joue les jolis coeurs, eh bien ça met en rogne !
12. Mon ex refuse de payer les pensions pour entretenir sa pintade et lui refaire toute la décoration de la maison, ce n'est plus un paradoxe, c'est un enfoiré de première. Mais en plus il voudrait du respect, au nom de qui ou de quoi ??? C'est si simple pour mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre !!!
13. Mon ex fait comme si jamais rien ne s'était passé entre nous, met au placard près de 30 ans de nos vies, recommence à zéro et me laisse les problèmes, mieux, il fait comme s'ils n'existaient pas. Mais il faudrait que je sois d'accord avec SES conditions pour un divorce par consentement mutuel. Du coup c'est moi qui lui dis : rien du tout, macache !!!

"Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés."

Sigmund Freud

Amour (ne) rime (pas) avec toujours ...

L'amour ne rime pas avec toujours, il apparaitrait que :

• Il y a d'abord la passion, cette idiote qui gomme tous les défauts de l'autre et gonfle ses qualités.
• Ensuite vient l'amour qui remet les pieds sur terre tout en gardant la tête dans les nuages, c'est le coeur qui régit le tout.
• Puis tout se calme et vient l'amitié amoureuse, on a appris à vivre avec l'autre, on connait ses défauts, on les pardonne.
• Encore quelques années et vient l'habitude ... le problème c'est qu'avec l'habitude on se rend compte de la routine et l'autre nous semble bien moins charmant :

                    a) ou il prend une maitresse
                    b) ou elle prend un amant
                    c) il n'y a pas forcément de divorce

• Enfin, ou il y a encore un peu d'amour-amitié et tout se calme, ou l'un arrête d'aimer l'autre et tout part en vrille, sachant que là, s'il n'y a pas de divorce, la vie devient impossible, alors il vaut mieux se séparer, divorcer et reprendre sa vie en main. Mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre préférait la guerre à deux mais j'ai préféré la paix toute seule !

Les psys diront ce qu'ils voudront, la vraie vie est bien différente. Des traumatismes d'enfance nous en avons tous mais tout le monde ne les fait pas subir à l'autre, tout le monde ne se sert pas de cette excuse pour faire souffrir l'autre.
Après ma séparation un ami m'a dit que son pote ( mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre) agissait de cette manière à cause de ses souffrances avec son père, tout en me disant que j'en avais trop fait pour lui au cours de notre vie commune (et là je suis d'accord), que je l'ai tellement habitué à tout régler, à tout gérer que j'avais pris la place d'une maman ... je lui ai répondu vertement que si c'était le cas on avait vécu dans l'inceste, parce qu'on était croque l'une de l'autre et que, jusqu'à la naissance de son petit-fils, nous faisions l'amour comme des fous ! Il m'a avoué que mon futur ex mari était conscient qu'il avait "totalement déconné" au sujet de son petit-fils, qu'il avait pris une place de père qui n'était pas la sienne mais pour excuser sa liaison avec sa belle-soeur il aurait dit "ce n'était pas prévu, ça s'est fait comme ça", normal, les neurones se sont barrés et les valeurs morales sont parties avec. Il parait "qu'il allait m'en parler, il attendait le bon moment" ... pour me dire quoi ? "Chérie j'ai couché avec ma belle-soeur et je m'en repends" ? ou bien "Je suis amoureux de ma belle-soeur, je te quitte" ? Il s'attendait à quoi, que dans la première hypothèse je le pardonne et/ou dans la seconde je l'implore ? Je ne le saurai jamais et, franchement, je m'en fiche.

J'en ai vu des cas d'infidélité durant ma vie, mais je n'ai jamais vu un homme aussi tordu, aussi fermé à ce qui est important et totalement ouvert à ce qu'il ne fallait pas faire.

Revenant à la passion-amour-amitié, tous les couples ont des hauts et des bas et il n'est marqué nulle part qu'il faut aimer pour la vie, il n'y a que monsieur le curé qui indique "je vous déclare mari et femme jusqu'à ce que la mort vous sépare" mais je ne suis pas passée devant monsieur le curé, alors ...
Avant les femmes subissaient des mariages désastreux parce qu'on ne divorçait pas mais de nos jours ça ne rime plus à rien, pourtant les hommes quittent rarement leurs femmes, pourquoi ? Et pourquoi ce sont en majorité les femmes qui prennent la décision du divorce ? Mais parce que les hommes sont lâches, fiers de ce qu'ils croient leur appartenir tout en allant posséder ailleurs ! Pourquoi toutes les excuses leur semblent bonnes pour ne pas quitter le foyer ? Pourquoi ils continuent de nous prendre pour des connes ? Ils serait temps qu'ils comprennent que l'égalité n'est plus un mythe ... pourtant si l'épouse trompée prend un amant, le mari trompeur ne veut pas pardonner alors qu'il trouve normal d'être pardonné, lui !!!

L'amour ne rime pas avec toujours mais moi je vivrai toujours avec moi, par conséquent je me respecte, je me bichonne, je me pomponne, je ris, je vis, je sors ou pas à ma convenance, je discute avec des amis ou je me plonge dans un bon bouquin, mon moi et moi nous nous entendons très bien et je ne veux plus jamais être amoureuse, je veux bien avoir un ami qui restera chez lui, et moi chez moi, avoir une "amitié colorée", c'est très à la mode, ou chacun est libre de vivre sa vie, ça doit être sympa et hygiénique ! lol

 

Ou bien un monsieur bien de sa personne, plein aux as mais encore gaillard, ah oui, parce que l'abstinence finira par me peser un jour ou l'autre ! Je promets de ne pas le décevoir !

 

« Il n'y a que les imbéciles qui se croient volés 

en donnant trop à une fille.  »

 Jean Anouilh

 

Son plan séduction

Pour l'avoir vécu je connais parfaitement le plan séduction de mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre et, je dois dire, que c'est bien la seule chose pour laquelle il ne se soit pas dévié au cours de sa vie, même pas d'un millimètre !

