vendredi 21 août 2015

Reconnaître un pervers narcissique : test

​En navigant sur mon réseau social préféré, je suis tombée nez à nez avec ce test, je l'ai fait et j'en suis restée bouche bée, j'ai fait un 30/30 !!!
Rien que de penser que j'ai vécu près de trente ans avec un mec pareil, j'en ai froid dans le dos et ça me surprend encore.

Faites le test et dites-moi ce que ça a donné.




Reconnaître, détectez un pervers narcissique grâce au test suivant. Si vous trouvez de 10 à 15 points de comparaison, vous avez affaire à un simple manipulateur. Au-delà de quinze similitudes, vous devez immédiatement agir pour sauver votre existence. FUYEZ ! Le pervers narcissique éprouve de la joie au spectacle de votre déchéance associé au sentiment de domination morbide. L’erreur des victimes d’un manipulateur pervers narcissique est de rechercher l’existence d’un sentiment là où il n’en demeure malheureusement aucun. Véritables machines à broyer, on les reconnaît principalement dans des amours toxiques, mais ce sont également des amis, des collègues, votre propre famille.
Testez et comparez les 30 points ci-dessous avec les traits de caractère de la personne que vous soupçonnez d’être un manipulateur pervers narcissique.

Culpabilise sa victime en inversant les rôles

Susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime est une manœuvre dans laquelle le pervers narcissique prend un véritable plaisir. En reportant sa responsabilité sur sa cible, il la pousse à admettre qu’elle seule est responsable d’une situation. Se défausser de ses torts est une spécialité du manipulateur.

Ne communique pas clairement, nie les évidences

Impossible de connaître avec exactitude ses demandes, ce dont il a besoin, ses sentiments comme ses opinions. Il fait en sorte que sa proie soit perpétuellement en train de chercher à le comprendre , c’est pour ce motif qu’il répond souvent de manière à entretenir l’ambiguïté.
• « T’as mal compris, j’ai pas dit les choses dans ce sens-là… »
• « J’ai pas fait ça dans ce but… »
• « Je l’ai pas dit pour toi… »

À chaque personne ou situation un comportement différent

Une personne normale use d’un mode de réaction relativement constant. Notre personnage, quant à lui, est constamment différent sur les sentiments affichés, ses comportements comme ses opinions. La victime n’arrive jamais à le situer dans la relation ni à savoir qui il est réellement. Il est insaisissable !

Il est armé de raisons logiques

Là où une demande aurait reçu le plus mauvais accueil avec un autre, les raisons logiques qu’il avance créent l’acceptation. Ainsi, souvent, sa cible se retrouve à accepter des choses qu’elle n’aurait jamais approuvées normalement. Les demandes sont déguisées par la logique implacable de son raisonnement. Marionnettiste à vos dépens, mais votre prise de conscience ne se fait qu’après coup !

Vous devez être parfait

La perfection n’est pas une option ! Il vous fait croire que vous ne devez absolument jamais changer d’avis et que vous devez répondre immédiatement aux questions qu’il pose. Ainsi vous devez tout savoir et réagir à ses demandes au quart de tour.

Critique et dévalorise

Sa critique est discrète mais intense, il dévalorise sous couvert de l’humour au début, puis émet des jugements sur vous. Il insinue le doute sur vos qualités, vos compétences et plus généralement votre personnalité. Avec lui la personne que vous croyez être aura peu à peu perdu toute importance. Vous devenez banal, inintéressant, voire extrêmement inférieur.

Fait passer ses messages par les autres

Place autrui en position de transmettre ses messages. Il en use principalement pour ne pas se dévaloriser en attaquant les autres car c’est vous qui l’aurez dit et non pas lui. Ainsi, il peut être le bourreau d’une personne tout en réconfortant de cette même victime dans le même tableau.

Divise pour mieux régner

D’une touche délicate, avec discrétion, il sème la zizanie tout en cultivant la suspicion. Son mode de fonctionnement est de diviser pour mieux régner. Il brise progressivement les amitiés et les groupes dans l’optique d’obtenir ce qu’il désire.

Il se positionne en victime

Auto-élu victime, le pervers narcissique se place dans cette position pour être la vedette. Ainsi, son entourage compatit, le plaint, le comprend dans ses épreuves. Il est celui vers qui l’on se tourne et, après tout, qui pourrait se méfier d’une victime ? Avec lui, il ne faut jamais hésiter à s’apitoyer sur son pauvre sort, il ne vous mangera que mieux, alors !

Ignore les demandes

Oui, il répondra toujours positivement aux demandes qui lui sont formulées. Cependant, il préférera ensuite s’esquiver poliment en prétextant toujours une raison valable.

Utilise les principes moraux des autres

Pour assouvir ses besoins, il utilise les principes moraux des autres tel un caméléon. Il peut intégrer totalement le mode de pensée d’un groupe et ses principes en faisant croire qu’il s’agit également des siens. Étant un être en réalité très faible, il n’a aucune personnalité et absorbe celle des autres !

Menaces cachées ou chantage ouvert

Il peut tout aussi bien user des menaces de manière déguisée que du chantage ouvert. Dans les deux cas sa cible doit se plier à ses exigences.

Change de sujet ou s’échappe

Au cours d’une conversation, il change totalement de sujet sans crier gare. Pour esquiver une question qui le mettrait mal à l’aise ou le mettrait à jour, il change de sujet comme s’il n’avait pas entendu la question. Déroutant, il peut également s’échapper en quittant la discussion ou la rencontre.

Mise sur l’ignorance des autres

L’ignorance des autres est une source favorable dans laquelle il puise inlassablement pour faire croire en sa supériorité. Il se sert de la crédulité des individus, de leur ignorance pour leur montrer qu’il est supérieur, et son besoin d’admiration est enfin reconnu. Il cherche souvent des personnes dans la détresse.

