jeudi 31 juillet 2014

Comprendre l'autre

J'aurais aimé que les choses se passent autrement, avec intelligence et calme, mais il a choisi de faire exactement le contraire et je ne comprendrai jamais pourquoi.  Je crois qu'au bout de presque trente ans, je méritais la vérité et le respect ...




Ce que j'aurais aimé qu'il fasse

J'aurais aimé qu'il se comporte en être humain normal, qu'il me dise face à face qu'il ne m'aimait plus et que notre mariage était terminé. Qu'il assume ce qu'il a fait et que nous divorcions calmement, sans heurts et sans oublier nos respectives responsabilités vis-à-vis de notre fils commun. Mais il n'a rien dit, rien admis, a refusé toute responsabilité et en plus il voudrait que ce soit de ma faute, mais je n'obéis plus à sa loi et mon amour pour lui s'est tari et il ne s'attendait pas à ça.

Ce qu'il a  pensé que je ferais

Il a cru que je me jetterais à ses pieds, que je pleurerais, que je m'accrocherais, que je lui courrais  après et que je ne ménagerais pas sa pintade ; ainsi il aurait gagné et je serais tombée dans le ridicule et j'aurais des torts ; mais non, je lui ai coupé l'herbe sous le pied et il ne s'attendait pas à ça non plus !

 Alors il m'en veut de mon calme, il m'en veut de ne pas pleurer, il m'en veut de ne pas l'avoir aidé ! Oui, il aurait fallu que je l'aide, il en avait pris l'habitude, mais c'était moi qui avais besoin d'aide et il ne s'en n'est pas soucié.
J'ai fait tout ce que j'ai pu pour apporter la paix, même après la séparation, mais il ne sait plus parler, il ne sait que crier et accuser. Il aurait accepté de parler si je n'avais rien revendiqué, mais ce n'est pas pour ça qu'il a assumé, et pourquoi faire hein ???



Comprendre l'autre ça passe par le respect et le dialogue, il me les a refusés, par conséquent je ne pouvais agir que de la manière que je l'ai fait.
Après notre séparation j'ai essayé d'entamer un dialogue par mail, parce que je me suis dit qu'il réaliserait peut-être l'ampleur des dégâts, mais non, il n'a pas (ou ne veut pas) réaliser quoi que ce soit, il préfère "attaquer" pour m'ébranler mais il n'y est pas arrivé et maintenant je sais qu'il n'y arrivera pas.

Je tire le diable par la queue tous les jours, quand j'ai fini de payer mes factures il ne me reste presque rien pour manger, ce n'est pas pour ça qu'il me verse le moindre centime sur la pension alimentaire à laquelle il a été condamné, ça ne l'empêche pas non plus de vivre et d'en oublier notre fils. Ça fait maintenant plus de treize mois que nous sommes séparés et il n'a jamais appelé son fils, tout au plus quelques mails pour lui dire du mal de moi et, dernièrement, un mail pour savoir comment il va ? Il était temps !
D'après lui je monterais la tête à notre fils, c'est facile comme réaction, ça le dédouane mais c'est faux !
Toujours d'après lui je ne voudrais que son fric, s'il veut le croire ... Mais une chose est sûre, je n'abdiquerai pas de mes droits et encore moins de ceux de mon fils. Il est hors de question que l'entretien de sa pintade se fasse à notre détriment, ne lui en déplaise.
Il dit qu'il n'a plus confiance en moi, c'est le monde à l'envers.
Je crois qu'il est facilement clair que "comprendre l'autre" n'est plus qu'une vaste connerie, il est incompréhensible et ne veut surtout pas être autrement !



Il n'est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et lui ne veut pas. Il est vicieux, se croit mâlin et va même jusqu'à prendre ça pour de l'intelligence, je ne veux pas dire qu'il soit bête, non, il est même intelligent mais il ne compte pas sur l'intelligence des autres et c'est un tort, un très grand tort. Quoi qu'il en soit, Napoléon Bonaparte, qui était un homme, avait raison :


"On gouverne mieux les hommes 
par leurs vices que par leurs vertus."

C'est exactement ce que fait sa belle-soeur-maitresse-blondasse-pintade, elle le gouverne par le vice, grand bien leur fasse !

 

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