Je l'ai connu beau garçon, charmeur, beau parleur et, surtout, il me faisait rire ! L'âge l'a fait grossir (énormément), à la fin de sa quarantaine il a maigri (énormément), du coup les rides sont apparues avec les cheveux blancs. Physiquement parlant, et lorsqu'il est habillé, il peut faire illusion, nu c'est la cata, mais le fait qu'il soit manipulateur, enjôleur, menteur et drôle ça compense. A mon corps défendant, je l'ai connu beau et jeune (moins de trente ans), en plus de ce que j'ai cité plus haut il se montrait pas très cultivé mais il mettait ça sur le compte de sa vie (marié à 19 ans pour échapper à ses parents) et il ajoutait qu'il ne demandait qu'à se cultiver, il en était touchant et la torera que j'étais ne demandait qu'à l'aider ... Voilà comment il procédait et continue de procéder quand il jette son dévolu sur une femme :

• Il se débrouille pour se lier d'amitié avec la dame pour, ensuite, devenir son meilleur ami, il la choisit en carence affective, la dame va tout lui confier et il fait semblant de faire de même ... oui, il va faire semblant parce qu'il ne va lui confier que ce qui le valorise par rapport au "martyr" qu'il subit chez lui, eh oui ! 
• Il joue à l'homme parfait, ouvre la portière de la voiture, tient les portes des restaurants, sait qu'il doit entrer le premier dans un lieu public et monter les escaliers devant la dame (c'est moi qui lui ai appris), il est respectueux mais il a toujours le mot pour rire, il sait jouer du regard et des lèvres pour rendre croque n'importe quelle femme et sait tenir un langage très doux tout en étant très drôle.
• Il sait être tellement persistant et présent que la dame ne peut plus s'en passer et se demande comment elle a pu vivre sans lui jusqu'à ce jour ? ... Puis il disparait deux ou trois jours, histoire de laisser la dame en étant de manque, ce qui la conduit à réfléchir sur ce qui se passe dans sa vie et, tout à coup, c'est officiel : elle est amoureuse ! C'est à sa réapparition que commencent les cadeaux adéquats ...
• Il sait très bien ce qui plait à la femme qu'il séduit et il sait composer avec de petits moyens et beaucoup d'imagination, il a toujours le chic pour apporter le petit cadeau au bon moment et il sait suffisamment cerner la femme : comme j'aime écrire il a commencé par les stylos BCBG, à sa première maitresse (connue) il a offert des boucles d'oreille en or (son mari ne lui faisait jamais de cadeaux), à sa belle-soeur et seconde maitresse (connue) il apportait des chouquettes pour le petit déjeuner (ses moyens financiers avaient changé) tout en lui disant "j'aurais aimé te donner plus" et elle répondait "je ne veux que ton amour" !

Son autre cheval de bataille : ses enfants !

C'est touchant un homme qui se bat pour ses enfants, la plupart des femmes a la fibre maternelle qui se développe immédiatement, c'est tellement rare cet intérêt d'un père pour ses enfants ... celui-là il sait tellement bien en parler qu'on a tout de suite envie de l'aider à enlever les enfants des griffes de la mégère qui leur a fait du mal ! Le problème c'est qu'il ne parle que de ses deux enfants ainés, issus de son premier mariage et de la mère indigne qui les a mis dehors ... à croire que le nôtre (d'enfant) je l'ai fait toute seule !

C'est ainsi que :

• Je me suis levée un matin mère d'une petite fille et je me suis couchée mère de trois enfants, les siens et la mienne ... 
• Sa première pintade, la gargotière, était prête à quitter ses propres enfants pour vivre avec lui et ses deux merveilleux chérubins que j'aurais maltraités ... D'ailleurs à la découverte de la chose son premier motif a été "elle était gentille avec les enfants".
• Sa deuxième pintade, sa belle-soeur, est devenue super copine avec sa nièce (la fille de mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre) ce qui est étonnant, parce que cette dernière ne supportait pas "tata" qui était, je cite, "conne, idiote, mal élevée, moche ..." d'ailleurs quand elle parlait du couple que formaient son frère et sa copine elle disait "c'est comme tata et tonton, cons, beaufs, vulgaires", ce que mon futur ex mari confirmait bien volontiers, comme quoi ... Force m'est de constater que maintenant il n'est plus question que de sa fille et de son petit-fils, son second fils a été zappé d'office, il pourrait lui casser sa baraque en exprimant certaines choses ... 
•  Si la première ignore ce à quoi elle a échappé, la seconde va finir par se rendre compte que le monsieur est une fraude, il n'existe pas, il donne juste l'impression d'exister et d'avoir eu une vie qui l'a maltraité ... La première le croyait plein aux as, la seconde le croit harcelé par les dettes par ma faute ... Le deux pensent que j'ai mal traité ses enfants, aucune ne connait la vérité car s'il y a une chose que  mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre ne dit jamais c'est la vérité !!!

Mais les dettes,  il en a eu toute sa vie, j'en ai payé toute la vie et j'ai été assez idiote pour lui prêter de l'argent à nos débuts pour, soit disant, payer les dettes faites par sa première ex femme ! La gargotière lui avait prêté 2500€, que j'ai du rembourser, et sa belle-soeur a du oublier qu'une fois elle lui a prêté 15 000 F, en lui promettant des intérêts de 20%, non seulement elle n'a jamais vu les intérêts mais, en prime, si elle a revu l'argent c'est grâce à moi ... celle-là elle a raqué d'avance. La seule idiote à qui il a tout pris c'est moi et ÇA il ne le dira à personne !!!

Revenons au plan séduction

Une fois qu'il a sa proie bien en main, il essaie par tous les moyens qu'elle l'embrasse la première, si ça ne marche pas il achète THE cadeau qui doit conduire au moins à la bise et là il lui applique un baiser de cinéma qui la fait sentir la femme la plus belle de la terre !!! A partir de là il va tout faire pour être le meilleur en tout, tout en manipulant la proie qui le vénère presque et ne se rend pas compte que c'est elle qui l'aide à être comme ça.