Il ment

Il ment souvent pour tout et rien, même pour des broutilles, s’inventera une vie et détestera par-dessus tout se faire démasquer. Il peut avoir des vies différentes avec plusieurs personnes en même temps. Ses mensonges sont souvent indécelables, car il va y ajouter une pointe de vécu pour les rendre crédibles assez longtemps.

Dit le faux pour connaître le vrai

Il prêche le faux pour savoir le vrai et cela s’applique à tous les domaines de sa vie. Cette stratégie a essentiellement pour but de lui faire savoir s’il peut faire confiance à la personne qu’il côtoie. Cela permet aussi de tester l’évolution de la prise de contrôle sur sa proie.

Il est égocentrique

Il rapporte tout à lui-même d’une façon très naturelle, sa nature égocentrique demeure profonde. C’est le plus beau, il est le meilleur, il veut être le gourou …

Il peut être jaloux

Le pervers narcissique peut être jaloux. Attention, toutefois, car ce n’est pas une jalousie sentimentale amoureuse, mais une traduction envieuse ! Il cherche par-dessus tout à le cacher, mais sa jalousie s’exprime à l’égard des capacités que vous avez et dont il ne dispose pas. Le PN vous côtoie en tant que sa chose et, en tant que femme, vous êtes son objet. Donc vous n’avez pas le droit de le supplanter, il est le meilleur.

Obsédé par l’image sociale

Il ne supporte pas d’être critiqué, car il ne veut et ne peut pas être perçu comme une personne mauvaise. L’image POSITIVE que les autres renvoient de lui est capitale, pour ne pas dire vitale même, car il lui est insupportable de paraître différemment.

S’énerve rarement

Le manipulateur s’énerve rarement, car la prise comme la conservation de son contrôle est à la base de son fonctionnement. Sauf dans le cas d’un pervers naturellement violent, un manipulateur orchestre une crise s’il juge utile de le faire, mais ce ne sera en rien une action spontanée pour lui.

Ne tient pas compte des autres

Vos droits, vos besoins comme vos désirs ne tiennent aucune place pour lui, bien qu’il fasse croire le contraire.

Paroles opposées à ses attitudes

Quand le discours est blanc, ses actions sont noires ! Les réactions du manipulateur sont à l’opposé de l’attitude correspondant au discours.

On parle de lui

Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas présent. C’est d’ailleurs une grosse source de satisfaction du manipulateur pervers narcissique.

Devient soudainement attentionné

Flatterie, sortie, petit cadeau, cette personne fait pour vous plaire et vous entoure de sollicitude de façon inattendue. Dans ce cas, il aura une demande à faire qu’il fera passer pour votre bien-être alors qu’il agira dans son propre intérêt. En faisant croire qu’il comble l’un de vos besoins ou par une action de gentillesse, il n’agit que dans son intérêt.

Provoque un sentiment de non-liberté

Provoque un sentiment de dépendance affective. Vous ne pouvez pas vous séparer de lui, même si vous savez qu’il est malsain de l’avoir comme relation.

Atteint ses objectifs aux dépens des autres

Il est d’une efficacité remarquable pour atteindre ses objectifs aux dépens des autres. Il sait parfaitement utiliser autrui pour obtenir ce qu’il veut. Il est le marionnettiste de son entourage.

Fait perdre vos repères

Avec lui, votre esprit devient confus, il retourne votre cerveau. L’expression « ne plus savoir où l’on habite » prend tout son sens avec lui. Le terme de « lavage de cerveau » est approprié, car il cherche à modeler l’autre en fonction de ses buts. Narcissisme exacerbé, il jouit d’observer à quel point il fait ce qu’il veut de sa petite souris.

Vampirise votre énergie

Lors de phases de dénigrement, de rabaissement, il vous vide de votre énergie. Ce n’est pas pour se ressourcer lui-même donc le terme « vampiriser » est mal employé, il s’agit d’un trou noir dans les faits. Le caractère injustifié de son attitude vide l’énergie de sa victime qui ne sait jamais comment agir avec le pervers.

Froideur émotionnelle

Sous l’apparence d’une personne aimante, il est pourtant dénué d’empathie. Il fait preuve d’une froideur émotionnelle incroyable, sauf si sa victime lui dit être mal par sa faute. Dans ce cas de figure, il fera tout pour prouver que NON.

Il vous fait du mal

Avec lui vous souffrez, vous êtes psychologiquement mal et ne savez pas comment agir avec lui. Cela peut même avoir des conséquences sur votre santé par une perte d’appétit, un sommeil difficile, de la déprime…


Lien 




Voilà comment j'étais avant, vide comme ce cadre ! 
 

vendredi 17 juillet 2015

Ras le bol !

Cela fait maintenant 2 ans, un mois et 3 jours que nous sommes séparés et le divorce n'est toujours pas prononcé, j'en ai ras le bol !!!

J'ai fait pratiquer une saisie-arrêt sur les salaires de monsieur et, comme par hasard, il a retrouvé l'Ordonnance de Non Conciliation qui dicte les mesures provisoires et il a pris un avocat. La procédure avait été clôturée et son avocat a fait lever la clôture mais, depuis 6 mois, il n'a toujours pas conclu au motif que son client dit "ma belle-soeur c'est juste ma belle-soeur" ... ben voyons !

L'employeur de monsieur a cru bon ignorer la saisie-arrêt que j'ai fait pratiquer mais à aucun moment n'a indiqué que monsieur ne travaillait plus chez lui. J'ai été obligée de déposer une plainte au commissariat et, à la suite de sa convocation, monsieur a ENFIN commencé à payer, tous les mois en retard et de mauvais coeur mais il paie ... il ne me doit "plus" que la modique somme de 10 500 euros !

Même mon avocat en a ras le bol de mon divorce, imaginez comment j'en ai assez, moi !!!