Pour moi il a changé son langage, sa manière de s'habiller, de se tenir ... il voulait être un homme "digne de moi" et j'avais beau lui dire que je ne lui demandais rien, il affirmait y tenir mais, en fait, c'est moi qui ai été tenue pendant près de 30 ans et, pourtant, je peux affirmer que je n'avais aucun besoin de lui ou de ce qu'il pouvait m'apporter, je l'ai aimé comme une dingue, je suis persuadée qu'il m'a beaucoup aimée aussi mais en me trompant la première fois il a perdu de sa magie ... je ne voyais pas encore comment il était en vrai mais j'avais de fortes secousses, c'est pourquoi il a voulu me réduire en esclavage mais j'ai réussi à brises les chaines !

Ses pintades il les a prises connes pour ne pas se laisser dépasser, comme ça il ne prend pas de risques, il est supérieur. La première se sentant rejetée l'a dénoncé au fisc ... on verra pour la deuxième, quand elle saura toute la vérité ... ou alors il va la manipuler pendant très longtemps.
Une chose est sûre, il ne part que quand il sait que son nouveau trampoline a de quoi le loger, eh oui !!!

Il n'est pas parti avec la première parce qu'elle avait loué une maison à 500 mètres de "chez nous" pour la modique somme de 3000€ mensuels, elle espérait ainsi l'attendre mais aussi qu'il paie le loyer, il a trouvé ça honteux "tu te rends compte à 500m de chez moi !? Tu es folle !?" ... Tandis que sauter sa belle-soeur qui habite à 600 mètres de chez moi, ça n'a rien de honteux, puisque c'est elle qui paie, c'est même tout à fait normal, lui la paie en nature grâce à Cialis !

Non, il n'a pas changé, il est toujours aussi enfoiré, il a juste fait semblant d'être quelqu'un d'autre, de temps en temps le vernis craquait et il repassait une couche, puis ça s'est totalement craquelé et le masque est tombé ... Il lui fallait allait jouer son roi ailleurs, puisqu'on ne badine pas avec son état, il veut toujours être le roi.

"Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, 

                                           c'est quand il est bébé."

                                                  Nathalie Wood

Vie sexuelle : ZERO !

Quand j'ai fait la fameuse liste des "pour et contre", je me suis aperçue que j'avais vécu entre parenthèses pendant près de trente ans, jusque là rien de nouveau puisque je ne suis pas la seule femme à l'avoir fait, loin s'en faut ! Quand je me suis rendue compte que les "contre" étaient en forte majorité, je n'ai pas inventé la poudre non plus, combien de mes consoeurs de malheur sont arrivées à la même conclusion ? J'ai laissé couler encore un peu, parce que j'étais incapable de réagir devant autant de bourdes accumulées, c'est quand il a appris qu'il allait être grand-père que j'ai commencé à douter de mes ressources de patience et que j'ai vraiment pris conscience que le monsieur était indécrottable.
En effet, il y avait longtemps qu'il m'avait reléguée au second plan mais de là à ce que la grossesse de sa fille empiète sur notre vie intime ... Je m'explique :

• Au bout de quelques mois de grossesse, de sa fille, j'ai appris qu'il y avait deux pères putatifs, que les garçons étaient frères et que c'était le chaos. En effet, d'après mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre, sa fille avait découvert que son petit copain la trompait avec son ex et que celle-ci était enceinte, alors pour se venger elle a couché avec le frère du petit copain qui lui faisait du gringue depuis un moment, elle avait donc quitté le premier frère pour installer le second, en instance de divorce, chez elle. Le père qu'il était devenait dingue avec cette situation mais le putatif papa qui vivait avec sa fille a vite fait de le rassurer en offrant à la future maman une voiture, il était donc devenu à ses yeux un "homme bien" et peu importait s'il ne payait pas la pension du fils qu'il avait eu avec sa femme, de toutes façons le divorce était complètement à la charge de cette dernière, c'était, je le cite, "une garce qui n'en voulait qu'à son argent".
• Parallèlement notre vie intime, qui se faisait rare depuis quelques temps, a commencé à être bâclée ... Je suis de celles que le "devoir conjugal" fait rire, ou on fait l'amour ou il y a un problème, je n'aime pas les obligations en temps normal et faire l'amour ça ne doit pas en être une. Très vite, mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre a commencé à avoir de sérieux problèmes érectiles, c'était inutile d'essayer d'en parler, il ne parlait que de son futur petit-fils, eh oui elle attendait un garçon, qui allait porter son nom puisqu'on ignorait qui, des deux frères, était le vrai père ! C'est comme si le fait de devenir grand-père juste au début de la cinquantaine le rendait impuissant (?).
• Puis vint le temps des échographies et mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre y accompagnait sa fille. Côté matériel de puériculture, lit à barreaux, poussette et tout ce qui s'en suit, rien ne se faisait sans son accord, c'était même lui qui faisait les recherches sur le Net.
• Pour essayer de m'attendrir il déposait les échographies en évidence sur la table de la salle à manger, sa fille et moi étions brouillées depuis deux ans parce que cette dernière nous avait copieusement insultés et pour moi ça avait été la goutte d'eau. Il voyait donc en cette naissance une "reconstitution" de notre famille recomposée, mais il oubliait que nous avions un fils à la maison, faisait comme si ma fille n'existait pas, omettait son autre fils qui vivait en couple. Il aurait donc fallu que nous "reconstituions" notre famille mais juste avec sa fille et le petit-fils à venir, ben voyons !!!
• Mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre ne jurait plus que par Laurent, le père putatif qui vivait avec sa fille, il avait toutes les qualités ce garçon (je ne peux pas en juger, je ne le connais pas), l'autre putatif père est devenu papa quelques mois avant, c'était un garçon, un "fils de pute ce môme" - je cite toujours - puisque "sa mère avait couché avec le mec de sa fille (à lui)", évidemment sa fille à lui était une innocente aux mains pleines.
• Et côté câlins ? De plus en plus rares puisqu'il avait de plus en plus de mal, une seule position le motivait et moi je restais sur ma faim, ça devenait un supplice mais nous ne pouvions toujours pas en parler ! En contrepartie j'avais droit au suivi de la grossesse au quotidien et, franchement, ça me gavait ! Mais le moment du compte rendu était le seul où il reprenait un visage humain ...
• Puis l'enfant est arrivé, en avance, et c'est la première fois de ma vie que j'ai su qu'une fille sur le point d'accoucher, et déjà en salle de travail, pouvait appeler son papa pour lui dire qu'elle avait peur ! Il faut savoir que le père putatif était avec elle ... Le bébé n'était pas très grand ni très gros mais tout s'est bien passé et j'en fus soulagée ! Bien que de relations coupées avec elle, je l'ai élevée à partir de l'âge de 7 ans, je ne peux pas dire que je la déteste ou qu'elle m'est indifférente, ce serait mentir, mais pour ma santé morale et physique elle avait été dévastatrice et je ne peux pas me permettre de courir ce risque ...
• La Salomé d'avant, celle qui ne pensait qu'avec son coeur, aurait accouru à la maternité, les yeux plein d'amour, des cadeaux plein les bras ... Elle aurait fait fi du passé pour se consacrer à la jeune maman, l'aider, la conseiller, la soutenir ... Elle aurait pris le bébé dans ses bras et aurait tout effacé pour continuer à donner de l'amour à ce bébé qui venait de naitre, qui n'avait rien fait de mal, ce bébé serait son petit-fils et elle serait une mamie comblée mais ça ... c'était la Salomé d'avant, car la Salomé présente avait appris à se durcir pour réfléchir avec le bon outil : son cerveau ! C'est pourquoi, et bien que le tout nouveau grand-père ait tout fait pour le tenter, j'ai tenu bon et je ne suis pas allée à la maternité mais je suis la seule à savoir ce que ça m'a couté !!!
• Il va sans dire que personne n'a levé le petit doigt pour savoir qui était le papa du petit et quand Benoit, l'autre père putatif, a osé demander à l'hôpital la procédure à suivre, il a failli se faire lyncher par le grand-père, car son petit-fils s'appelait comme lui et point final. Plus egoïste et idiot c'est impossible !!!
• Après les visites à l'hôpital vinrent les visites à la maison ... tous les jours !!! Il allait chez sa fille tous les jours, rentrait tard, me parlait des progrès du petit en dinant, s'allongeait sur le canapé et s'endormait, je le réveillais et il allait au lit ... dormir ! 
• Les week-ends le petit arrivait à la maison le samedi et repartait le dimanche soir, pour qu'il ne pleure pas il le faisait dormir avec nous, si nous sortions, que ce soit le soir ou la journée,  nous l'emmenions  ... et le lundi ça recommençait !
• Alors côté vie sexuelle, câlins, devoir conjugal, faire l'amour, baiser, s'envoyer en l'air ... quelle que soit la forme de le dire = ZERO pointé !!!
• Par contre, et subitement, Laurent est devenu "un sale con" et tant qu'il n'a pas réussi à le virer de chez sa fille il n'a pas démordu !
• Benoit est redevenu gentil et il l'a aidé à se battre pour qu'il puisse avoir un droit de visite concernant son fils qui vivait à 200 km ...
• Et moi j'étais complètement perdue au milieu de tout ça, mon état de santé s'aggravait de jour en jour, j'étais minée par une dépression qui m'empêchait de vivre, il n'en n'avait rien à faire, il avait un nouveau monde, une nouvelle et seule famille : sa fille et son petit-fils !

Sans l'amour de mes enfants je serais morte, je me serais suicidée, j'ai organisé ma mort deux fois, je n'en n'ai parlé à personne, je voulais juste m'endormir pour toujours, je n'avais plus de vie et ça ne servait à rien de faire semblant. Mais il s'est trouvé que chaque fois j'allais passer à l'acte il se passait  quelque chose, comme si je recevais un avertissement, je n'arrive pas à l'expliquer ... J'en parlerai peut-être dans un autre article.

Laissée pour compte depuis des années, souffrant physiquement et moralement, puis maltraitée verbalement, en totale carence affective et physique, j'avais toutes les raisons plus une de le tromper, mais non, je ne l'ai pas fait, je l'ai subi !

Sa fille a couché avec deux frères,  mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre a couché avec sa belle-soeur, ce sont tous les deux des exemples à ne pas suivre, ils sèment le mal autour d'eux, mais ils ont toujours raison. J'ai réussi à redevenir la femme que j'étais, je m'en félicite. Je ne suis pas parfaite mais je ne fais de mal à personne. Je me suis toujours assumée et je continuerai de le faire. Je sais que j'ai fait tout ce que je devais et pouvais faire pour que mon mariage fonctionne, je sais aussi que j'ai trop pardonné, on ne m'y reprendra pas. Mes "coups de gueule" à côté de toutes les saloperies qu'il m'a faites (et à d'autres aussi), ce sont des fleurs parsemées dans le ciel ... Mes enfants sont le reflet de l'éducation que je leur ai donné parce que je l'ai reçue ainsi, ils sont bien dans leur peau, ils sont épanouis, je respecte leurs vies comme ils respectent la mienne. Mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre a réussi à faire éclater une famille qui avait tout pour être unie et heureuse, il est con et je l'ai tellement aimé que je ne m'en n'étais pas rendu compte, tant pis pour moi mais surtout dommage pour lui !

Aujourd'hui, en pleine procédure de divorce, je ne veux pas entendre parler d'homme. Il est évident que ce n'est pas pour la vie entière mais plus aucun homme n'accrochera son peignoir dans ma salle de bains. Je veux continuer de savourer ma liberté retrouvée, faire ce que je veux, quand je veux et si je veux.
En quittant un homme il ne faut pas en reprendre un autre tout de suite, il faut vivre, reprendre sa vie en main, c'est ce que je fais et je m'en porte plus que bien ! Même ma santé s'est améliorée, mon moral est au top ... Un autre homme ça viendra un jour, peut-être, je ne sais pas, je n'y pense pas, je me reconstruis, je sors, je vois des amis, je ris, je suis enfin moi même et je suis bien !