A part ça il vit toujours avec sa pintade et s'enfonce un peu plus chaque jour en racontant des mensonges à son avocat, à la police et même au syndic de l'immeuble que j'habite ; ce mec là est décidément indécrottable !

De temps en temps il se rappelle à mon mauvais souvenir par des tentatives d'intimidation voire des menaces ... dommage qu'il n'ait pas encore compris que plus rien ne me fait peur, mais alors vraiment plus rien !!!

Je pense qu'après l'été l'affaire sera réglée, du moins je l'espère. Je vais donc continuer à prendre la vie du bon côté et à positiver, vivant un jour après l'autre avec calme et détermination.




Parce que je le vaux bien ! Eh oui !
 

jeudi 19 février 2015

Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus

Tout le monde a au moins entendu parler de ce célèbre livre, écrit par John Gray, le livre qui est sensé nous faire comprendre le fonctionnement de l'homme et de la femme qui est tout à fait différent.





Dans psychologies.com on peut lire ce qui suit :

"Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour, ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer. Les dissemblances sont si fortes que, dans “Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus”, le psychothérapeute John Gray n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes : Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ; Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité.
Jusque-là, rien de nouveau. Mais si ce thérapeute est devenu un phénomène aux Etats-Unis (8 millions d’exemplaires de son best-seller vendus), c’est qu’il a le génie d’expliquer simplement ce qui nous semble si compliqué à saisir chez l’autre. Certes, ses pistes comportementales ne constituent pas la garantie de réussir parfaitement sa relation de couple, mais il paraît évident que, sans elles, on est assuré de la rater. La communication dans le couple est source de malentendus."
  Lien

Moi aussi j'ai lu le livre et je vais citer quelques extraits dans cet article, par exemple :

 "C'est toujours vrai : une bonne communication est l'un des secrets d'un couple heureux." 

Eh oui ! Mais le monsieur souhaite rarement communiquer autrement que par le sexe ...

"Ce n'est pas tant ce qu'on dit qui fait mal que la manière de le dire." 

Encore vrai mais les mecs savent ils faire autrement ?

"Ouvrir son coeur permet de pardonner plus facilement et accroît notre faculté d'aimer et d'être aimés, de soutenir et d'être soutenu"

Déjà qu'ils ont du mal à communiquer, que quand ils le font ils n'ont ni la manière de le dire ni la manière de le faire ... qui les convaincra d'ouvrir leur coeur ?

"Les livres peuvent vous aider à mieux vous aimer, mais écrire ou exprimer verbalement vos sentiments, ou même simplement leur prêter une oreille attentive, constitue déjà un grand pas dans la bonne direction"

Le mien, de mec, il ne lisait que l'Equipe et encore seulement pendant les vacances et, de plus, il survolait le journal ! Quant à écrire ... oui, des petits mots les premières années, puis que des cartes pour noël et anniversaire et puis ... sms à ses pintades ! Ce n'était pas un intellectuel et c'était un manuel raté !

Mais dans ce bouquin il y a aussi des vérités, telles que :

"Un homme a été programme pour avoir l'impression d'avoir fait son travail quand il rentre chez lui, alors que la femme ne fait que continuer sa journée."

" Pour les hommes, la maison a de tout temps été un lieu de loisir. Pour les femmes en revanche, c'est le lieu d'une activité incessante."

" Il est pénible pour une femme de rentrer à la maison , d'oublier les problèmes de la journée et de se détendre alors que sa propre définition des rôles dans le couple lui enjoint : fais la cuisine, nettoie, aime, partage, soutiens, donne, fais en plus !"

" Une attirance physique ne peut perdurer toute une vie que lorsqu'elle résulte aussi d'une union des esprits, des cœurs et des âmes."

" Donner à un homme un conseil qu'il n'a pas sollicité équivaut à présumer qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire, ou qu'il est incapable de le faire par lui-même"

Allez, j'arrête là !

Une certitude, toutefois, l'homme et la femme sont aux antipodes l'un de l'autre ! La couverture de l'édition "poche" le révèle bien d'ailleurs :


Eh oui, nous n'avons absolument pas la même chose dans la tête !

Sans vouloir "me la péter", Mr Gray, je n'ai pas eu besoin de vous pour comprendre tout ça ! J'ai toujours su que l'homme et la femme étaient plus que différents mais j'ai toujours, aussi, été attentive à leur manière d'agir et à leurs souhaits, très vite j'ai compris ce que veulent les hommes :

  • Une épouse qui soit  une lady en société pour en mettre plein les yeux des copains, un rien sophistiquée, intelligente (mais pas trop, sinon le monsieur ne peut pas briller), enjouée mais sans laisser les autres hommes la toucher ... et puis qu'elle ait un air un tantinet soumise, pour qu'il montre aux copains que c'est lui qui commande !
  • Au lit elle doit être une bombe - THE SEX BOMB - sous peine qu'il cherche ailleurs ... mais même si elle l'est il cherche ailleurs quand même.
  • Elle doit le soigner s'il est malade, avec douceur et détermination, elle doit tout laisser tomber pour lui même s'il n'a qu'une grippe. Eh oui, il faut en plus être infirmière.
  • Elle doit régenter la maison et s'ils n'ont pas les moyens d'avoir une employée  il faut que le foyer soit impeccable, les repas prêts à l'heure, des enfants qui ne braillent pas et quand ces derniers arrivent à l'adolescence et qu'ils font des bêtises c'est de sa faute à elle car LUI BOSSAIT ! Et ça même si elle travaille aussi. Il va sans dire qu'il ne veut pas trouver son épouse avec un masque sur la figure et/ou des rouleaux sur la tête ... en plus elle doit s'occuper de la maison en talons aiguille et petit tablier à dentelles et être tirée à quatre épingles pour qu'il l'enfourche en rentrant, c'est le syndrome  de la soubrette.
  • Elle doit également exceller dans toutes les matières du CP à la Terminale, voire à la Fac, ben oui, il faut bien aider les enfants à faire leurs devoirs car lui IL BOSSE !
  • Il faut qu'elle soit sa meilleure amie pour qu'il puisse tout lui confier ... tout ou seulement ce qui l'arrange et le rend ADMIRABLE ?
  • Elle doit s'occuper du bugdet mais il a le droit de faire toutes les dépenses qu'il veut, elle se dé-mer-de !