En conclusion, les hommes qui ne peuvent plus faire l'amour parce qu'ils sont devenus grand-pères doivent être rares, il a fallu que ça tombe sur moi !
J'aimerais juste savoir, par pure curiosité, si sa gueuse sait que pour la sauter il prend du Cialis 20 mg !? Savoir ce que ça fait à  mon connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre de prendre la célèbre pilule du week-end (l'effet dure 36 heures) ? Lui qui était toujours prêt pour la "chose", ça doit le faire réfléchir ... ou ça l'emmerde ? Ou il s'en fiche ? En tous cas je sais que sexualité = zéro c'était de sa faute, pas de la mienne, mais je sais aussi que pour moi il n'a fait aucun effort, tout en sachant qu'il avait un problème ... ah les mecs qui n'ont que deux neurones placés seulement dans les couilles ... ils font n'importe quoi pourvu qu'ils soient les mâles dominants ou qu'ils fassent semblant de l'être !!!

"L'homme est la seule créature 

                           qui refuse d'être ce qu'elle est."

Albert Camus

Pourquoi l’infidélité ?

 Ah ce "pourquoi" qui empoisonne la vie de tant de gens !!! Ceci étant j'ai trouvé cet article qui me semble répondre à beaucoup de questions, tant de réponses que j'ai très peu de commentaires à faire sur les affirmations de ce sexologue et psychothérapeute, ce qui est un fait rare !

Gérard Leleu est sexologue et psychothérapeute, spécialiste du couple et de son intimité. « L'infidélité, c'est la crise majeure du couple. Mais il faut arriver à considérer ce bouleversement comme une chance pour essayer de mieux se comprendre et d'avancer. »

1) Est-il possible d'être fondamentalement infidèle, comme un trait de caractère ?
Il se peut que l'infidélité relève d'une structure fondamentale et que certains êtres éprouvent des désirs tout azimut. Mais cela révèle souvent un état de manque profond, qu'il faudrait peut-être analyser par un travail personnel. Et cette quête permanente de l'homme que mènent certaines, traduit sans doute un manque d'amour de soi et d'affirmation. Ce manque conduit donc à cette position de mendiante d'amour. Alors que l'amour, nous l'avons en nous, dans notre noyau.

"...  cela révèle souvent un état de manque profond, qu'il faudrait peut-être analyser par un travail personnel ..." Je suis complètement d'accord mais mon futur ex mari n'a jamais voulu faire ce travail personnel et c'est dommage, surtout pour lui.

2) La fidélité est-elle une preuve d'amour ?
La fidélité est en effet une manière de prouver à l'autre qu'on l'aime. Bien qu'en réalité, dans l'amour, il n'y a pas de telles preuves à donner : on est fidèle parce qu'on aime ! Je considère également que la fidélité n'est pas une question de moralité mais de respect de soi et de l'autre.

Ok "dac", Gérard Leleu !

3) Infidèle une fois, infidèle dix fois ?
Si l'on trompe une fois, sans doute trompera-t-on une deuxième fois, voire une troisième fois et une dixième fois parce que l'on a en soi de telles insatisfactions que l'on passe sa vie à quêter et à mendier. Je pense, sur un plan purement psychologique et pas moral, que l'infidélité est une mauvaise réponse à une bonne question. Le problème est relatif au couple, mais également à soi-même. Parce que l'on a parfois en une sorte de vide existentiel, d'état de manque, de besoin d'être aimé. Donc la question est : pourquoi ce vide ? Et la mauvaise réponse est d'aller mendier de femme en femme ou d'homme en homme, au lieu de faire un travail sur soi.

Encore d'accord, mais le monsieur a préféré m'en attribuer les fautes, du moins après sa deuxième infidélité (connue), allant jusqu'à me reprocher de n'avoir été que "le mari de Salomé", donc mon mari. Il est évident qu'il est affligé de vide existentiel, il n'a aucune passion, est totalement dépourvu de caractère, est lâche ... plus vide c'est difficile. C'est la raison pour laquelle il adore qu'on lui dore son égo qui, lui, est surdimensionné ! Je l'ai poussé pendant des années, puis je me suis lassée, il n'a jamais appris avec ses erreurs, il en faisait, il en fait et il en fera toujours, parce qu'il ne veut en faire qu'à sa tête, quitte à défier la loi pour se cacher ensuite derrière quelqu'un, derrière moi il ne se cachera plus, derrière elle il aura du mal, le truc de la pintade étant "baise-moi, apporte-moi du fric et ferme ta gueule" !

4) Où commence l'infidélité ? A partir du moment où l'on passe concrètement à l'acte ?
En me plaçant sur un plan purement psychologique et non moral, elle commence lorsque dans notre tête, on n'est pas avec la personne présente mais avec quelqu'un d'autre. En réalité, là, on se trompe soi-même. Il n'y a pas à culpabiliser. Simplement, je souhaite à chacun(e) de tomber profondément amoureu(x)e et d'avoir dans la tête, dans le cœur et dans le sexe, la même personne.

Encore ok "dac", Gérard Leleu !

5) Quand l'ennui s'immisce dans le couple…
Parmi les causes d'infidélité, il y a en effet le tiédissement des sentiments et une frustration sur quelque point que ce soit. Peut-être que la réponse n'est pas forcément une aventure extraconjugale mais plutôt d'analyser la situation dans le couple et de trouver les moyens d'être satisfait. Mais il est vrai qu'il y a aussi une sorte de besoin d'exotisme, sorte de besoin d'aventurisme. Mais encore faut-il être conscient, que pour assouvir ce besoin d'exotisme, on risque d'entrer dans des situations qui s'avèreront douloureuses.

Eh oui ! Mais mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" n'a jamais voulu le comprendre, analyser la situation dans le couple équivalait à le mener à toutes ses bêtises, à sa forte (et creuse) tête, il a préféré chercher "l'exotisme" dans l'aventure, tout en devenant méchant avec moi ... puis j'ai découvert ce qu'il pensait être un secret entre eux deux, je n'a rien dit et je lui ai coupé l'herbe sous le pied ... il n'a pas aimé mais moi je m'en suis délivrée !!!