Par contre lui il a le droit :

  • De faire des plaisanteries salaces en public, c'est de l'humour.
  • De grossir, c'est la preuve qu'elle cuisine bien.
  • D'avoir des cheveux blancs et des rides, ça le rend charmant.
  • De rouler en BM même quand il est tout seul pendant qu'elle fait met les courses et les gosses dans sa Twingo.
  • De s'endormir sur le canapé le soir et de troubler par ses ronflements le film qu'elle voudrait bien regarder tranquille ... mais il est fatigué, elle non !
  • De se présenter au petit déj du dimanche matin avec les cheveux en bataille, l'haleine fétide, pieds nus et l'oeil encore collé par le sommeil.
  • De crier s'il est épuisé car "dans cette maison tout part en couilles" !

En bref, les mecs ont tous les droits, les femmes tous les devoirs. En gros "suce et ferme-là" !


C'est ça le mariage et la compréhension l'un de l'autre !

Mais il se peut que les hommes ne se soient pas jetés sur le bouquin de John Gray ... je suis sûre que, pour ne pas changer, ce ne sont encore les femmes qui ont cherché à comprendre ! Alors je terminerai avec un autre extrait du livre (qui est excellent et que je recommande) et si les hommes pouvaient au moins retenir cet extrait ce serait Byzance !

"Les livres peuvent vous aider à mieux vous aimer, mais en écoutant, en écrivant et en exprimant verbalement tous vos sentiments personnels, vous le faites encore mieux." 

J'ajoute seulement que je ne me prétends pas plus qualifiée que John Gray, mais comme je suis une femme qui a été mariée près de 30 ans, je connais toutes les ficelles et rouages du dur métier de femme-maîtresse-mère-amie-infirmière ... etc etc etc ...








"Les hommes et les femmes sont persuadés de leur différence, quand comprendront-ils que ce sont simplement les individus qui sont différents ? »

Sébastien Fauvel 

lundi 16 février 2015

Violence conjugale

J'ai trouvé un chouette article sur la violence conjugale et, parfois, elle est bien plus présente que ce que nous croyons. Je vais donc le transcrire ici, l'article sera en bleu et ce que j'en conclus en rose. Les lectrices peuvent commenter sans problème, je répondrai volontiers à tout commentaire.



Différentes formes de violence

Plusieurs formes de violence apparaissent progressivement, puis finissent par coexister.

La violence peut être :

Psychologique. Elle se définit comme un ensemble de comportements, de paroles, d’actes et de gestes qui vise à porter atteinte à l’intégrité psychique ou mentale de l’autre. Ces violences s’attaquent directement à l’identité, l’estime de soi et la confiance en soi de la personne qui les subit. La violence psychologique peut prendre la forme de dénigrement, d'humiliation, d'isolement, de contrôle, de  jalousie excessive, de manipulation, de négligence, de menaces.


Verbale. L’auteur utilise sa voix comme une arme. Elle se présente sous la forme d’insultes et de cris.

Physique. La violence physique concerne l’ensemble des atteintes physiques au corps de l’autre. Elle permet à l’auteur d’affirmer son pouvoir en créant un climat de peur chez la victime qui sera contrainte d’adopter des attitudes de soumission. Il peut s’agir de la destruction d’objets, de bousculades, d’immobilisations forcées, de gifles, de coups, de séquestrations, de morsures, de griffes, de tentatives d’étranglement…. Ces violences peuvent aller jusqu’à l’homicide.

Sexuelle. Elle consiste à imposer son désir sexuel à l’autre. La violence sexuelle fait référence aux rapports sexuels forcés, à la prostitution, aux pratiques sexuelles non-souhaitées….

Economique. Ce type de violence a pour objet de maintenir le/la partenaire dans un isolement en contrôlant ses dépenses, en l’empêchant de travailler ou de se former. Ces violences créent une dépendance financière/matérielle envers l’auteur. Celui-ci peut également contracter des dettes et abuser des ressources financières de la victime. Ces violences peuvent engendrer de graves problèmes financiers.

Administrative. Elle consiste à priver la personne de documents administratifs comme par exemple sa pièce d’identité, son passeport…

J'ai subi les violences suivantes : psychologique, verbale, sexuelle et économique, ce qui fait quand même 4/6 !

Violence psychologique : 
Il me manipulait de manière à ce que je le défende envers et contre tous, se faisant passer pour quelqu'un d'incompris voire d'inapte à faire certaines choses. Cela amenait des problèmes évidents et il faisait le mort, me laissant aller au front ... J'en sortais vidée et lui était en pleine forme, me reprochant de "tomber si bas". Et ça c'est de toujours !
Il faisait des différences entre les enfants mais m'accusait d'en être à l'origine, ce qui était totalement faux, sur ma vie ! Ses violences psychologiques nous ont conduits, mes enfants et moi, à de profonds malaises, à beaucoup de souffrances ... pendant ce temps là il complotait avec ses enfants rois et ensemble ils concoctaient des plans absolument dégueulasses contre nous, ça a commencé par ma fille, puis moi, ensuite mon fils. Résultat : ma fille a quitté la maison à l'âge de 19 ans !
Quand il a eu sa première maitresse (connue) il a mis ses enfants rois au courant, à la découverte il a caché sa maitresse chez la fiancée de son fils.
Tout ça m'a laissé des traces indélébiles mais j'ai pardonné ... il a continué de plus belle !
Je suis allée travailler avec lui, à sa demande, il se servait de moi comme du "grand méchant loup" vis-à-vis des salariés qui ne pouvaient pas m'encadrer. Il n'a pas suivi un de mes conseils. La faillite a été l'issue.
Puis ses enfants sont partis aussi, il m'en a voulu et je n'y étais pour rien.
Quand il a appris la grossesse de sa fille il a agi comme s'il était le père, à la naissance de son petit fils ça a été la débandade totale !
Je ne comptais déjà pas beaucoup et de cinquième roue du carrosse je suis devenue la laissée pour compte.
Nos échanges sont devenus des désaccords qui se terminaient en cris pour lui et en larmes pour moi. Sa mauvaise foi s'est totalement révélée et rien n'y faisait. J'en arrivais à souhaiter qu'il me quitte mais il ne le faisait pas.
J'en ai été psychologiquement anéantie pendant des années, j'ai eu tout un tas de maladies dont il se moquait totalement, il est allé jusqu'à me reprocher mes insomnies comme si je n'avais pas de quoi !

Ceci est un résumé, très succinct , de ce que j'ai subi.

Violence verbale :
Ses cris et ses coups de poing ou de pied (sur murs, meubles et objets), ses blasphèmes volontaires sur tout ce à quoi je croyais et tenais, sa manière de se mordre la langue comme pour m'apeurer ... tout ceci était pour moi quelque chose de hautement traumatisant, pareil pour les enfants ... (Ses enfants il les tapait quand ils étaient petits, c'est quand ils sont venus vivre avec nous que j'ai mis une fin à cela, je ne supporte pas les coups et à plus forte raison sur les enfants.) Bizarrement devant un homme de sa taille il n'avait aucune violence verbale, pas de cris, pas de coups sur les meubles ou autres ...
Parfois ses cris sans aucune raison apparente me résonnent encore dans les oreilles et je suis bien contente de ne plus les subir depuis plus d'un an et demi.

Violence sexuelle :
Il avait toujours été très demandeur mais à partir de sa première maitresse (connue) il a commencé à avoir des idées étranges, des fantaisies qui n'amusaient que lui et je le lui ai dit. Ce n'est pas de ma faute si je n'aime pas être mordue pas plus que d'avoir des claques sur les fesses. Pour moi l'amour c'est de la douceur, de la tendresse, une étreinte passionnée, bien sûr, mais avec des préliminaires ... A partir de la naissance de son petit fils je n'ai plus eu qu'un sexe et des seins, certainement pour pallier à sa dysfonction érectile il est devenu une vraie brute, sachant qu'il avait du mal à avoir une érection il me masturbait jusqu'à m'en faire mal et ne connaissait plus qu'une seule position : la levrette ! Après quoi il s'endormait du sommeil du juste et moi je pleurais. Ben oui, plus de préliminaires, plus d'amour pendant l'acte, plus d'après ... Nous ne faisions plus l'amour, il pratiquait une vidange en se donnant bonne conscience, pour moi c'était un viol à chaque fois.
Bien sûr j'ai essayé de lui en parler, il l'a très mal pris et ne m'a plus touchée.

Violence économique :
J'ai arrêté de travailler à la naissance de notre fils, nous l'avions décidé ensemble, mais il a vite pris le pli pour ne pas en glander une à la maison. Tout était à ma charge, les quatre enfants, les courses, le ménage, la lessive, le repassage ... Ah oui, c'est vrai ! Il s'occupait de son fils pendant l'école de foot et il fallait que nous suivions l'enfant roi partout !
Toutes ses entreprises se sont soldées par des échecs, il a fait des dettes, c'est vers moi que les créanciers se tournaient, nous nous sommes retrouvés expulsés pour dettes de loyers et nous avons été hébergés par une copine qui avait elle aussi 4 enfants plus son compagnon, c'est à dire que je me suis retrouvée à faire le ménage, la cuisine, le repassage, la lessive ... pour 12 au lieu de 6 !
Puis j'ai poussé un cri de ras le bol, j'ai trouvé un appartement, j'ai pris un crédit à la CAF pour payer les travaux ... Je nous ai sortis des dettes et des problèmes mais ses entreprises suivantes ont subi son incapacité totale à les gérer, il a toujours confondu chiffre d'affaires avec bénéfice ... il nous a conduits à la ruine totale mais avec un redressement fiscal à hauteur de 400 000 euros !

Conclusion :
C'est pour toutes ces raisons, et d'autres que je tairai, que je me suis retrouvée pieds et poings liés pendant des années. Quand je l'ai viré de chez moi j'étais au chômage depuis peu, j'avais des dettes de loyer, mais tout était préférable à continuer à vivre avec une merde pareille . Il faut dire que les anti dépresseurs que je prenais depuis plus de quatre ans avaient porté leurs fruits, que j'avais quand même eu la bonne idée de me soigner les autres bobos (3 ulcères, surdité galopante, maladie de Basedow culminante et donc chronique ... etc, etc, etc.).

J'ajoute que j'avais aussi découvert sa liaison (2e maitresse connue) avec sa belle-soeur (ex femme de son frère), qu'il venait de me coller une dette à la banque de 23 000€ + les intérêts, qu'il me traitait plus pas que terre quand, par hasard, il était la maison ce qui, fort heureusement, n'était pas souvent le cas.
De plus mon fils (qui est aussi le sien) avait été obligé d'arrêter ses études par manque d'argent (il achetait tout à sa salope de pintade), il voulait en plus que je lui donne mes indemnités Pôle Emploi, mon fils allait très mal et ne pouvait plus voir son père en peinture puisqu'il avait assisté à tout ce que j'ai cité plus haut, pire, c'est lui qui a découvert qui était la maitresse de son père !