6) Peut-on différencier la fidélité du cœur et la fidélité du corps ?
Sur le plan de l'absolu de l'amour, la fidélité est totale, corps et âme. Certains sont capables de partager leur corps, c'est une question de structure mentale, mais cela comporte quand même le risque d'être emporté par une passion sensuelle et d'aboutir à des situations douloureuses.

Et pour terminer : ok "dac", Gérard Leleu !

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 Mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" est un Taureau ascendant Taureau, donc il ne réfléchit pas, il fonce ! Sa phrase fétiche "on verra" et ben j'ai vu, et bien plus souvent qu'à mon tour, c'est lui qui est loin d'avoir tout vu !

L'homme est un animal crédule 

qui a besoin de croire. 

En l'absence de raisons valables de croire, 

il se satisfait de mauvaises.

Bertrand Russel

Pourquoi elles restent "la maîtresse"

Aimer au long cours un homme marié était autrefois l’assurance d’une vie malheureuse et cachée. Si, aujourd’hui, l’opprobre et la honte ne sont plus au rendez-vous, la frustration et le chagrin demeurent. Pourquoi s’acharner ? Quel est l’intérêt inconscient de faire durer ces amours clandestines ?

Back Street, mélodrame de l’écrivaine américaine Fanny Hurst, a connu un succès fulgurant dans les années 1930. Elle y décrivait la tragique destinée de la maîtresse cachée d’un homme marié. Aucune révolte, pas de tentative d’émancipation. Seulement la douleur, la frustration et la triste acceptation d’une place de seconde. Déprimant. Aujourd'hui, les back streets ont changé de nature. Fini les femmes entretenues, prisonnières du bon vouloir masculin.
Les maîtresses assument leur vie et vivent pleinement leur amour. Elles n’en souffrent pas moins. C’est bien ce paradoxe qui interroge : comment ces femmes, héritières des féministes, indépendantes, peuvent-elles accepter la vie dans l’ombre, l’attente, le mensonge ?
Nous savons bien, depuis Freud, qu’aucun humain n’accepte de souffrir pour souffrir. Si nous le faisons, c’est que notre histoire, notre construction psychique nous conduisent à réitérer, sans nous en rendre compte, des comportements douloureux. Mais pas seulement. Nous pouvons aussi, toujours inconsciemment, trouver dans ces situations de répétition ce que la psychanalyse appelle un « bénéfice secondaire ». Ghislaine Paris, sexologue et psychothérapeute, et Saverio Tomasella, psychanalyste, nous aident à mieux comprendre le choix de ces femmes.

La volonté d’indépendance

À la grande différence des back streets de nos mères, la plupart des « maîtresses » affirment avoir choisi leur position, « qui leur garantit l’indépendance, l’échappée au modèle patriarcal, sans besoin de se battre au sein d’un couple pour l’acquérir, souligne Ghislaine Paris. Plusieurs de mes patientes revendiquent même ce statut, comme certaines d’entre elles revendiquent le refus de la maternité ».
Pour Saverio Tomasella, elles font partie de ce qu’il nomme les « omnijouisseurs », « ces enfants gavés de jouissance, auxquels rien n’a jamais été refusé, qui ne peuvent donc pas y renoncer. Alors ils passent d’une relation à l’autre, ils les accumulent ». Clara, 28 ans, a enchaîné les amours clandestines, sans que jamais l’affaire dure plus de quelques mois. « Que ce soit un homme marié, ça m’est égal. C’est lui qui trompe sa femme, pas moi. Mais, quand ça devient trop compliqué, j’arrête. Et je passe à autre chose, avec un homme marié ou pas. J’ai besoin de quelqu’un, je ne supporte pas d’être seule. »

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"J’ai besoin de quelqu’un, je ne supporte pas d’être seule." dit Clara, peut lui importe si l'homme en question est marié ou pas, pourvu qu'elle ne soit pas seule !
En tant que femme, je trouve cela très glauque,  totalement irréaliste mais bon ... c'est une idée comme une autre. Loin de moi l'idée de prendre quelqu'un pour ne pas être seule, pour cela j'aurais gardé mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" !
Et après on vient me parler de la libération de la femme !? Elles sont libres ces femmes là ? Je ne le crois pas ! Elles s'inventent une liberté à leurs mesures, mais elles rêvent d'avoir un homme juste pour elles ... C'est ainsi que la plupart des femmes trompées, une fois libres prennent des amants mariés, ça doit vouloir dire quelque chose ... Qui mieux qu'une femme trompée peut savoir le mal que ça fait ? Prendraient elles des hommes mariés par revanche ? Oh la la, il y a encore beaucoup de questions sans réponses.

La clandestinité apporte le plaisir immédiat, mais « ce sont des amours anxiogènes, dévoreuses, inextricables, précise le psychanalyste. Quand on est face à l’inextricable, c’est qu’il était présent dans l’enfance. C’est cela qu’il convient d’interroger, afin d’éviter la répétition ». « Dans le triangle amoureux, on se trouve face à une situation faisant référence au triangle oedipien mal vécu, analyse Ghislaine Paris. La maîtresse voit en la femme légitime la rivale, qui occupe inconsciemment la place de la mère. »
Dès lors, l’enjeu consiste à détacher l’amant de son épouse, comme elle a souhaité détacher sa mère de son père. « De cette situation infantile mal résolue, dans laquelle l’enfant devait attirer l’attention de l’autre dans le dos du parent rival, il demeure quelque chose qui ne peut se vivre dans la franchise, approfondit Saverio Tomasella. La rivalité première n’a pu être élaborée ni verbalisée, elle reste enkystée. »
Lucie, 48 ans, se reconnaît dans cette configuration. À 22 ans, elle a rencontré un homme marié avec qui elle a connu une passion dévorante durant quatre ans. « Un jour, chez lui, j’ai aperçu la chemise de nuit de sa femme. Cela m’a instantanément évoqué celle de ma mère. Sur le moment, j’étais effondrée et bizarrement assez contente. J’avais l’impression d’être la plus forte, mais il n’a jamais brisé son couple. À l’époque, je n’ai pas réalisé ce que cela signifiait pour moi. Après quelques années de thérapie, désormais, je sais. Dans cette histoire, je voulais à la fois retrouver mon père disparu et éliminer ma mère. »
Dans d’autres cas, ne pas réussir à être la « première » fait référence à la position occupée durant l’enfance et l’adolescence, renvoyant à une rivalité fraternelle et familiale. Pour Saverio Tomasella, « la dévalorisation subie de la part d’un frère ou d’une soeur ou encore la préférence des parents pour l’un des enfants peut ébranler durablement la confiance en soi et entraîner pour ces femmes la croyance inconsciente qu’elles ne peuvent vivre qu’une histoire d’amour secondaire ou malheureuse ».
Anne, 54 ans, a traversé des relations amoureuses orageuses, durant quatre ans, juste après son divorce. « J’ai entamé trois histoires différentes avec des hommes engagés par ailleurs. Dans les trois se reproduisait une relation maltraitante, frustrante, intolérable, dont je sais maintenant qu’elle provenait en grande partie de l’incapacité de ma mère à nous aimer. Elle-même avait vécu un manque d’amour et d’attention de ses parents. »

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Les psy sont finalement assez drôles, c'est comme si ces faits étaient mathématiquement exacts, tout vient de l'enfance mais en général chez la femme ... Et les hommes qu'en est il ? 

Mon grand-père n'a jamais trompé ma grand-mère, mon oncle était un serial-trompeur et mon père un coureur invétéré, jusqu'à son mariage avec ma mère. Puis, un jour, il s'en est allé goutter aux joies de l'infidélité avec la "meilleure amie" de ma mère, cette dernière a découvert, les a attrapés ensemble, a mis une danse à la maitresse et fait les valises de mon père - c'était au début des années 60 dans un pays d'Europe très catholique et où, par conséquent, le divorce n'existait pas - le monsieur (mon père) est allé voir ses parents et c'est mon grand-père qui a plaidé sa cause auprès de ma mère, elle l'a laissé revenir mais dans la chambre d'amis, pendant un mois, après quoi elle a pardonné mais il n'a jamais récidivé et ils sont restés mariés, soudés, unis, amoureux ... jusqu'à ce que la mort les sépare, plus de 40 ans après.
Mon grand-père avait été un exemple, pourquoi ses fils jouaient les matadors ?

Mon beau-père est un homme droit qui n'a jamais trompé sa femme, il s'est remarié huit ans après le décès de son épouse, il est fidèle. Qu'est ce qui a poussé mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" a être infidèle ? Pire, à être infidèle toujours avec des gueuses mal élevées, possédant un langage de charretier, l'une gargotière et l'autre sa propre belle-soeur ... Je parle de celles dont je suis sûre, parce que je suis persuadée qu'il y en a eu d'autres.

Je suis sûre que les psys diraient que tout est dans leur enfance aussi ... Est ce que tous les criminels sont issus d'assassins ? On ne peut pas tout expliquer par l'enfance, il y a forcément d'autres raisons ... Pas folle la guêpe !!!

Le plaisir décuplé

 

Cet héritage involontaire n’étonne pas Saverio Tomasella : « La transmission entre les générations se fait de manière inconsciente. L’enfant est imbibé par la posture maternelle, la représentation parentale. » Une mère qui n’aime pas ou mal ses enfants peut difficilement les autoriser, symboliquement, à vivre des amours épanouies… Il existe aussi des familles de maîtresses cachées, comme celle de Lucie, qui a découvert que son grand-père avait vécu de longues liaisons, dont sa grand-mère et sa propre mère avaient souffert. Elle a également soulevé un secret familial, dans lequel sa marraine était restée l’amante cachée d’un cousin.
La place d’éternelle seconde fait mal. Toutes les femmes que nous avons rencontrées évoquent l’attente, l’angoisse, la déprime quand se profilent les vacances en solitaire ou l’envie de faire famille. Pourquoi rester ?
Mathilde, 31 ans, s’est longtemps satisfaite de sa position de maîtresse : « Je n’ai jamais souhaité qu’il quitte sa femme. Ses enfants étaient petits et je ne voulais pas faire exploser leur famille. Je savais, pour avoir vécu le divorce de mes parents, qu’on ne peut pas construire rapidement une histoire sur les ruines de l’autre. » Ce qui n’a pas empêché la douleur, la frustration, la jalousie.
« Entre nous, c’était passionnel – on passait tout notre temps ensemble, je connaissais ses amis –, mais je souffrais de savoir qu’il avait une sexualité avec sa femme. Je partais, il me rappelait. Notre relation a duré trois ans et demi. Je ne pouvais pas le quitter, tout en sachant qu’il n’y avait pas de solution. Un jour, il est arrivé chez moi avec ses valises, ça a été le début de la fin. Face à la réalité, je ne pouvais pas aller plus loin. Je n’avais plus le fil de sécurité de l’adultère… »
Une attitude pas si étonnante. Pour Ghislaine Paris, « les relations adultères sont aussi un moyen d’échapper au quotidien. Ce sont d’ailleurs le plus souvent des amours enflammées par la transgression, le secret, qui entretiennent une sexualité intense ».
Et Saverio Tomasella d’évoquer « le “fantasme du sauvetage”, celui de l’enfant qui veut sauver un parent défaillant, malheureux dans son couple. Aimer un homme dont le couple légitime est vacillant est une tentative de réparation. C’est la voie qu’ont choisie ces femmes pour se prouver à elles-mêmes leur supériorité sur l’autre, l’épouse, qui ne sait pas aimer aussi bien qu’elles ».

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 "... Un jour, il est arrivé chez moi avec ses valises, ça a été le début de la fin..." Eh oui ! Gentille la maitresse mais pas folle, la routine peut tout casser quand l'amour ne se résume qu'au sexe, pour le coup je suis assez d'accord avec  Ghislaine Paris : « les relations adultères sont aussi un moyen d’échapper au quotidien. Ce sont d’ailleurs le plus souvent des amours enflammées par la transgression, le secret, qui entretiennent une sexualité intense » et après ça qu'est ce qui reste ?