Alors j'ai réuni mes forces et j'ai viré cet être abject, depuis je m'en félicite tous les jours !




§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§


Importance de distinguer conflit et violence entre partenaires

La violence conjugale se distingue des autres formes de violence. Il s’agit d’une violence présente dans une relation inégalitaire où l’un des partenaires trouve un moyen de contrôler l’autre en employant des stratégies dans un but d’annihilation et d’emprise.
La violence est dirigée de façon répétitive vers la même personne. Elle s’exprime de manière permanente et pas seulement pendant les temps de crise.
Autrement dit, la violence conjugale se caractérise par la répétition et l’asymétrie de la relation de couple.
Il existe quatre critères qui permettent de distinguer la violence conjugale d’un conflit.



Le pouvoir sur l'autre
La violence conjugale s’inscrit dans un rapport de domination. Un des partenaires cherche à prendre le pouvoir sur l’autre en utilisant les moyens nécessaires pour y arriver. Ce n’est donc pas un acte de folie. Le sujet déclencheur importe peu, tout peut être prétexte pour agresser l’autre.
Lors d’un conflit, ce n’est pas le pouvoir sur l’autre qui est en jeu mais plutôt le pouvoir sur la situation et le désir de convaincre l’autre de son bon droit. Il s’agit de l’expression d’un différend entre partenaires. Concrètement, il peut s’agir de tensions qui se vivent dans le couple. Cela peut être un conflit de valeurs (par exemple, sur la vision dans l’éducation des enfants), d’intérêts (sur le choix des vacances), dans les façons de faire (telles que le partage des tâches) qui revient continuellement à l’avant-plan.


C'est exactement sur les tentatives, souvent réussies, de domination qu'il excellait, j'appelais ça des "différends" mais c'était bel et bien une envie de pouvoir permanent sur moi. Les tensions avaient souvent lieu au sujet de l'éducation des enfants car il y avait les "enfants rois" et les autres, il y avait l'intérêt de la famille et LEURS intérêts (ceux du père et des enfants rois), il y avait les intérêts professionnels il n'en faisait qu'à sa tête et m'appelait à la rescousse en cas de problème (c'est à dire très souvent) mais se débrouillait pour que je le sente comme un devoir de la femme. De tous ces exercices de pouvoir j'en suis sortie meurtrie, anéantie, épuisée ...

L’intention
Il y a une intention, une volonté derrière les agressions. La violence conjugale est un acte organisé, un moyen choisi pour obtenir le pouvoir et mettre l’autre sous son emprise. L’acte de violence n’a donc rien d’impulsif et ne surgit pas au hasard à la suite d’une frustration, d’une provocation ou d’un évènement stressant.
Lors d’un conflit, il y a toujours un sujet au centre qui en est la cause et non le prétexte pour prendre le contrôle sur l’autre. Il peut arriver qu’il y ait de la frustration et de l’agressivité qui se manifestent par des agressions expressives c’est-à-dire, qui apparaissent comme une décharge de la tension. Il ne s’agit pas d’utiliser un geste pour intimider ou détruire l’autre.

Effectivement, sans un geste que ce soit, de sa voix il me mettait à terre, sans un gros mot mais avec une précision très nette sur mon talon d'Achille : mon bon coeur ! Il mettait des coups de poing dans les murs, sur les meubles, genre "je fais ça pour ne pas te frapper" et autant à la maison je l'envoyais se faire voir, autant à l'extérieur je prenais sur moi pour qu'il n'y ait pas de "spectacle" mais, dans les deux cas, j'en sortais meurtrie, confuse, anéantie ...

La persistance
La violence conjugale s’exprime dans la répétition et à travers des stratégies cycliques et récurrentes. Les violences sont toujours dirigées de façons répétitives vers la même personne. Une dynamique et une emprise s’installent progressivement et l’agresseur va employer un panel de stratégies pour imposer son pouvoir.
Quant à la dispute de couple, elle porte sur un sujet de discorde en particulier. Chaque couple a ses histoires de conflits qui reviennent et qui peuvent rester fragiles au sein de la relation (ex. le partage des tâches, l’éducation des enfants, la destination des vacances…). Ce sont les sujets qui persistent et non les étapes d’un cycle comme celui des violences conjugales.

C'était en effet assez récurrent et je finissais pas ne plus rien dire pour ne pas provoquer la dispute, ce qui était souvent totalement inutile.



L’impact
La violence conjugale laisse des traces psychologiques profondes.
La violence conjugale a des effets multiples sur la personne qui la subit comme la peur, la honte, la culpabilité, la perte d’estime et de confiance en soi, l’humiliation, la soumission, etc. Des symptômes du syndrome de stress post traumatique peuvent également survenir.
Plus le cycle de la violence se répète, plus l’emprise sur la victime est forte. Comprendre la différence entre la violence et le conflit est une étape nécessaire dans le choix de l’intervention car on ne peut pas apporter à l’un ou l’autre les mêmes réponses. Confondre, c’est donc prendre le risque d’interventions inappropriées et inefficaces, voire dangereuses pour les victimes et leur entourage. Alors que le conflit peut être géré au moyen de différentes techniques qui font place à la communication et à la négociation (exemples : thérapies de couple ou de famille, médiation familiale), ceci n’est pas possible dans le cas de la violence conjugale pour une raison évidente qui est la suivante : en plaçant la victime dans un rapport égalitaire impossible du fait de la dynamique de départ, on la fragilise, on la rend coresponsable et, plutôt que de l’aider à entamer le processus de dévictimisation, on renforce sa position en faisant durer une situation de violence qui peut davantage se retourner contre elle.