Puis Saverio Tomasella dit que "... C’est la voie qu’ont choisi ces femmes pour se prouver à elles-mêmes leur supériorité sur l’autre, l’épouse, qui ne sait pas aimer aussi bien qu’elles ...", comme il a raison ! Le pire c'est que, souvent, les hommes en sont convaincus aussi. Rien de mieux que d'envoyer le monsieur faire un stage chez la maitresse, histoire qu'ils se réveillent tous les deux décoiffés, avec une haleine douteuse, qu'ils aient des factures à payer ensemble, le ménage, le repassage, la lessive, la cuisine ... et tutti quanti à partager, c'est évident qu'au bout d'un moment le glamour fout le camp, le cul devient lassant et les problèmes commencent !

Pour un peu qu'il y ait des enfants de part et d'autre, ça s'aggrave, et si en plus il y a des pensions à verser à l'ex, c'est la totale !!!

C'est pourquoi j'ai choisi de mettre le monsieur au pied du mur, il est parti vivre chez sa maitresse et c'est ma meilleure vengeance !

Je me suis débarrassée définitivement du problème mais je connais bien les deux lascars, donc entre elle qui :

• est fâchée avec le ménage, la cuisine, le repassage, la couture ...
• s'exprime volontiers à la hussarde,
• a viré tous ses neurones 
•  et n'aime que ce qu'il n'aime pas : le camping, le sport, la danse, sa  famille de dégénérés où tout le monde couche avec tout le monde ...
• a horreur des dettes !

Et lui qui :

• avait l'habitude d'avoir ses vêtements toujours propres, parfaitement repassés et rangés, les repas toujours prêts, aucun ménage à faire ...
• n'aime mas les scandales ni se faire traiter de tous les noms,
• n'a gardé que deux neurones qu'il s'est collé entre les jambes à grand renfort de Cialis et autres produits qui font bander,
• n'aime pas le camping ni le sport ni la danse ni sa famille à elle ...
• a des tas de dettes mais elle l'ignore !

J'ajoute qu'il la trouvait laide, gonflée, mal élevée, conne, abrutie, à la limite du handicap mental et il ne comprenait pas comment son frère avait pu l'épouser !!!

Qu'est ce qui leur reste en commun ? Le sexe ! Jusqu'à quand ? M'en fous, ce n'est pas mon problème ! 

Les hommes sont moins dans la souffrance

Il n’existe pas de statistiques sur le sujet*, mais le stéréotype de la maîtresse attendant le bon vouloir de l’amant a la vie dure. Cela dit, les psys le constatent au sein de leurs consultations : la plainte, la douleur liées à la clandestinité sont du côté féminin. Comment s’explique cette inégalité face à l’adultère ?
Pour le psychanalyste Saverio Tomasella, « beaucoup d’hommes se voient encore en chasseurs, en conquérants, du côté de la puissance, du pouvoir ». Il n’y pas de place pour l’attente sacrificielle. « Les maîtresses, s’agace la sexologue Ghislaine Paris, sont encore assimilées à des “salopes”, des “voleuses”. Avoir deux femmes, en revanche, est une preuve de virilité. De plus, les hommes n’ont pas été élevés dans le dévouement, le sacrifice. Le plus souvent, la femme demande, l’homme accorde ses faveurs. »
Un schéma sans fin ? « Pas du tout, répond Ghislaine Paris. On n’efface pas en quarante ans des siècles de culpabilisation et de formatage. Mais cela bouge dans les jeunes générations. Le modèle du trio bourgeois du XIXe siècle tend à disparaître, remplacé par des couples égalitaires où l’identité féminine est affirmée. »


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Mais bien sûr que les hommes sont moins dans la souffrance, je pense même que très peu d'entre eux peuvent l'éprouver. L'homme, l'animal intelligent, le mâle ... Celui qui est toujours considéré un chaud lapin, tandis qu'une femme qui a des amants continue d'être une salope, et ceci en plein 21ème siècle !

Supposons un instant que ce soit moi qui ait trompé mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" a être infidèle ... Mais ç'aurait été une honte, pour sa famille, pour la mienne et surtout pour moi ! Imaginons maintenant que je me sois tapée mon beau-frère comme il s'est tapé sa belle-soeur ... Alors là j'aurais mérité d'être lapidée !!! Mais comme c'est lui qui l'a fait, ce n'est une honte que pour les gens normaux, dont ma famille heureusement, pour son frère qui n'avale pas l'histoire, pour ses neveux je ne sais pas mais je sais que sa fille ne s'en est pas offusquée, notre fils oui ! Quant à lui, non seulement il trouve ça naturel mais en plus il voudrait avoir raison et la méchante ce serait moi, parce que je l'ai invité à mettre les voiles toutes affaires cessantes !

Ce qu'en pense sa famille à elle ? Je l'ignore, mais comme elles ont toutes couché avec les beaux-frères, à la limite elle est la bien venue, en tous cas elles ne peuvent pas lui jeter la pierre ...

Cette maitresse là est devenue "l'officielle" par mon bon vouloir, elle lui écrivait souvent "je ne veux que ton amour", alors je lui ai filé le mec avec plus les chemises à repasser, les slips à laver, les chaussettes à plier, les repas à préparer, le ménage à organiser ... un pack quoi ! Si elle n'a pas changé ça doit être lui qui pourvoit à tout ceci, en tous cas c'est lui qui achète le pain tous les soirs en rentrant, vers 20 heures, tandis qu'elle qui rentre à 17 heures ... Mais a-t-il le choix ? S'il ne fait pas ça crie, si ça crie elle le vire, si elle le vire il est dans la mélasse ... son seul choix : en trouver une autre sur laquelle il puisse se rabattre en cas de problème, une sorte de maitresse de secours, quoi !!!

"L'homme est souvent décevant, 

mais parfois époustouflant."

Olivier de Kersauson