Les traces sont effectivement très profondes, il m'arrive d'être craintive si je suis obligée de lui envoyer un mail, je ne sais jamais comment il va réagir, ce qui est totalement idiot parce qu'à côté de tout ce qu'il m'a fait subir un mail ce n'est rien mais je suis profondément marquée. Je n'aime pas ce rôle de victime que j'étais devenue, ça ne va pas avec mon caractère, heureusement je lâche du leste de mieux en mieux et quand j'ai constaté que j'avais vraiment été sous son emprise, je m'en suis beaucoup voulu, comment était-ce possible ? Mais c'était vrai ! 




Le meilleur que nous puissions attendre des hommes, c'est l'oubli.

François Mauriac

vendredi 30 janvier 2015

Un retour dans le temps

Depuis quelques jours je me suis pliée, bien que sans aucune envie, à la dure tâche du triage de papiers, soit :

  1. ce qui est à moi
  2. ce qui est à lui
  3. ce qui est à jeter

Pour ce faire j'ai été obligée de lire beaucoup de cette paperasse et je dois dire que près de trente ans de documents ça fait un sacré volume, résultat :

J'ai mal aux mains, au dos, aux bras et surtout à l'âme !

Par delà une multitude de procès dont il a fait l'objet toute sa vie, je me suis rendue compte que c'est moi qui les ai tous réglés, c'était à moi que les créanciers écrivaient, en désespoir de cause, c'était aussi à moi que les avocats (multiples) s'adressaient. J'en ai réglé des problèmes, j'en ai versé des larmes pendant toutes ces périodes ... Puis j'ai retrouvé ses mots d'amour, dans les cartes d'anniversaire, de noël, de Saint-Valentin et j'en passe ... Des poèmes maladroits mais empreints d'amour, des phrases qui me prouvaient son amour (du moins c'était ainsi que je le voyais) dans lesquelles il me remerciait l'union de la famille dont le seul mérite me revenait exclusivement (je le cite hein !). Dans le fond c'était vrai, j'ai lutté pour la famille (NOTRE famille) jusqu'à l'épuisement. Il me remerciait aussi d'avoir abandonné ma carrière pour me consacrer aux enfants, dont les siens, me disait que sans moi il n'y serait pas arrivé et c'est encore vrai, juste dommage qu'il l'ait oublié !

Puis les mots (rien que des mots, encore des mots ... les mêmes mots ♫♫♫) et là je me suis aperçue qu'il avait resservi les mêmes à sa pintade, du réchauffé quoi ! De mes yeux de velours à mes lèvres de soie, de mon corps de nacre aux perles qu'étaient mes dents ... il lui a tout resservi, enfin presque tout car ses dents à elle n'ont rien des perles ou alors des perles jaunes et qui se chevauchent, il doit en être conscient alors il ne le lui a pas servi. Pour elle il a ajouté les mots orduriers, je les imagine bien au lit avec des "prends ça, salope" ou alors "bouffe-la ma queue" !!!

En lisant leurs échanges de textos ça ne peut être que ça, un truc qui tient du film porno et de la cour des miracles, quoi !!!

Revenons à mon triage. Franchement ça n'a pas été simple, pendant quelques jours j'ai vu une grande partie de ma vie (en fait une vie entière) défiler sous mes yeux et pas de la meilleure manière, j'ai tout à coup compris pourquoi je repoussais ce triage depuis plus d'un an et demi, en fait mon inconscient savait que ça allait me faire du mal.

Fort heureusement j'ai aussi trouvé des lettres de mes parents et de mon frère, celles-là empreintes de vraie tendresse, d'amour filial sans tâches, des bouffées de bonne humeur et de fraicheur, que du bonheur quoi ! Celles-là je les ai mises dans une petite boite "spécial amour" ♥

Puis il y avait les cartes des enfants (les siens, la mienne et le nôtre) quand ils étaient petits, quand ils ne disent "je t'aime" que si c'est vrai, oui c'était vrai ! Pour mes enfants ça l'est encore, pour les siens je ne sais pas, mais je sais que si ce n'est pas vrai c'est de sa faute à lui !

Les programmes de l'école pour les fêtes de fin d'année scolaire, les premiers dessins de mes enfants, les premières gommettes, les premières lettres, maladroites, biscornues et magnifiques ♥

Eh oui, j'ai retrouvé de belles choses aussi !

Je me suis dit que ç'aurait été bien de nous quitter sans nous faire la guerre, puisque nous ne pouvions plus rester ensemble, mais il a choisi de faire la guerre en plus d'avoir mis la merde et je n'y peux rien ! Il a tout sali, tout jeté au feu comme s'il n'y avait jamais eu d'amour entre nous, pourtant je sais que cet amour a existé mais il a préféré tout salir, je n'y peux rien, je ne peux qu'écrire pour dire cette douleur qui m'étreint encore. Je ne l'aime plus mais j'aurais aimé ne pas effacer les bons souvenirs, j'ai passé près de trente ans à côté de cet homme et il s'est révélé la plus grosse erreur de ma vie, j'ai le droit de pleurer, oui j'en ai le droit. Alors je pleure, peut-être que la douleur s'en ira avec les larmes, peut-être que je tirerai enfin un trait dessus ... oui je pleure, j'ai le coeur serré et la gorge nouée, j'ai mal mais j'en ai le droit, même s'il ne le mérite pas, j'ai mal à ma vie qu'il a réduite en miettes !

Putains de papiers !!!





samedi 17 janvier 2015

Faisons les comptes

Je ne suis pas venue ici depuis novembre de l'année dernière, c'est bon signe, signe que le temps fait son oeuvre et que je passe à autre chose.
Néanmoins j'ai regardé les statistiques et je me suis aperçue que mon blog était souvent consulté et ce dans le monde entier, signe que l'infidélité ne s'arrête pas et ce n'est pas bon signe mais qu'y puis-je ?
L'article le plus consulté est "Infidélité et coups de fil anonymes" et ça ne m'étonne pas, les gueuses et pintades du monde entier continuent de se venger sur la seule personne qui n'y est pour rien : l'épouse/compagne trompée !

Cliquer ici pour accéder à l'article

  1. Ceci était le 1er point, passons au suivants ...
  2. Mon divorce n'est toujours pas prononcé, à ma connaissance, parce que les juges aux affaires matrimoniales poussent les couples à divorcer par consentement mutuel, en cas de divorce litigieux  ils prennent un malin plaisir à faire durer l'affaire. Pourtant l'ordonnance de non conciliation date du janvier de l'année dernière, le juge pourrait arrêter de faire du zèle, la procédure est clôturée depuis novembre, mon connard-de-futur-ex-mari-menteur-manipulateur-traitre-lâche n'a pas pris d'avocat, toutes les preuves sont contre lui, les pensions n'ont jamais été payées, il faut que je lui fasse un dessin ?
  3. J'ai fait une formation de reconversion, eh oui, je n'ai plus 30 ans et il a bien fallu que je trouve une solution professionnelle. Pendant les cours de psychologie nous avons parlé de l'homme, cet animal intelligent qui est fait pour chasser et procréer mais aussi pour protéger ; c'est pour ces raisons qu'ils trompent leurs femmes (c'est la chasse), font parfois des enfants à leurs maitresses (c'est la procréation) mais ne quittent pas leurs femmes parce qu'ils se doivent de les protéger ! Même s'ils les trompent, les maltraitent (physiquement et/ou moralement et/ou verbalement) même s'ils leur font les pires saloperies de la terre, ils sont toujours persuadés qu'ils les protègent, elle est pas belle la vie !?
  4. C'est pour toutes ces raisons que 4 hommes sur 5 se font "jeter", sinon ils ne partiraient pas, et tiennent un discours de malheureux : "c'est toi qui m'as mis dehors - c'est toi qui m'as quitté - c'est toi qui as demandé le divorce", eux n'ont rien fait de mal ! (?) sic ...
  5. Ma thèse est donc la bonne : un homme qui trompe pose sur la chaise ses vêtements, son coeur et son cerveau, il ne conserve que deux neurones qu'il place immédiatement dans ses couilles pour qu'elles servent à la partie de jambes en l'air qui va avoir lieu ... il pense donc avec sa tête du bas, ce sont donc des têtes de bite !!! Une fois l'acte terminé, il reprend le tout sur la chaise et rentre chez lui sans la moindre culpabilité. Merci Madame la Psy d'avoir étayé et conforté ma thèse.
  6. Pendant que les hommes continuent de vivre comme au temps des cavernes, ce sont donc des primaires (j'ai pas dit primates hein ! Enfin, pas encore ...) nous les femmes nous occupons du coeur de tout le monde en oubliant notre dignité, maitresses comprises même si c'est dur à avaler. Une de mes collègues a suggéré que les hommes ne monteraient à l'assaut que s'ils sentaient une ouverture de la part de la femme, c'est bien connu "l'homme propose et la femme dispose",  je n'étais pas d'accord et la psy non plus, parce que même s'il ne sent pas d'ouverture mais qu'il a décidé de "se la faire" il mettre tout en action pour y arriver, ce qui ne fait pas des maitresses de faibles femmes mais des femmes manipulées ! Oui, je sais, celle-là aussi est dure à avaler mais que voulez-vous, il faut faire avec ce qu'on a.
  7. Durant le divorce même les plus sensés peuvent rester des primaires et rejeter la faute sur celle qui (selon eux) a mis fin à la relation, au mariage, appelez ça comme vous voudrez, ce qui engendre les non paiements de pensions alimentaires y compris pour les enfants, puisqu'ils n'en n'ont plus "la jouissance" ils se refusent à participer. Et après ce sont les femmes qui sont compliquées !!!
  8. Un homme aura toujours beaucoup de mal à vivre sans une femme chez lui, à moins que ce ne soit lui qui soit chez elle, enfin il a besoin de compagnie. Une femme reprend sa vie en main et la plupart n'a pas peur de le faire seule ! Que personne ne me dise plus que le mâle est le sexe fort !
  9. Un homme oublie que ses enfants mangent, s'habillent, font des études, ont des besoins ... il a une "nouvelle vie" et il n'y a plus que celle-là qui compte, pourquoi ? Parce qu'il sait que la mère des ses enfants fera tout pour qu'ils ne manquent de rien ... c'est là qu'ils deviennent des primates et ne sont des hommes qu'aux yeux des maitresses qui les regardent en vainqueurs ...





Les comptes étant terminés, 
tirons la preuve par neuf !


  1. Les vainqueurs retromperont ... la nouvelle femme de leur vie.
  2. Primates ils étaient, primates ils resteront car ils la quitteront pour une autre par peur d'être seuls.
  3. Toujours convaincus d'êtres de puissants mâles, ils continueront d'être persuadés d'avoir raison et, cette raison, ils la feront briller aux yeux de la prochaine.
  4. La "prochaine" est déjà persuadée d'être la "seule" qui compte, les autres ce n'était que du vent, il était incompris le "pov'chou" !
  5. Ma thèse tient toujours !
  6. Le mâle s'est encore fait jeter et n'a toujours pas pris de décision.
  7. Le mâle a encore trompé et maltraité (physiquement et/ou moralement et/ou verbalement) mais ne se sent coupable de rien.
  8. A cet état le divorce aura déjà été prononcé, il n'aura rien versé, ne se sera pas occupé de son (ses) enfant(s) mais il en aura peut-être déjà fait d'autres qui subiront le même sort ... ceci étant un jugement en correctionnelle pour abandon de famille l'attend au tournant ... eh oui, il ne peut pas fuir éternellement !
  9. Je suis curieuse de savoir quel sera, à ce moment là, mon article le plus lu !?


« Les hommes désapprouvent toujours 

ce qu'ils ne sont pas capables de faire.  »

 Christine de Suède